Les JO de Londres sont terminés. Charles Maurice de Talleyrand, diplomate reconnu qui deviendra ministre des Affaires étrangères sous Napoléon (de 1797 à 1807), disait : « Agitez le peuple avant de s’en servir, sage maxime ».
Et bien, les peuples se sont émerveillés sur cette grande messe mondialiste que furent les JO. Quant aux initiateurs des cérémonies d’ouverture et de clôture, ils ont bien respecté les doléances des occultistes, affichant une flopée de messages occultes en rapport avec l’agenda mondialiste.
Le réalisateur britannique Danny Boyle fut chargé de la cérémonie d’ouverture des JO de Londres. Il réalisa quelque chose de grandiose. Danny Boyle définira lui-même son oeuvre de « vaste Pandémonium ». Wikipedia définit ainsi ce mot : « capitale imaginaire des enfers où Satan invoque le conseil des démons » ! Il fallait oser…
Quant à la cérémonie de clôture, une image résume le message… Les flammes olympiques s’éteignent et le Phoenix va s’enflammer avant de renaître de ses cendres. Annonce de la destruction du système actuel de l’Etat nation et du système monétaire international avant une renaissance sous une autre forme : l’émergence de blocs et une nouvelle architecture financière mondiale. Le tout piloté par la pyramide que l’on voit sur l’image, emblème de la Franc Maçonnerie.
Comme pour l’effondrement des tours du World Trade Center, nous assistons à une démolition contrôlée du système libéral. La dictature se met en place… lentement mais sûrement. La guerre contre le terrorisme permet de restreindre toujours plus de libertés individuelles. La crise de la dette souveraine et les mesures d’austérité conditionnent le citoyen à un autre monde, plus dur… On habitue les populations à se priver, à se serrer la ceinture, et les équipes politiciennes se succèdent au gouvernement des nations avec un refrain de complaisance pour la Haute finance.
Depuis 2007, les pertes des opérations spéculatives des banques sont toujours payées par le contribuable ; aujourd’hui, avec la planche à billets. Ces élections présidentielles traduisent bien un choix entre « la peste ou le choléra ». En France, les Young Leaders socialistes, sous la houlette de F. Hollande, cherchent à valider le Pacte fiscal sans passer par un référendum populaire. Ce document impose pourtant à tous les pays signataires une « règle d’or budgétaire », un plafond du déficit fixé à 0,5% du PIB et, dans l’éventualité de certaines « déviations » par rapport aux objectifs, « un mécanisme de correction déclenché automatiquement ».
La Commission européenne serait de facto en mesure de dicter des coupes budgétaires et de réaliser un choix discrétionnaire. Plus, aucun pays n’aurait de droit à dispense ou à dérogation. Autrement dit, F. Hollande et ses acolytes achèvent le boulot de destruction de l’Etat-nation France, largement entamé par N. Sarkozy l’Américain (et son équipe de Young Leaders), lui-même parti se réfugier au Canada chez le milliardaire Paul Desmarais.
Comme LIESI l’a exprimé depuis plusieurs mois, c’est le moment de la perestroïka de l’Ouest… c’est-à-dire sa reconstruction ou sa restructuration (1). Cette démolition contrôlée (ordonnée par le cartel bancaire), est exécutée par les banques centrales (comme la Réserve fédérale et la Banque centrale européenne), lesquelles font tourner la planche à billets, comme le fit la Reichsbank en 1923 en Allemagne. A cette époque, on eut un sursis de deux à trois ans, puis le mark papier a fini par ne plus rien valoir. Les lois de la pesanteur ne joueraient-elles plus aujourd’hui ? Non. Voyez les cours des matières premières, des denrées alimentaires, du pétrole… ils grimpent, certains explosent. Pourquoi ? Ce sont des actifs tangibles qui enregistrent la dévaluation de la devise dans laquelle ils se traitent : le dollar.
1988 – 2012 : un message identique
Quelques années avant même que David Rockefeller n’évoque « la bonne crise majeure » nécessaire à l’introduction d’un Nouvel Ordre Mondial, The Economist, un journal britannique de l’establishment, évoquait le même message que celui de la clôture des JO de Londres. Dès 1988, on esquissait le spectre d’une future crise monétaire qui s’achèverait par l’introduction d’une monnaie mondiale.
