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Le Grand Rabbin de France par intérim au cœur d’un scandale de racket

Un an après le scandale qui avait conduit le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim à la démission, c’est au tour de son successeur, Michel Gugenheim, de se trouver dans la tourmente. Ce dernier n’a certes pas truqué ses diplômes, mais ses méthodes n’ont rien à envier à celles du crime organisé. Il s’agit d’une affaire de racket effectué sur une femme qui demandait le divorce. Cette dernière a filmé la scène avec son téléphone portable.

Le 18 mars dernier, une jeune femme de 28 ans en attente de son « guet » depuis cinq ans fut convoquée par le Beth Din de Paris. Rappelons que dans la tradition juive, le « guet » est un document rédigé par le mari qui autorise la femme à divorcer. C’est donc le mari qui, dans la tradition juive, décide si sa femme a le droit ou non de le quitter. Écrit à la main de façon très précise par un scribe accrédité, il y est impérativement stipulé que la femme « est désormais libre d’épouser tout homme de son choix » ; le « guet » est ensuite rendu au rabbin. C’est ce qu’on appelle la « remise solennelle du Guet » qui se fait lors d’une cérémonie en présence d’un Beth Din (tribunal rabbinique composé d’au moins trois membres). On notera qu’une femme peut attendre toute une vie son « guet ». Une femme sans « guet » est dite « agouna », ce qui se répercute sur ses enfants, qui ne peuvent donc se marier dans la religion, et être ainsi reconnus comme juifs par la communauté.

La femme dont il est question dans cette affaire attendait son « guet » depuis cinq ans. Sur place, accompagnée de plusieurs de ses proches, elle s’est donc retrouvée face au Beth Din de Paris, composé de Michel Gugenheim, Grand Rabbin de Paris et Dayan (juge rabbinique) ainsi que des Rabbins Betsalel Lévy, Salomon Malka et Haïm Perez, qui s’occupent du service des divorces au Beth Din de Paris. Yossef Itshak Pevzner, directeur des Institutions scolaires Sinaï, c’est-à-dire les écoles Loubavitch, était également présent. Pour obtenir son « guet », la jeune femme était censée contredire son témoignage effectué auprès du tribunal civil… et apporter un chèque de 90 000 euros ! Méfiante, elle avait décidé de filmer la scène.

C’est le Grand Rabbin Michel Gugenheim qui a ouvert la séance en s’adressant à la jeune femme : « Je vais vous demander de déclarer que votre témoignage au tribunal lors du divorce civil était faux » et « je m’en excuse ». Face à la protestation de la femme, l’homme de foi lui a alors expliqué : c’est « le prix de sa liberté ».

 

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C’est le prix de la liberté !

 

Quand l’un des parents de la jeune femme souligna le caractère exorbitant de la somme, le rabbin Betsalel Lévy lui répondit qu’ il s’agissait « au départ de 30 000 euros en espèces », avant de poursuivre « mais par chèque, s’agissant d’un don aux œuvres Sinaï, le donateur recevra un reçu CERFA et ainsi sur 90 000 €, chacun pourra toucher sa part » (certainement en référence aux réductions d’impôts à 66 % des sommes versées aux œuvres d’utilité publique, dont font partie les Institutions scolaires Sinaï, gérées par les Loubavitch). Pour résumer, au Beth din de Paris, le divorce c’est 30 000 en cash, 90 000 par chèque ! On notera que dans l’affaire, le directeur de l’organisation Loubavitch, Yossef Itshak Pevzner, était un proche du mari.

Les autres rabbins du service des divorces sont restés « muets » sur les images qui ont été capturées. La famille, qui possédait la somme de 90 000 euros, a finalement signé le chèque. Ayant filmé la « cérémonie religieuse », la famille de la jeune femme a déposé une main courante au commissariat du 19e arrondissement de Paris. La famille exige aujourd’hui qu’on lui restitue le chèque, menaçant de déposer plainte pour « extorsion de fonds ».

 

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Photo extraite du film du 18 mars.
De g. à d. : Y. I Pevzner, H. Perez, M. Gugenheim

 

Des pratiques que les dirigeants du Consistoire (Joël Mergui en l’occurrence) ont systématiquement couvertes. Aujourd’hui, le Grand Rabbin Michel Gugenheim renonce donc à l’élection au Grand Rabbinat de France. Il conserve néanmoins pour l’heure le titre de Grand Rabbin de Paris et de Grand Rabbin de France par intérim.

