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La réponse russe à l’agitation arctique

L’activité militaire croissante de Russie dans la région arctique – c’est la réponse aux actions des États occidentaux. Moscou est obligé de prendre ces mesures pour défendre ses intérêts géopolitiques. Si la Russie ne renforce pas sa puissance dans la région maintenant, elle aura du mal à suivre les rythmes de la militarisation de l’Arctique des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN, notent les experts.

La cause de « l’agitation arctique » est claire : la fonte des neiges non seulement ouvre l’accès aux réserves énormes des hydrocarbures et d’autres ressources naturelles, mais aussi à la Voie maritime du Nord, la voie la plus courte de l’Europe en Asie. Seulement, la rivalité peut nuire à la mise en valeur de ces richesses, croit le vice-directeur du Conseil sur la politique étrangère et la défense Dmitri Souslov.

Il faut se préparer à l’escalade artificielle des tensions en Arctique et une certaine course aux armements. C’est une tendance assez déplorable, puisque dans le cas présent, il est question de ressources non explorées, nous ignorons leur quantité. Même si elles y existent, leur mise en valeur est actuellement très chère et non justifiée économiquement. Les parties devraient dépolitiser leurs relations en Arctique, coopérer.

Malheureusement, le Centre Arctique de recherche et de conception, créé récemment par Rosneft et ExxonMobil, est un des exemples peu nombreux de coopération dans la mise en valeur des richesse du nord. La tendance principale pour le moment, c’est le renforcement de la tension près des frontières russes du nord. Sous le prétexte des « opérations humanitaires », les troupes de l’OTAN mettent au point les objectifs militaires – le minage des plans d’eau maritimes, le contrôle de l’espace aérien et le débarquement des troupes parachutées sur le littoral. Donc, avant que l’opposition arctique ne tourne en dialogue arctique, la Russie devra fortifier ses positions dans la région, croit le chef du Conseil social auprès de la commission militaire et industrielle du gouvernement russe Mikhail Khodarenok.

Actuellement, des pays assez éloignés de l’Arctique, comme la Chine, manifestent un grand intérêt pour cette région. La Chine se dit « un pays pré-arctique ». Le Conseil arctique reçoit des nouveaux « observateurs » qui insistent sur l’attribution à cette région du statut international – par analogie avec l’Antarctique. Mais la Russie a le territoire le plus long baigné de mers arctiques. Moscou a des intérêts commerciaux, économiques, énergétiques, militaires et politiques en Arctique - même en comparaison avec les autres pays « arctiques » - le Danemark, le Canada, les États-Unis. Et elle n’a pas l’intention de sacrifier ses intérêts.

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