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La justice russe dissout l’ONG Mémorial, au grand dam de l’UE et des médias atlantistes

La Cour suprême russe a ordonné la dissolution de l’ONG, accusée d’avoir violé à plusieurs reprises les obligations relatives à son statut d’« agent de l’étranger ». Memorial dénonce pour sa part une décision « injuste » et « malfaisante ».

 

Ce 28 décembre, la Cour suprême de la Fédération de Russie a ordonné la dissolution de l’ONG Mémorial. Cette organisation, qui entend perpétuer la mémoire des violations des droits de l’homme dans le passé et défendre ces droits aujourd’hui, est classée en Russie parmi les « agents de l’étranger ». Elle perçoit depuis 2016 des fonds d’organisations étrangères, selon la justice russe.

 

Le procureur accuse Memorial d’être payée pour déformer l’histoire

Le Parquet général de Russie avait formulé une demande de dissolution de Memorial International – structure centrale de Memorial – pour non-respect des obligations découlant de ce statut.

En Russie, les entités ou individus considérés par la justice comme « agents de l’étranger » doivent, selon une loi de 2012, s’enregistrer auprès des autorités, effectuer des démarches administratives régulières et signaler clairement ce statut dans leurs publications, sous peine d’amendes ou d’interdictions. Une mesure visant, selon les parlementaires qui l’ont votée, à garantir pour les citoyens russes la transparence sur ces organisations.

Devant la cour ce 28 décembre, le procureur Alexeï Jafiarov a accusé Memorial, sous couvert de l’objectif de « perpétuer la mémoire historique », de « déformer la mémoire historique, principalement sur la Grande Guerre patriotique », nom donné en Russie à la Seconde Guerre mondiale. Selon lui, l’ONG ambitionne de « créer une image mensongère de l’URSS en tant qu’Etat terroriste ». Il a en outre accusé Memorial de chercher à « blanchir et réhabiliter des criminels de guerre nazis qui ont le sang de citoyens soviétiques sur les mains [...] probablement parce que quelqu’un paye pour cela ».

 

Une décision qui « renvoie la Russie à son passé », selon la défense

« La décision est de liquider Memorial International et ses antennes régionales », a pour sa part commenté l’ONG sur Telegram, alors que l’avocate de la défense, Maria Eïsmont, a qualifié cette mesure de « malfaisante » et « injuste ».

« Liquider Memorial International renvoie la Russie à son passé, et accroît le danger de [nouvelles] répressions », avait affirmé cette dernière devant la cour.

L’organisation a assuré qu’elle trouverait des « moyens légaux » pour continuer son travail. « Mémorial, ce n’est pas une organisation, ni même pas un mouvement social. Mémorial, c’est un besoin des citoyens de Russie de connaître la vérité sur son passé tragique, sur le sort de plusieurs millions de personnes. Et personne ne pourra "liquider" ce besoin », a assuré l’ONG dans un communiqué.

 

Paris et le Conseil de l’Europe montent au créneau

En raison notamment de l’aura dont elle jouit — Memorial a en effet été créé en 1989 par des dissidents soviétiques, dont le prix Nobel de la Paix Andreï Sakharov — l’ONG a reçu le soutien de nombreuses chancelleries occidentales, promptes à commenter les décisions de la justice russe.

Paris a ainsi déploré ce 28 décembre une « terrible perte pour le peuple russe », tandis que la secrétaire générale du Conseil de l’Europe, Marija Pejčinović Burić, a évoqué une « nouvelle dévastatrice pour la société civile », dans un communiqué.

« La Fédération de Russie semble s’éloigner davantage de nos normes et valeurs européennes communes [...] Aujourd’hui marque un jour sombre pour la société civile de la Fédération de Russie », a-t-elle ajouté.

Avant même cette décision, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits humains était lui aussi monté au créneau, appelant à l’arrêt des poursuites contre Memorial.

