Toujours pas de trace de missiles de l’OTAN, en espérant que ça n’arrive jamais. Pour l’instant, la société russe tient, et un dernier sondage donne une forte proportion de Russes derrière leur président, malgré ce qu’écrit la presse occidentale, et surtout la presse française, tombée dans une russophobie maladive.
- (Le titre du Monde de ce 1er avril 2021)
Poutine est en enfer, dit en substance une autre. Au cours d’une permission sur Terre, il se rend dans un bar à Moscou, commande une vodka et s’enquiert avec insistance si la Crimée, le Donbass, Kiev et toute l’Ukraine sont toujours « à nous ». Rassuré par les réponses affirmatives du barman, il demande l’addition. « Cinq euros », lui répond le serveur.
Quand la presse française, alignée sur le mondialisme et les intérêts américains, censure, il faut toujours aller jeter un œil chez nos voisins suisses, qui ont un peu plus le respect du pluralisme, malgré la progression du progressisme chez eux aussi. Espérons que la Suisse demeure ! Le Matin écrit :
Proportion, si elle est avérée, assez intéressante puisque chez nous, le rapport est inverse ! Notre président bien-aimé n’a que 15 % d’intentions de vote, c’est-à-dire de popularité. Officiellement, bien sûr, il serait à 36, autant dire qu’il est réélu dans un fauteuil dès le 1er tour. Ce que Dupont-Aignan ne croit pas...
« Mon petit doigt me dit qu’on peut sortir Emmanuel Macron dès le premier tour... »
Le sondage pas très russophobe
Quelque 83 % des Russes approuvent l’action de Vladimir Poutine, gagnant douze points par rapport à février, selon l’enquête publiée jeudi, par l’institut russe indépendant Levada, dont c’est le premier sondage depuis le début de l’offensive en Ukraine. Seuls 15 % des Russes disent ne pas approuver l’action du président (–12 % en un mois) et 2 % sont sans opinion.
À Moscou, la vie suit son cours, et c’est du BFM TV !
Restons dans la consommation, pas de sodas, mais de gaz, avec la question de l’approvisionnement russe. On en apprend de belles :
Ukraine : l'Allemagne et la France se préparent à un éventuel arrêt des importations de gaz russe.
Tout cela pour satisfaire le guignol ukrainien alors que lui-même s’approvisionne en gaz russe et perçoit l’argent des gazoducs qui passent par l’Ukraine.— Rive Gauche (@RGauche) April 1, 2022
Et c’est là qu’intervient le géant de la chimie, le groupe allemand BASF : le patron du numéro un mondial de la chimie a prévenu (les vrais dirigeants européens, Scholz et Leyen, tous deux allemands, comme par hasard) que si les livraisons de gaz russe étaient coupées, puisque le couple franco-allemand ne veut pas payer ces importations en roubles (ce qui peut s’arranger bancairement, mais devant le petit peuple, on fait les fiers), alors ce serait une catastrophe économique du niveau de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Autant dire un retour à l’âge de pierre, et des pierres des ruines de Berlin. Et ça, c’est nein du côté allemand, le grand patronat étant (presque) seul décideur à bord. Sous Merkel, par exemple, c’est lui qui a demandé d’ouvrir les vannes des « réfugiés », cette main d’œuvre ultraprofitable pour le Gross Kapital. Et tant pis pour la montée du populisme, le Kapital sachant très bien (comme la banque Rothschild avec les 3 révolutions françaises du XIXe siècle) s’accommoder de tous les changements politiques.
Le Dessous des cartes a consacré une petite émission à la puissance allemande en temps de guerre :
Conclusion : la diplomatie de vitrine est une chose, le Deutsche Mark, pardon, le Deutsch Euro, en est une autre.