Il faut être clair : 1) Les gens qui s’abaissent au propre comme au figuré à ramper sous le volet en fer d’un magasin la bave aux lèvres dans le seul but d’être les premiers à mettre la main sur un produit de consommation et qui se comportent comme on le voit ici ne sont que des animaux humains. Point. Et il faut les exploiter car ils ne servent qu’à ça et ont été préparés pour ça, je le dit comme je le pense. Ces individus pathétiques n’ont pas plus de dignité qu’ils n’ont d’amour-propre ou de fièrté, il est aussi vain qu’inutile de tenter de les éduquer ou de les éveiller car il ne font pas partie de l’humanité avec un grand H. Ce ne sont que des moutons, des robots programmés à faire fonctionner la société de consommation, ils sont la "nourriture" dont se repait le monde du commerce, ils sont le produit d’un élevage social qui à fait d’eux des animaux domestiques drèssés et conditionnés à consommer. Le pire c’est que la plupart cherchent à se procurer des produits dont ils n’ont pas réellement besoin mais qui pensent-ils, leur assureront un certain confort mental et un statut social. Quand on voit ces images, faut-il s’étonner des stratagèmes utilisés par la grande distribution pour induire les gens à la consommation ? Peut-on blâmer une enseigne quelconque d’infantiliser les gens dans le but dans faire des consommateurs toujours plus avides ? Non. Ils ont déjà la matière première : une masse de gloutons irresponsables et sans force intérieure.
2) Je voulais également souligner que les mots ont un sens et ne sont jamais uilisés au hasard. Pour illustrer mes dires ci-dessus, ces gens mais plus généralement l’ensemble de la population dont je fait aussi partie n’est qu’une variable d’ajustement, un stock (comme dirait Kouchner), mieux : une ressource. D’ailleurs ne parle-t’on pas dans le monde du travail de "ressources humaines" ? C’est exactement comme ça que nous sommes tous considérés, comme une simple ressource humaine. Il n’y a pas de second degré qui tienne, c’est à prendre au pied de la lettre. Dans cette optique, qu’on veuille bien considèrer l’expression "pouvoir d’achat". C’est clair non ? Voilà le seul pouvoir qui est octroyé à la populasse, le pouvoir d’acheter. Les moutons sont subjugués par cette expression car elle comporte le mot "pouvoir" qui agit comme un programme mental.
Répondre à ce message