Un courriel d’un lecteur cégétiste (que je remercie) m’apprend à l’instant que le remplaçant de Thibault sera un franc-maçon qui, de plus, est affilié à l’UIMM !!!
Cet article du Parisien donne les détails les plus croustillants sur cette énième nomination gauchisto-communiste, qui va encore une fois trahir les travailleurs, au plus grand bénéfice des patrons voyous !
Ce qui prouve encore une fois que la franc-maçonnerie ne s’embarrasse d’aucune considération et encore moins des couleurs politiques de ses membres, car dans ce monde-là, quand on brigue le pouvoir, on rassemble et on manipule toutes les manettes sociales et économiques.
Le troublant Thierry Le Paon
Il est inconnu du grand public ainsi que de beaucoup de militants, et pourtant, il devrait succéder à Bernard Thibault, l’actuel secrétaire général de la centrale. Une personnalité atypique au sein du principal syndicat français.
Catherine Gasté | Publié le 15.10.2012, 07h00
ZÉNITH DE PARIS, LE 31 JANVIER 2012. Ex-salarié de Moulinex et leader du conflit social dans l’entreprise au début des années 2000, Thierry Le Paon a, depuis, rapidement gravi les échelons au sein de la CGT.
Le psychodrame de la succession de Bernard Thibault, en mars 2013, touche-il à sa fin ? A moins d’un nouveau rebondissement, le secrétaire général doit dévoiler le nom de son successeur, Thierry Le Paon, devant la commission exécutive (le gouvernement de la CGT) chargée de l’adouber. Mais la décision finale reviendra au parlement de la centrale qui doit se réunir le 7 novembre.
Le candidat du dernier recours n’est donc pas au bout de ses peines. Car il devra recueillir la majorité des voix du comité confédéral national, une instance qui s’est déjà montrée imprévisible… avec le rejet inattendu de la candidature de Nadine Prigent.
L’homme s’est fait très discret ces derniers mois
Thierry Le Paon, chaudronnier-soudeur de profession, inconnu du grand public comme de beaucoup de militants cégétistes, a su attendre son heure. Il le sait maintenant.
C’est lui, le joker de Bernard Thibault, l’homme « du compromis acceptable », le candidat du dernier recours, dont le nom devrait sortir demain du chapeau. « A 99% de chances », murmure-t-on dans les couloirs de la centrale de Montreuil.
En embuscade de longue date pour devenir no 1 de la CGT, son habileté l’a amené à savoir se tenir à l’écart de la guerre fratricide des prétendants à la succession. « Moi j’ai toujours eu le souci de l’organisation, de n’avoir jamais été candidat à rien et d’accepter les responsabilités qui me sont confiées », se plaît-il à expliquer.
Une intelligence pragmatique et tactique ajoutée à de la pugnacité. Des qualités pour cet encarté du PCF « pas idéologue », que lui reconnaissent volontiers ceux qui l’ont côtoyé.
A 52 ans, cet ex-leader du conflit des Moulinex au début des années 2000 a vite grimpé les échelons. Après avoir siégé sept ans sous les couleurs de son syndicat au sein du conseil d’orientation pour l’emploi, il dirige aujourd’hui le groupe CGT du Conseil économique, social et environnemental.
Sur la ligne réformiste de Thibault
Ses appuis, il les a trouvés au sein de la confédération (la maison mère), où ses faits d’armes chez Moulinex l’ont propulsé rapidement dans le « premier cercle de Bernard Thibault ». « C’est un homme de confiance », dit-on dans l’entourage de Thibault. Sur la même ligne réformiste.
Un syndicaliste déterminé qui a, certes, délaissé le terrain, mais qui sait être très à l’aise dans les fonctions de représentations où il a étoffé son carnet d’adresses.
Raymond Soubie, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, lui donne du « mon ami », et lui a même sauvé la mise lors de son premier discours au Cese, qui a failli coûter à la CGT sa vice-présidence.
« Il présente bien, sait être distingué et à l’aise avec les grands élus et les flonflons. Lui au moins a 50 000 mots à son vocabulaire et sait bien parler… » confie un haut fonctionnaire qui l’a bien connu chez Moulinex et le présente comme « un homme de réseaux ».
Il peut compter sur l’« appui des frères » (NDLR : francs-maçons) selon ce grand commis de l’Etat, très étonné de « voir Le Paon arriver bizarrement à la tête de la CGT », et qui tient à rester anonyme, comme la plupart de nos interlocuteurs.
Selon nos informations, Thierry Le Paon fait aussi parti d’un club très fermé créé par l’UIMM (le patronat de la métallurgie), appelé Quadrilatère, qui réunit patrons, DRH, syndicalistes, journalistes et experts. Ce que ses détracteurs au sein de la CGT ne manquent pas de dénoncer comme « un problème majeur pour l’indépendance de la CGT ».