 

Les « agents de l’étranger » : un enjeu pris au sérieux par les autorités

Une autre branche de Memorial, le Centre de défense des droits humains de Memorial, fait l’objet d’une demande de dissolution du Parquet. Les faits qui lui sont reprochés sont similaires, mais cette entité est en plus accusée d’avoir fait l’apologie d’« activités extrémistes et terroristes » en publiant une liste de détenus présentés comme des prisonniers politiques, parmi lesquels se trouvaient des membres d’organisations interdites en Russie.

Ces accusations sont fermement niées par les intéressés. Ilia Novikov, l’un des avocats du Centre de défense des droits humains de Memorial, avait exprimé sa sidération lors d’une audience préliminaire au procès : « Si nous débarquions de l’année 2000, nous aurions pu dire qu’il s’agit d’une farce [mais] c’est la réalité en 2021. »

De leur côté, les autorités russes prennent très au sérieux la menace que représentent selon elles les financements étrangers dont bénéficient certaines ONG opérant sur le territoire national. Outre la loi de 2012, un autre texte adopté en 2015 prévoit que « l’activité d’une organisation non gouvernementale étrangère ou internationale, représentant une menace pour les fondements constitutionnels de la Fédération de Russie, la capacité de défense du pays ou la sécurité du gouvernement, puisse être reconnue indésirable ».

En avril dernier, alors que 12 nouvelles organisations avaient été déclarées « indésirables » dans le pays, le procureur général Igor Krasnov avait dénoncé les tentatives venues de l’étranger « d’influer sur la situation sociale et politique du pays ».

La Russie résistante, sur E&R :

 






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50 Commentaires

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  • « la secrétaire générale du Conseil de l’Europe, Marija Pejčinović Burić, a évoqué une nouvelle dévastatrice pour la société civile. La Fédération de Russie semble s’éloigner davantage de nos normes et valeurs européennes communes »

    Lesquelles valeurs ?? Lgbtq+crifpfizergatesepstein.... ????
    La Russie n’en veut pas ! Et bon débarras !

     

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  • #2873354

    1) D’un côté je comprends Poutine, il veut empêcher les ingérences de puissances étrangères, et il a raison. Cela rappelle que le parlement polonais a récemment voté une excellente loi qui restreint les investissements étrangers dans les médiats. Cela concerne la chaîne de télévision polonaise TVN24, propriété de l’entreprise américaine Discovery. Discovery est dirigée par Robert Miron (Chairman) et David M. Zaslav (President and CEO), tous deux appartenant à une communauté que l’on connait bien. On aurait besoin d’une telle loi en France. Cela rappelle aussi JFK qui en 1963 voulait enregistrer l’AZC en tant qu’agent étranger. Après l’assassinat de JFK, cette procédure fut enterrée. La division de lobbying de l’AZC, l’American Israel Public Affairs Commitee (AIPAC) est devenue depuis le groupe d’intérêts le plus puissant dans la vie politique américaine (Source : Laurent Guyénot, Qui a maudit les Kennedy ?).
    2) D’un autre côté la décision de fermer Mémorial est très inquiétante car elle montre que Poutine, et ceux qui dirigent la Russie avec lui, veulent masquer les crimes des soviets, et surtout ne pas désigner QUI étaient les gens qui ont tué 30 ou 40 millions de Russes. Cela montrerait que contrairement aux apparences, rien n’a changé, les mêmes sont toujours au pouvoir, oligarques ou Etat profond (les espions du KGB étaient en grande majorité juifs). Cela donnerait raison au transfuge Anatoli Golitsyn qui disait que la Russie avait un plan à long terme, un plan mondialiste.

     

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    • c’est assez comique de lire que l’actuel gouvernement polonais ne veut pas de l’influence américaine dans ses médias, alors qu’en matière de défense et de politique étrangère, il est totalement aux ordres de Washington et de l’ OTAN

       
    • D’accord avec vous, Peter29910.

      Ma solution est de favoriser une opposition modérée.

      Je reprends l’idée du patronat allemand qui a favorisé des syndicats modérés.
      C’est différent du patronat français qui a rejeté ou ignoré les syndicats. Cela a fait émerger des syndicats brutaux et stupides. Les patrons français les ont alors arrosé d’argent et de privilèges pour les corrompre, ce qui les a amadoué. Mais ce n’est pas bon pour la société.
      Il faut une opposition intelligente.

