La guerre économique que nous livrent les États-Unis est sans merci et d’une violence inouïe.
Nos élites corrompues et massivement achetées par les 32 000 lobbyistes encartés et déclarés à Bruxelles ont depuis bien longtemps abdiqué la défense des intérêts des peuples européens.
On nous impose des traités iniques et totalement déséquilibrés.
Nos dirigeants sont prêts à signer tout et n’importe quoi pour conserver leur plaçou de mamamouchi.
La chancelière allemande Angela Merkel a laissé récemment entendre que les critiques du Traité de libre-échange transatlantique (TAFTA) étaient liées à l’antiaméricanisme et que s’il s’était agi d’un accord avec la Russie, les hommes d’affaires n’auraient pas été aussi critiques.
Or, des analystes ne partagent pas son avis. Ceux qui critiquent le TAFTA se voient accusés d’antiaméricanisme.
Toutefois, cette approche est erronée et les auteurs des critiques veulent uniquement attirer l’attention sur les risques liés à ce traité, a déclaré dans un entretien à Sputnik Folker Hellmeyer, analyste en chef de la banque allemande Bremer Landesbank. « Je ne partage pas le point de vue de Mme Merkel. La critique découle de la perception de risques potentiels liés à cet accord », a expliqué l’expert.
Et de préciser que, premièrement, en vertu de cet accord, on ne pouvait pas porter plainte contre les États-Unis devant les tribunaux internationaux, que ce soit la Cour pénale internationale (CPI) ou le Tribunal international du droit de la mer. Ceci étant dit, l’accord autorise à porter plainte contre les autres pays, y compris l’Allemagne.