Le professionnalisme et l’impartialité de certains « journalistes » dans l’organisation des débats publics méritent le respect. Avant tout, leur volonté systématique de mettre de côté leur appartenance communautaire pour faire triompher la neutralité du Logos doit être applaudie.
Frédéric Haziza est de ceux-là. Lorsqu’on lui propose d’inviter Alain Soral dans un débat, voici ce que répond M. Haziza :
« Je suis tout à fait ouvert au débat et à la confrontation d’idées. Avec un seul bémol : l’impossibilité pour moi d’offrir quelque tribune que ce soit à ceux qui vehiculent d’une manière ou d’une autre des messages de haine, de violence, de racisme ou d’antisémitisme. Le problème c’est que la pseudo-litterrature d’Alain Soral est tout cela à la fois.
Il me semble en outre très difficile d’inviter un antisémite sur le plateau de mon émission, en souvenir de mon grand-père assassiné à Auschwitz par ceux qui à l’époque propageaient la même idéologie que ce monsieur.
Cordialement,
Frédéric HAZIZA »