Une nouvelle victoire des partisans de l’immigration a eu lieu ce lundi avec l’accord conclu entre les 28 ministres des États membres de l’Union européenne en charge des questions d’immigration.
Ainsi, il a été décidé de disséminer 54 760 clandestins, soit selon la novlangue mondialiste, « relocaliser » (c’est-à-dire soulager l’Italie et la Grèce de leur trop plein de réfugiés) 32 256 personnes et en « réinstaller » (implanter sur le sol européen) 22 504 autres. Seul bémol pour la Commission européenne : le principe des quotas n’a pu être adopté, le volontariat restant la base du mécanisme.
Désireux de se soumettre pleinement aux exigences de la Commission européenne en matière migratoire (qui a l’espoir d’atteindre les 60 000 clandestins accueillis en 2015) et de pouvoir pérorer sur la « politique généreuse de la France », le gouvernement, via son ministre en charge de l’accueil des clandestins, Bernard Cazeneuve, a entrepris de faciliter le séjour des populations allogènes via un texte de loi qui prévoit la mise en place d’une carte pluriannuelle de séjour de 2 ou 4 ans visant à éviter aux étrangers, qui sont encore odieusement privés de cartes de résidents, d’harassants passages en préfecture ; d’un statut d’« étranger malade » ; d’une carte « étranger salarié » pour ceux qui n’auraient pas encore rejoint Pôle Emploi ; d’un « passeport talent » pour les artistes et les sportifs...
Une loi bien laxiste, dans la tradition des gouvernements qui se succèdent depuis plus de 40 ans et qui permettra au pouvoir d’entretenir un « marqueur de gauche », aux Républicains de prendre des « postures de fermeté » et au Front national de faire oublier ses turpitudes internes...
Autre nouveauté au sein de l’UE : la possibilité pour les pays riches de transférer à d’autres États plus pauvres une partie du fardeau. Ainsi, la Slovaquie a accepté de soulager Vienne de 500 clandestins en les accueillant et en prenant en charge leurs frais d’hébergement et de nourriture. L’Autriche assurera les frais de personnel et s’apprête à recevoir 70 000 nouveaux « migrants » en 2015, contre 28 000 en 2014.
Le ministre de l’Intérieur autrichien, Johanna Mikl-Leitner, a salué « un grand signe de solidarité de la part de la Slovaquie », que son homologue slovaque, Robert Kalinak, a justifié en rappelant que son pays avait bénéficié du soutien de l’Autriche lors de sa demande d’adhésion à l’Union européenne et à l’espace Schengen, allant même chercher le souvenir des slovaques trouvant refuge en Autriche lors de la Guerre froide...
Une nouvelle réunion doit avoir lieu avant la fin de l’année pour ré-évaluer le nombre de clandestins à disséminer au sein de l’Union européenne. Y sera notamment abordée la question de la multiplication des centres d’accueil où les « migrants » seront enregistrés et identifiés. Un centre sera établi à Catane, en Sicile, et ouvrira dans les prochaines semaines. Fidèle à l’humour belge, le secrétaire d’État à l’Asile et la Migration de ce pays, Theo Francken, a affirmé :
« C’est très important pour nous car cela envoie le message aux migrants que ce n’est pas parce qu’ils sont arrivés en Europe que cela leur donne un ticket d’entrée ! »
À noter que la Suisse a accepté de participer au dispositif, bien qu’elle ne fasse pas partie de l’Union européenne, mais uniquement de l’espace Schengen depuis 2008. Le Royaume-Uni, le Danemark et l’Irlande ont obtenu une dispense, ainsi que la Hongrie, qui a entrepris de transférer ses 4 camps de réfugiés permanents situés en ville pour des camps provisoires à la campagne et d’édifier un mur de protection afin d’empêcher les clandestins de pénétrer sur le sol hongrois via la frontière serbe (99 % des 80 000 étrangers entrés illégalement sont arrivés dans le pays par ce biais en 2015).
L’édification du mur pour dissuader les clandestins et la protestation des bobos hongrois :