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Jean-Marie Le Pen a été auditionné mercredi par la commission Balladur sur la réforme des institutions. Le président du Front national y a vu la fin du "cordon sanitaire" entourant son parti sous la présidence Chirac.
"Au travers de cette invitation, il semble désormais acquis que la détestable pratique du cordon sanitaire qui aboutissait à traiter les millions d’électeurs du Front national comme des pestiférés soit définitivement remise au rang de vestige de l’ère Chirac", s’est réjoui le vieux leader d’extrême droite au début de son audition.
Plusieurs membres de la commission dont le socialiste Jack Lang s’étaient toutefois excusés. "Ils avaient des avions à prendre, des obligations", a expliqué Edouard Balladur à Jean-Marie Le Pen...
Pendant une heure, M. Le Pen, venu avec sa fille Marine, le secrétaire général du FN Louis Aliot et le député européen Jean-Claude Martinez, a échangé courtoisement avec Edouard Balladur et les membres de sa commission. Il a juste déploré que la commission Balladur "ne représente pas les principaux courants d’idées au sein de notre République" puisqu’"aucun représentant du Front national n’y siège".
Sans surprise, cet adversaire du quinquennat a proposé de rétablir le mandat présidentiel à sept ans et de rendre le mandat non renouvelable.
Jean-Marie Le Pen a plaidé pour l’introduction du scrutin proportionnel intégral à toutes les élections à l’exception de la présidentielle afin que "l’ensemble des courants d’opinion", dont le sien, soient représentés dans les différentes assemblées.
Le président du FN a suggéré d’utiliser le référendum d’initiative populaire "sur les grands sujets de société" et de mettre fin à "l’oligarchie" du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), du Conseil constitutionnel et du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en élisant la moitié de leurs membres au suffrage universel direct.
Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Pen, que Jacques Chirac comme François Mitterrand refusaient de rencontrer, est de nouveau invité dans les palais officiels. Il a été reçu à deux reprises par le nouveau président. Il est vrai que Nicolas Sarkozy peut se targuer d’avoir ramené le FN à 10,44% des voix au premier tour de la présidentielle et à 4,29% au premier tour des législatives. AP
Source : http://www.latribune.fr
"Au travers de cette invitation, il semble désormais acquis que la détestable pratique du cordon sanitaire qui aboutissait à traiter les millions d’électeurs du Front national comme des pestiférés soit définitivement remise au rang de vestige de l’ère Chirac", s’est réjoui le vieux leader d’extrême droite au début de son audition.
Plusieurs membres de la commission dont le socialiste Jack Lang s’étaient toutefois excusés. "Ils avaient des avions à prendre, des obligations", a expliqué Edouard Balladur à Jean-Marie Le Pen...
Pendant une heure, M. Le Pen, venu avec sa fille Marine, le secrétaire général du FN Louis Aliot et le député européen Jean-Claude Martinez, a échangé courtoisement avec Edouard Balladur et les membres de sa commission. Il a juste déploré que la commission Balladur "ne représente pas les principaux courants d’idées au sein de notre République" puisqu’"aucun représentant du Front national n’y siège".
Sans surprise, cet adversaire du quinquennat a proposé de rétablir le mandat présidentiel à sept ans et de rendre le mandat non renouvelable.
Jean-Marie Le Pen a plaidé pour l’introduction du scrutin proportionnel intégral à toutes les élections à l’exception de la présidentielle afin que "l’ensemble des courants d’opinion", dont le sien, soient représentés dans les différentes assemblées.
Le président du FN a suggéré d’utiliser le référendum d’initiative populaire "sur les grands sujets de société" et de mettre fin à "l’oligarchie" du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), du Conseil constitutionnel et du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en élisant la moitié de leurs membres au suffrage universel direct.
Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Pen, que Jacques Chirac comme François Mitterrand refusaient de rencontrer, est de nouveau invité dans les palais officiels. Il a été reçu à deux reprises par le nouveau président. Il est vrai que Nicolas Sarkozy peut se targuer d’avoir ramené le FN à 10,44% des voix au premier tour de la présidentielle et à 4,29% au premier tour des législatives. AP
Source : http://www.latribune.fr