       
    • @renef
      En Allemagne les syndicats actuels sont modérés parcequ’ achetés aussi. Ça donne un marché du travail extrêmement dur avec les emblématiques " jobs à 1 € ". Tu crois que tes congés payés, retraites par répartition, sécu sociale etc... ont été obtenus par des syndicats conciliants ? Non, ils l’ont été par une grève
      générale acharnée d’un mois (1936) et la menace d’une nouvelle grève exercée sur le patronat ( très affaibli car largement mouillé dans la collaboration) en 1946.

       
  • La bande à Soros n’est pas contente .Sautez en l’air ça fait du bien.

     

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  • Si cet ONG était aussi propre qu’elle le proclame, elle aurait simplement pu dire d’où proviennent ses fonds pour son fonctionnement.
    Si elle ne l’a pas fait, c’est qu’il y a anguille sous roche !
    Cette anguille s’appelle t-elle Soros ou National Endowment for Democracy (NED) ?

     

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  • #2873409

    l’ONG Mémorial des espions mercenaires et des barbouzes, des nervis
    et aussi et surtout des révisionnistes maquillant et travestissant l’histoire
    et qui sont tous à la solde des mondialistes impérialistes US et de l’Otan

     

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  • Je souhaite l’éternité à la Sainte Russie et à tous les pays qui pourraient s’en inspirer. Pays d’hommes, de transcendance, de culture, de force, d’abnégation... pays solide qui saura toujours rayonner et avoir son mot à dire

     

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  • Les mêmes, ici qui vous vendent de l’antinazisme, facile puisque vaincus, vous vendent là-bas du pro nazisme ... Énorme, QUI donc est derrière tout cela ?!

     

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  • "La grande guerre patriotique ". Il veut parler des viols de masse de toutes les allemandes de 7 à 77 ans ?

     

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    • non, des 30 millions de soviétiques tués par l’idéologie du Lebensraum et des Untermenschen.

       
    • Vous connaissez une seule guerre de l’époque qui n’ait pas été accompagnée d’horreurs et de crimes ?

       
    • @electhor. Oui ! Les armées allemandes n’ont jamais été accusées de viols !

       
    • Fredo, tu devrais nous parler des 20 millions d’Allemands morts, déportés et assassinés après 1945 ! La guerre d’extermination s’est continuée bien après la capitulation de l’Allemagne et sans traité de paix signé par les " vainqueurs " !

       
    • @alfred. Tu dois être content alors ! nous avons maintenant l’idéologie du covid et de l’injection obligatoire et des expériences médicales à l’échelle de la planète ! Tu croyais faire partie du camp du bien qui s’est partagé le monde à Yalta ?

       
    • @anonyme
      Tu crois que tes nazis c’était pas le même camp du "bien" qui règne actuellement ?
      Penche toi sur leur financement : grandes firmes US qui avaient racheté toute l’industrie allemande dans les années 1920 : Ford, General Motors, Dupont de Nemours etc ...et qui nous dominent plus que jamais.
      Et pour la France de Vichy financée par nos maîtres actuels : Renault, Loreal, Lesieur, Lafarge...
      Tu vis dans quel monde imaginaire ? Je te conseille les livres, conférences ( en clips YouTube) de Lacroix-Riz, précisément détestée par notre système politique/médiatique " du bien " car elle fouille tout son passé pro nazi ( et anticommuniste comme tous nos médias, programmes scolaires qui encensent le capitalisme , géniteur des Nazis, Fascistes etc..). Tu peux commencer par son clip sur la guerre d’Espagne...très éloquent. Et pour la France de Vichy : "le choix de la défaite " (livre/ clips).

       
    • #2874188

      James Pool (Who Financed Hitler ?) a montré que des dons petits et moyens firent l’essentiel du financement du N.S.D.A.P. (quant au Warburg supposé avoir financé l’ascension d’Hitler, il n’a jamais existé ; Sutton, à l’œuvre de qui se réfèrent ceux qui cherchent ce fantômatique Warburg, soutient que dès la révolution bolchevique l’U.R.S.S. fut financée par les capitalistes).

