L’ancien chef de l’extrême droite en France, Jean-Marie Le Pen, a annoncé mardi que ses bureaux avaient été perquisitionnés la veille dans une enquête portant notamment sur des faits présumés de fraude fiscale.
« Il n’y a pas assez de policiers pour traquer les terroristes, mais assez pour perquisitionner chez Le Pen », s’est indigné le fondateur et ancien dirigeant du parti Front national (FN), en référence aux attentats sanglants de Paris vendredi.
Avoirs confisqués
Selon M. Le Pen, c’est l’échec des enquêteurs lors d’une première perquisition, début novembre, à ouvrir certains coffre-forts qui les a amenés à revenir. « Ils sont restés 4-5 heures. Ils ont confisqué l’ensemble de nos avoirs. L’argent de ma femme, le mien, les bijoux, tout ce qu’on avait, ont été confisqués », a assuré l’eurodéputé. Dénonçant « des procédés étonnants », il a assuré que les enquêteurs n’avancent pas du tout, « ils n’ont rien ».
Plainte du fisc
Jean-Marie Le Pen est visé depuis le 24 septembre par une plainte du fisc pour fraude fiscale aggravée. En cause, un compte caché en Suisse dont l’intéressé nie être le bénéficiaire, qui avait fait l’objet d’un signalement de la cellule antiblanchiment du ministère français des Finances (Tracfin).
Source : 7sur7.be