 

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51 Commentaires

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  • Quelle honte pour le « peuple élu » !
    On pourrait dire que ce rabbin est la synthèse des soi-disant « juifs » qui ont remplacé Dieu par l’argent qu’ils vénèrent dans leurs synagogues de satan ! Pis encore, c’est invraissemblable que de tels coutumes arriérés, autrefois dits primitifs, car considérant la femme comme inférieure à l’homme existent encore au 21è siècle et soient tolérés en France, pays des droits de l’Homme...
    Que n’aurait-on pas entendu dans les médias mainstream si une telle histoire avait concernée les goyim chrétiens ou islamo-bamboula ???

     

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  • #812128

    En fait elle peut divorcer avec les lois sur le divorce Françaises , mais elle est obligée de divorcer à la mode juive sinon ses enfant ne seront pas juifs.

    Pauvre femme à 90 000 nonos

    Et la France tolère cette mafia qui n’est rien d’autre qu’un état dans ce qui reste de l’état Français

     

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  • Cet article malheureusement pour eux renforce l’idée que les juifs aiment l’argent par dessus-tout. S’ils se mettent à se truander entre eux - en intra - qu’est-ce qu’il doit s’en passer avec nous, les goyim - en externe - sous des noms d’emprunt !

    Quand lirons-nous un article rassurant sur la communauté avec - et pour exemple, ce titre "Un juif a sauvé un goy d’une noyade" !

     

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  • Et ce sont ces gens là que les journaleux nous présente comme des saints hommes !!Quelle honte pour ces escrocs de la foi !!

     

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  • Au moins leurs consciences ne les embarrasse pas, et les scrupules pas davantage. On est face à des individus qui ont définitivement banni la moralité la plus élémentaire et qui se comportent comme des mafiosi qui gèreraient une secte pour en tirer tout le profit possible. Entre le plagiat, la pédophilie, le racket, l’escroquerie et tout ce qui doit être occulté ça finit par ressembler à de la malfaisance en bande organisée.

     

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  • #812414

    Les commentaires postés montrent l’ignorance des lois de la plus vielle des religions.

    Malheureusement, ils expriment aussi des sentiments plus coupables.

    Les rabbins en question n’ont eu d’autres intérêts que l’obtention du divorce de cette femme respectueuse des valeurs de son identité.

    En effet la bible, et donc la loi juive fait dépendre le divorce de la volonté du mari.

    Cependant une femme est en droit de demander le divorce et de contraindre son mari à le lui donner grâce au pouvoir du tribunal rabbinique.

    Après avoir tenté de multiples tentatives de réconciliation, les rabbins ou juges du tribunal rabbinique pouvaient aller , à l’époque, jusqu’à mettre le mari en prison afin de l’inciter à donner le divorce.

    De nos jours le tribunal rabbinique à perdu son pouvoir, et ne peux donc être que l’agent d’une intermédiation .

    La mésentente et le ressentiment dans un couple en instance de divorce peux conduire à des actes de vengeances cruels .

    Ce mari, coupable et haineux , se refusant à libérer sa femme des liens du mariage, s’est laisser convaincre en lui faisant payer ce droit.

    Cette femme, souffrante depuis 5 ans de ne pouvoir refaire sa vie, à accepter dans son désespoir l’affront de racheter sa liberté, estimant qu’il valait mieux payé que de mourir dans son droit.

    Les rabbins, sans lesquels le divorce ne peux être prononcé , ont alors mis en œuvre l’accord que ce couple avait trouvé.

    Les accords on été changés par le mari.

    Les juges dans leur mission d’intermédiation on donc informé les parties .

    Sachant que le mari pouvait laisser cette femme dans l’interdiction de se remarier, les juges ont privilégié un mauvais arrangement.

    Dans l’intérêt de cette femme et sans aucun intérêt pour eux même, ne trouvant aucun autre accord face à cet homme.., les juges ont exposé et poussé, malgré eux, les termes de cette séparation.

    Termes qui font naître dans ce forum des "sentiments très sincères"

     

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    • Bonjour,
      Le problème est que ce couple vit en France donc le divorce se fait sous l’égide des lois françaises en vigueur.. !
      Je crois comprendre en fait que seul le mariage religieux prévaut dans le judaisme ... ! Dans l’islam c’est plus un contrat social ...D’ailleurs le mariage civil( officiel ) doit être contracté absolument après le mariage religieux sinon il ne "vaut" rien !