Depuis la fin des années 70, la Haute finance a pu manoeuvrer et exécuter l’une après l’autre les étapes du programme d’un Nouvel Ordre Mondial, en agissant par l’intermédiaire des grosses banques de la City et de New York. Il leur faudra attendre soixante-six ans (1999), pour obtenir la fin du Glass-Steagall Act (2) (qui séparait banques d’affaires et banques de dépôt) et créer les conditions nécessaires pour la désintégration future de l’ensemble du système. A partir de cette date, les banques de dépôts ont pu spéculer avec l’argent du déposant et risquer ainsi ses économies, son capital retraite, etc. Cet argent a non seulement été employé pour spéculer agressivement, mais aussi pour couler les Etats nations. Pour l’heure, les financiers internationaux vont tout faire pour amplifier le désastre tout en gérant la Crise et en préparant la « communication » quant à leur remède.
Quel devrait être le nom de cette future monnaie mondiale ? En 1988, le magazine The Economist (3) l’appelle « Phoenix ». Elle doit en effet naître sur les cendres des grandes devises connues à ce jour. Sur la page du magazine, on voit une pièce de « 10 Phoenix ».
Traduction du titre de couverture : « Soyez prêts pour une monnaie mondiale » . Détail intéressant, il est dit que cette monnaie planétaire sera adoptée en 2018. Quasiment, à un an près, la date qu’un initié nous a communiquée en 1987 puis en 1993, soit l’année 2017 !
Comment ne pas établir de rapprochement entre la couverture du magazine britannique et la clôture des JO de Londres ? Ne sommes-nous pas en pleine tourmente monétaire ? Ce Phoenix renaît sur un tas de billets qui brûlent : des dollars, des marks et des yens. Les monnaies des régions Amérique, Europe et Asie. Où est le hasard ?
(1) Il est important de relever que ce changement s’opère au moment même où Poutine accumule les messages médiatiques pour la population russe sur les liens forts unissant l’Eglise orthodoxe et le pouvoir russe. D’ailleurs, en février 2012, le patriarche Kirill avait (au nom de l’Eglise orthodoxe) apporté son soutien au Front populaire, la nouvelle formation politique du "Tsar" Poutine, en vue de sa réélection. Chacune de ces structures (religieuse et politique) étant bien sûr infiltrée et contrôlée par l’ex-KGB. Récemment, Poutine a dit aux Russes qu’ils devaient se préparer à réaliser de grands sacrifices. Ce serviteur de la KGB-Connexion connaît les objectifs du cartel bancaire puisqu’il reçoit ses émissaires de temps en temps, en vue d’un dialogue que l’on cherche « constructif ». [Voir les Brèves de LIESI d’août/septembre 2012 sur la présence de troupes russes sur le territoire américain !] Dans la mesure où nous allons vers une situation « tendue », plus que jamais, Poutine met en pratique la devise du comte Ouvarov : « Autocratie, orthodoxie et principe national ». Le procès des trois militantes du groupe punk Pussy Riot ayant dansé une « prière punk » sur l’estrade de l’autel dans la cathédrale du Christ-Sauveur, là où le patriarche Kirill officie, en est une illustration de dernière minute. Elles furent condamnées à deux années de prison en colonie pénitentiaire… dans la même salle d’audience que celle où se tint, en 2010, le second procès de l’ex-oligarque Mikhaïl Khodorkovski (un agent des Rothschild). Entendez bien : ce rapprochement entre le pouvoir et le patriarcat est un signe de l’engrenage amorcé pour préparer le peuple russe à la guerre.
(2) Depuis l’abolition du Glass-Steagall Act, on assiste à une chute du marché des actions et à une explosion des marchés opaques de gré à gré, tandis que la dimension et le pouvoir des banques d’affaires ont explosé. Le résultat fut la création de nouveaux instruments financiers opérant sur lesdits marchés opaques.
(3) The Economist, vol. 306, 9/01/1988.