      En revanche Georg Strasser (principal d’Hitler dans le N.S.D.A.P.) aurait été financé par un certain financier Paul Silverberg.

      Tout le potentiel de guerre soviétique vint des capitalistes : les usines qui fabriquèrent cent mille chars pour l’Armée rouge en 41/45 étaient l’œuvre du capitalisme (Ford notamment) ; Carden-Lloyd et Vickers avaient préalablement vendu à l’U.R.S.S. les connaissances techniques pour produire ces chars ; les T-26 étaient des Vickers ; les BT étaient des chars Christie et les T-34 en étaient les descendants ; les moteurs d’avion soviétiques étaient des moteurs français et américains ; l’automobile type de lArmée rouge (GAZ A) était une copie sous licence (Ford type A), comme sa remplaçante (GAZ 67) n’était qu’une copie de la jeep ; les principaux (et fort bons) camions de l’Armée rouge (GAZ AA, GAZ AAA, GAZ MM) étaient des Ford sous licence.

      Les infrastructures même de l’U.R.S.S. n’auraient jamais pu encaisser une guerre moderne sans le dévoloppement qu’y avait apporté le capitalisme anglo-saxon.

      Qui est responsable de la mort de quarante millions de Russes et autres civils d’Europe orientale, victimes de l’idéologie soviétique ?

      États-Unis : moins de 20 000 viols en Europe (pour deux millions d’hommes).
      Union soviétique : huit millions de viols (en Allemagne et dans les pays, la plupart slaves, d’Europe orientale et centrale).

      Et qui fut responsable des décisions qui menèrent à la guerre puis à la défaite de 40, sinon ceux qui avaient dirigé la France (Blum jusqu’en 1938, Daladier ensuite, donc le Front popu que blanchit Lacroix-Riz pour désigner des boucs émissaires) ?

      Tandis que des communistes sabotèrent l’armement de l’armée française.

      Tant que de grands bourgeois prétendant innocenter « frérot » Herriot seront des chefs communistes, le populo les verra défendre leurs frères de classe.

       
    • @ Anonyme
      En 1922, un dollar vaut 4 millions de marks. Les grandes firmes américaines rachètent à vil prix des pans entiers de l’industrie allemande : Ford, General Motors, ITT , IBM, General Electric, Dupont de Nemours...détiennent désormais une grande part des actions Opel, Fockewulf etc...ils fabriquent camions, chars, avions de l’armée allemande (Standard Oil formera un cartel avec Shell et BP qui se changera de fournir le carburant ) - Voir le dossier complet sur le sujet dans Historia de septembre 2002 ( téléchargeable sur leur site) par P.Abramovici, historien spécialiste de l ’ anticommunisme.
      Le cas de l’URSS est différent , il n’est pas question, ici, d’investissement étranger. Pour rattraper les 100 ans de retard causés par le régime tsariste ( dixit J.Staline), des professionnels venant de Ford, Siemens ou
      General Electric ont été recrutés et en particulier Albert Kahn l’architecte industriel d’ Henry Ford ( qui lui était anti communiste fanatique et national socialiste). La firme de Kahn a construit 570 installations industrielles, en particulier l’usine de Stalingrad qui produisait les T34.
      Quarante millions de morts à cause des soviétiques ? C’est ton chiffre, chacun peut donner sa version car le sujet est une véritable bouteille à encre. Consulte Wikipedia " répression politique en Union Soviétique ", chapitre " pertes humaines " , c’est seulement une bataille d’historiens : estimations entre 600 000 et 60 millions . Belle fourchette, chacun y trouve son bonheur.
      Encore mieux : Wikipedia du " livre noir du communisme " ,la "référence" de l’anticommunisme grand public, les différents auteurs (!) renient cet ouvrage car leurs chiffres (nombre de victimes) ont été manipulés (augmentés) par le directeur S.Courtois !
      Ils l’accusent ausi d’avoir imputé des millions de morts à l’idéologie communiste de certains pays alors qu’elle n’est pas la cause :
      c’est facile , par exemple , à cause des famines, dans le monde capitaliste actuel, il y a 9 millions de morts par an : en 10 ans on approche des 100 millions de morts de famine causés par le capitalisme. Sur le sujet, lisez "le livre noir du capitalisme ", complément indispensable au livre de Courtois .
      La question des viols...les chiffres sont encore plus faciles à manipuler ( quelles preuves ?).
      Sur Blum, Sfio ...c’étaient les pires collabos, ils ont voté les pleins pouvoirs à Petain après avoir refusé de soutenir les Républicains espagnols (d’où rupture avec le PC ).