       
    • Bonjour,
      je vous concède que le but de ce tribunal est de parvenir au divorce, c’est-à-dire de permettre à l’épouse de recouvrer sa liberté. Cependant, pourquoi la femme devrait-elle payer alors qu’elle est manifestement lésée en premier lieu ? Puisqu’ils ont une légitimité spirituelle à intervenir dans ce cas, pourquoi n’imposent-ils pas au mari le divorce ? vous ne mentionnez nulle part le type d’incitations faites au mari. Le paiement de cette (grosse) somme ressemble au versement d’une rançon... C’est assez bizarre.
      Me vient une question : la république ne reconnait que le mariage civil (laïc) et le divorce peut être prononcé malgré qu’une des parties ne veuille pas. La république ne reconnaît donc pas le mariage religieux au niveau légal. Une femme mariée dans la religion juive et mariée civilement peut-elle être civilement divorcée mais pas "religieusement" ? Que se passe-t-il dans ce cas ?
      Bonne journée

       
    • Et bien entendu la fraude au reçu fiscal s’explique aussi par un accord mari-femme pour sa liberté, ou peut-être une demande de dernière minute du mari qui a changé les accords ? La corruption n’a pas de religion.

       
    • Pareillement la France ne reconnait pas de valeur légale aux mariages religieux seulement au mariage civil (le contraire d’Israël). La loi de l’état est supérieure à la loi de la Torah, la loi de la Torah n’a qu’une valeur uniquement traditionnelle et folklorique au yeux de l’état qui ne la reconnait pas (idem pour la loi de la Bible et du Coran ou toute loi religieuse non inscrite dans le code pénal), les gens peuvent choisir de suivre cette loi si ils le veulent mais ça repose uniquement sur le volontariat et certainement pas sur une obligation (contraire aux droits de l’homme).

      Ce qui pose un problème dans cette affaire est que on nous rapporte encore un jugement extra-judiciare, ce qui dans le droit français est catégoriquement interdit, c’est un délit passible d’une peine de prison ferme.
      On attirera aussi votre attention sur le paiement de 30k€ en liquide catégoriquement interdit dans toute l’UE et le déguisement de l’amende en don à une institution religieuse pour frauder le fisc (ouvertement reconnu dans la vidéo volée, comme le fait que la somme était destinée au paiement des rabbins et pas de celui du mari).
      D’autre part si la femme a pris l’initiative de filmer et de rendre publique l’entretient final de remise de la "rançon", on peut supposer qu’elle l’avait mauvaise d’avoir à payer une somme aussi exorbitante, qu’elle a subit de forte pression pour payer.

      Un jugement dans les règles de cette affaire devant un tribunal français peut aboutir à une condamnation pour :
      - rendu d’un jugement extra-judiciaire.
      - paiement en liquide prohibé.
      - fraude fiscale.
      - extorsion de fond en bande organisé.
      Bref la loi Française enfreinte 4 fois ! Ma la femme peut aussi se retourner vers la cours Européenne des droits de l’homme si elle le souhaite.
      Encore une histoire qui démontre que les juifs de France sont Français de papier et ne respectent pas les lois de notre République !

       
  • #812857

    Que n’aurait-on pas entendu s’il avait été question d’un imam à la place d’un rabbin et d’une femme voilée musulmane dans le rôle de la divorcée !!!! Toute la clique serait montée au créneau : Belkacem, Fourest, NKM , les agités de l’UMP, etc. Avec conclusion finale par les "papesses du féminisme" : Elisabeth Badinter et consorts. Pauvre France...

     

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  • je vous signale que l’idée de voler l’ état avec la déduction fiscale ne gène pas le fameux grand rabbin......... Ceci dit il dit ça pour faire passer la pilule car la déduction fiscale est plafonnée à un certain niveau de pourcentage des revenus.

     

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  • #819865

    Le Beth Din de Paris en charge des divorces religieux (guittin) a agi avec autant d’inconscience dans le cas du divorce de ma mere en refusant de lui donner un get pour une technicalite insoutenable (mon pere habitait New York). Parce qu’elle etait croyante, elle ne put donc se remarier et elle finit ses jours dans la tristesse. Il semblerait que ce Beth Din n’ait pas change ; bien au contraire, ce cas montre que ses membres sont encore plus corrompus que leurs predecesseurs. Et vous voulez qu’on respecte l’Orthodoxie religieuse quand ses representants agissent comme les membres de la mafia sicilienne... Ils utilisent la Halakhah comme un outil pour s’enrichir, il semblerait. Nous devons feliciter cette jeune femme qui a eu le courage de confronter ces devots hypocrites.

     

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