Il est des sujets où l’aveuglement médiatique (comme politique) est de mise, par soumission à des intérêts ou à des dogmes dominants. Loin de cette capitulation en rase campagne Debout la République fait souvent preuve de clairvoyance. Retour cet été sur une série d’articles par lesquels DLR avait vu juste avant les autres.
Deux cent mille bêtes atteintes de tremblements à en être malades. Une maladie qui a fini par se transmettre à l’homme causant plus de 200 victimes. C’était la crise de la vache folle, il y a 15 ans.
Depuis une décennie, les pouvoirs publics avaient tout mis en œuvre pour circonscrire le risque de propagation de cette maladie. Les méthodes employées au début des années 1980 par des agriculteurs mis sous une pression productiviste consistant à nourrir leurs cheptels avec des farines animales, résidus de carcasse de bovidés, avaient amené ce désastre pour les élevages européens.
L’application stricte du principe de précaution a valu une tranquillité relative aux éleveurs et consommateurs, sans pour autant parvenir à éradiquer cette maladie. En 2009, 67 cas de vaches folles ont encore été déclarés dans l’Union européenne.
Pourtant, comme nous l’indiquait déjà Laurent Pinsolle en aout 2010, porte-parole de DLR, la Commission de Bruxelles s’apprête à de nouveau autoriser le recours aux farines animales dans les élevages.
Pour ménager les opinions publiques, comme le rapportait dernièrement le Figaro cela ne concernerait pas les élevages bovins, mais les porcs et les poissons.
La Commission préférant probablement prendre le risque, pour sa communication, de poissons fous plutôt que de vaches folles.
Ces farines animales sont connues pour accélérer la croissance des animaux qui en consomment, et donc permettre de mieux rentabiliser les élevages. La Commission est prête à faire prendre des risques aux consommateurs pour développer la production des élevages, et accroitre les bénéfices de quelques industriels. Elle privilégie, comme toujours, les intérêts privés de quelques uns au détriment du bien commun.
Debout la République avait évoqué les projets de la Commission européenne dès l’été dernier, ils se sont malheureusement révélés exacts cet été.