En d’autres termes, les 70 millions de déficit annuel des finances du Saint-Siège sont-ils à l’origine du virage mondialiste du pape, pour ne pas dire son virage anticatholique, certains intégristes allant jusqu’à parler de satanisme ? Mauvaise nouvelle, au moment où François a du mal à revenir de son opération suite à une infection respiratoire (pas de commentaires, s’il vous plaît).
Fanfan recevra Charles III et sa femme le 8 avril, s’il tient le coup jusque-là. Un Charles qui est en train de développer une diplomatie parallèle. Ce qui est étonnant, c’est que c’est un des rares types que Trump respecte. Peut-être l’aspect royal, dynastique, que Donald cherche peut-être, lui le parvenu, à recréer en Amérique, avec son fils Baron, suite à l’extinction de la lignée Kennedy.
La soumission du pape au mondialisme explique-t-elle le déficit du Vatican ?
Donc même si Fanfan, le pape des migrants, guérit, les finances ne seront pas guéries pour autant. Et pas question d’appliquer la jurisprudence Dati, le futur maire de Paris qui veut faire payer l’entrée à Notre-Dame, dans les cinq euros. On ne voit pas les papistes payer place Saint-Pierre pour écouter les sermons fatigués du Saint-Père. Si l’Église veut reprendre du poil de la bête, faudra qu’elle retrouve le message des origines, un peu comme le punk a revitalisé le rock qui commençait à mourir, dans les années 70, avec ceux qu’on appelait à l’époque les progressistes !
Ce n’est pas François qui gère le pognon mais un cardinal boche, Reinhard (rien à voir avec l’opération du même nom, et de sinistre mémoire) Marx, et c’est pas une blague. Ce n’est pas non plus un cardinal juif, que les complotistes se rassurent. Donc le Marx, il cherche du flouze, et il veut réduire les coûts. Le budget de la grande maison tourne autour de 1,2 milliard, mais visiblement, ça ne suffit pas. Alors qui la maison de Dieu va-t-elle virer ?
Le personnel, nous informe Le Figaro, pèse pour un demi-milliard, autant que les coûts de fonctionnement. Ce qui fait la différence, et le déficit, c’est la baisse continue des dons (le reste c’est la location du patrimoine), qu’on appelle le denier de Saint-Pierre. Curieusement, Fanfan est en poste depuis 2013, et c’est un peu après que les dons ont commencé à flancher. Son progressisme, qui a rebuté pas mal de vrais cathos – les non-croyants ou les chrétiens gauchisés trouvaient ce pape cool –, est peut-être à l’origine du trou chronique.
Mais on peut se tromper, et la dérive idéologique de l’Église ne date pas d’hier, mais du concile Vatican II, il y a 62 ans (ou 1905 chez nous). Et c’est encore un coup des cardinaux allemands, bien dénazifiés, n’est-ce pas, ou plutôt bien gauchisés. Les esprits paranoïaques y verront une concession faite aux juifs par la puissante église allemande, suite à l’Holocauste !
Après ce point Godwin (victoire de Dieu), on rappelle une petite chose : ce besoin de sous ne date pas d’hier, car au XIXe siècle, la Banque, Rothschild pour le coup, prêtait déjà avec intérêts – les Rothschild n’étaient pas musulmans – au Vatican ! On l’avait signalé dans notre long article sur la famille en or, et depuis, Wikipédia a confirmé :
Les prêts des Rothschild au Saint-Siège font référence à une série de prêts financiers importants arrangés entre la famille Rothschild et le Saint-Siège de l’Église catholique. Le premier emprunt qui a eu lieu en 1832 a eu lieu dans la séquence de temps après les guerres napoléoniennes pendant le pontificat du pape Grégoire XVI (impliquant James de Rothschild et Carl Mayer von Rothschild). Ce prêt accordé était d’un montant de 400 000 £ (équivalent à 37,4 millions de livres sterling en 2019). Un deuxième emprunt a eu lieu pendant le pontificat du Pape Pie IX (« Pio Nono ») au début des années 1850 avec les mêmes membres de la famille Rothschild après l’effondrement de Giuseppe Mazzini, révolutionnaire ayant fondé la République romaine, et la restauration des États pontificaux.
Conclusion : parfois, Wikipédia, c’est vraiment cool, comme François.