Des hommes armés du Hamas ont exécuté aujourd’hui 18 Palestiniens accusés de collaboration avec Israël dans la bande de Gaza, un jour après que Tsahal ait traqué et tué trois hauts commandants du Hamas, les militants du plus haut rang à mourir dans cette guerre qui a duré six semaines.
Selon des témoins, sept personnes ont été abattues devant des fidèles devant une mosquée située sur l’une des places principales de la bande de Gaza. Ce sont les premières exécutions publiques dans l’enclave palestinienne depuis les années 1990.
Par ailleurs, ont précisé les forces de sécurité du Hamas, 11 personnes ont été tuées dans un poste de police abandonné près de la ville de Gaza.
Lors de l’exécution publique, ce sont des militants portant des masques et vêtus de noir qui ont abattu les suspects, dont les visages ont été couverts et les mains liées, alors que les fidèles sortaient de la mosquée Omari sur la Place de Palestine, l’un des plus grands quartiers de Gaza.
« La résistance a commencé une opération ciblant les collaborateurs qui apportent leur aide à l’occupation (israélienne), tuent notre peuple et de détruisent des maisons », a annoncé un site pro-Hamas.
« Ils ont fourni à l’ennemi des informations sur les allées et venues des combattants, les tunnels de la résistance, les bombes, les maisons des combattants et les lieux de lancement des roquettes, et l’occupant a bombardé ces secteurs, tuant un certain nombre de combattants ... Par conséquent, la main de la justice révolutionnaire les a frappés ».
Plus de 2 070 Palestiniens ont depuis été tués dans le conflit, la plupart des civils, tandis que de vastes zones de la bande de Gaza ont été détruites, amenant environ 400 000 des 1,8 million d’habitants de l’enclave à partir. Soixante-quatre soldats et quatre civils israéliens ont également été tués.