Alors que les affrontements se poursuivent à Jérusalem et dans les territoires occupés, le désaccord entre l’armée israélienne et le gouvernement Nétanyahou sur la stratégie à adopter s’amplifie. Tsahal souhaiterait qu’Israël adopte des mesures de confiance et d’apaisement pour reprendre langue avec l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.
C’est une première dans l’histoire de l’État d’Israël. Le conflit – jusqu’ici larvé – entre les autorités militaires israéliennes et le gouvernement de Benyamin Nétanyahou (Likoud, droite nationaliste) au sujet des affrontements actuels entre Palestiniens et Israéliens est en train de s’étaler sur la place publique.
Dimanche 1er novembre, a indiqué le quotidien israélien Ha’Aretz, le major général Herzl Halevi [photo], chef du renseignement militaire, a déclaré lors de la dernière réunion hebdomadaire du Conseil de sécurité (conseil des ministres restreint auquel se joignent les généraux israéliens) que la frustration et la rage ressenties par les jeunes Palestiniens pouvaient en partie expliquer leur passage à l’acte.
Une violente altercation aurait alors opposé le général Hertz Halevi à Zeev Elkin, ministre russophone et ultranationaliste du Likoud, en charge de Jérusalem – soutenu par les ministres du Foyer juif (parti d’extrême droite nationaliste religieuse dirigé par Naftali Benett et fer de lance de la colonisation de peuplement). [...]
Dans Ha’Aretz, Barak Ravid estime que le général Halevi « n’a fait que répéter de manière plus directe ce que ses collègues, à commencer par le chef d’état-major Gadi Eizenkot, tentent de faire comprendre au gouvernement Nétanyahou : Israël doit adopter des mesures de confiance et d’apaisement, reprendre langue avec l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas et éviter des “gestes malheureux” qui ne peuvent être perçus que comme des provocations dans le contexte actuel ».
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