Mise au point au 12 mars 2011 : dans un article publié dans Marianne, le Général Roudeillac conteste avoir tenu les propos rapportés dans cet article, alors qu’ils ont cependant été publiés dans un commentaire du Figaro (lien en fin de page) et sur le blog Chemin de Mémoire de Parachutistes (dans une page qui se trouve toujours dans le cache de google, mais qui ne semble plus être sur le blog).
J’ai posé des questions au Général Roudeillac, lorsqu’il m’a contacté pour me demander ce correctif, et je n’ai reçu aucune réponse de sa part. Bien qu’il n’ait pas souhaité répondre à mes demandes d’éclaircissement, je lui présente toutes mes excuses s’il n’est pas l’auteur des mots qui lui sont attribués dans le commentaire du Figaro et le blog Chemin de Mémoire de Parachutistes et l’article de Drzz.fr.
Très franchement, je ne me vois pas me lancer dans une longue enquête pour tenter de comprendre "qui a dit quoi et où et qui n’a pas dit quoi et pourquoi et qui a dit quoi qu’il ne veut plus dire et pourquoi" ! Donc je vous prie de tenir les propos attribués ici au Général Roudeillac comme venant "d’une source non confirmée", propos qui, vous le remarquerez cependant, sont en parfaite cohérence avec la déclaration de Claude Guéant, qui a critiqué l’"imprudence coupable" des deux personnes enlevées, et celle du chef d’état-major des armées, Jean-Louis Georgelin, qui parle lui des deux "individus".
Le 30 décembre 2009, deux militants de gauche, accessoirement journalistes à FR3, se rendent sans protection dans une zone à risque contrôlée par les taliban, pour "assurer les talibans de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte".
C’est le scandale médiatique que dénonce une source non confirmée le Général de division D. Roudeillac, Saint Cyrien, commandeur de la Légion d’Honneur et de l’Ordre National du Mérite, autour de la capture des journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier.
"LES DEUX JOURNALISTES DE FR3 N’ÉTAIENT PAS EN REPORTAGE QUAND ILS ONT ÉTÉ ENLEVÉS. LEUR AVION LES ATTENDAIT, LE REPORTAGE ÉTAIT TERMINE !" hurle le général la source non confirmée dont le témoignage a été censuré par l’AFP et par l’ensemble des médias.
"Les deux "touristes" farfelus irresponsables sont partis faire du militantisme politique à titre personnel dans les montagnes Afghanes, de leur propre initiative, une fois leur reportage avec l’armée terminé !!" ajoute Gérard Liebenguth, Président Amicale Nationale du 22°BCA et des Troupes de Montagne.
Gérard Liebenguth : "Et pendant ce temps les médias nous bassinent sans arrêt avec leurs deux abrutis prisonniers volontaires à qui les professionnels sur place avaient vivement conseillé de ne pas aller dans les montagnes afghanes."
Gérard Liebenguth : "Une initiative, qui plus est, totalement personnelle et irresponsable, puisque prise après leur reportage réalisé (et non dans l’exercice de leur travail donc, comme le déclarent abusivement leurs collègues de fr3 et des JT (en toute désinformation délibérée)"
L’Elysée était parfaitement informée de la faute coupable des deux gauchistes.
Le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, a critiqué leur "imprudence coupable", tandis le chef d’état-major des armées, Jean-Louis Georgelin, très irrité de devoir engager la sécurité de ses troupes pour les deux irresponsables couverts par les médias, annonce au micro d’Europe 1 le coût des opérations de recherche. "Nous avons déjà dépensé plus de 10 millions d’euros dans cette affaire". "Je donne le chiffre parce que j’appelle à la responsabilité des uns et des autres". On sent, dans sa déclaration, qu’il brûle de lâcher le morceau. Contraint par sa hiérarchie, il ne pourra en dire plus. Il ne pourra pas dire que les deux hommes n’étaient pas les journalistes en opération qu’on nous a présenté au moment de l’enlèvement, mais "ces deux personnages".
"J’en appelle à la responsabilité de chacun" par Europe1fr
Gérard Liebenguth, lui, met les pieds dans le plat, et raconte. (Vous remarquerez que Mediapart, grand défenseur de la liberté d’expression à géométrie variable, si prompt à dénoncer les "affaires" du gouvernement, est resté bien silencieux, ainsi que l’ensemble du métier - corporatisme de la presse trotskiste oblige).
Gérard Liebenguth : "(c’était une) excursion perso, au lieu de reprendre leur avion prévu, en préférant prendre des pseudos guides, plus cupides que compétents, au lieu de ceux, plus éprouvés et surs, que leur avait fournis l’armée. Excursion politique et non journalistique, puisque au seul motif idéologique gauchiste qu’ils avaient manifesté. Une irresponsabilité qui a déjà coûté fort cher en recherches sur place, avec la mise en danger de militaires et équipages d’aéronefs ayant effectué des recherches en zone à risques les jours qui ont suivi leur disparition !!, comme déjà rapporté par des éléments de l’armée de l’air sur place, ayant du participer aux recherches de ces imbéciles irresponsables !!"
Général (2S) Roudeillac Source non confirmée : "Je crois que cet incident mériterait d’être porté à la connaissance du plus grand nombre. Malheur à celui qui montre du doigt la partialité des médias !!"