       
    • #2874534

      … Strasser, principal opposant à Hitler au sein du N.S.D.A.P.

      Rappel : c’est l’U.R.S.S. qui a permis à l’Allemagne d’obtenir les connaissances techniques nécessaires à la conception de blindés modernes.
      Walter J. Spielberger, Die Panzer-Kampfwagen I und II und ihre Abarten, Stuttgart, Motorbuch Verlag, page 28 :



      [En 1931 :] Par l’intermédiaire des Russes il devint possible [à l’Allemagne] de satisfaire à la proposition de se procurer des châssis anglais Carden-Lloyd.
      « Durch Vermittlung der Russen wurde es möglich, den Vorschlag, englische Carden-Lloyd-Fahrgestelle zu beschaffen, auszuführen. »


       
    • #2874673

      Oh, des capitalistes investirent dans des usines existantes, profitant de l’effondrement d’une monnaie : quelle nouvelle ! Vite, que j’aille voir ce qu’en concluent des historiens communistes !

      Et dans les années suivantes ce fut l’Union soviétique qui seule permit à l’Allemagne de contourner le traité de Versailles et de développer clandestinement ses blindés et son aviation militaire (Kama, Lipetsk, les châssis Carden-Lloyd – voir mon commentaire ci-dessus) : ce fut l’U.R.S.S. qui réarma l’Allemagne.

      Je crois volontiers que pour Staline le retard industriel de la Russie était dû au tsar (c’est sûrement vrai puisque la croissance russe avant 1914 était l’une des plus fortes au monde : crédulitè naïve ou partisane ?). Donc l’U.R.S.S. avait « cent ans de retard » industriel.

      Or les usines lui ont été livrées clé en main par le Grand Kâpitâl – et des ingénieurs recrutés chez eux ! et les infrastructures avec ! Mince, on trouve pas ça chez les historiens comlunistes ? Ni le fait que Ford lui-même a fait construire ces usines, et vendu les licences à l’U.R.S.S. (autos, camions…) ? Facile à trouver pourtant.

      40 millions c’est pas mon chiffre. La preuve :



      entre 600 000 et 60 millions .




      Le premier est absurde pour les victimes du communisme en Europe centrale et orientale (au moins deux millions d’Allemands morts dans les expulsions, des centaines de milliers de Soviétiques fusillés sur un seul ordre de Staline en pleine paix, des millions de morts lors de l’Holodomor de 32/33…), donc adoptons le second.

      Plus sérieusement : une guerre est une réalité complexe, et je n’aime nulle part le simplisme, mais si je réponds à un commentaire qui évalue à 30 millions les victimes soviétiques de l’idéologie N.S., ce qui est grotesque (surenchère moderne ; à la fin de l’U.R.S.S. on disait 20½ millions de morts en tout en 41/45, dont les ⅔ militaires, et en plus au moins 2 millions de décès civils dus à l’Armée rouge !), je réponds de même. Qu’on ne me le reproche pas si on ne blâme pas autrui, svp.

      Blum n’a pas voté les pleins pouvoirs à Pétain (mais aurait accepté de lui accorder des pouvoirs dictatoriaux si le Maréchal avait maintenu l’Assemblée).

      Staline a reconnu Pétain ; et les communistes ont saboté l’armement des soldats français en 40. Collabo – Qui ?

      Staline et le Front popu vendirent des armes aux républicains espagnols – Jo exigeant d’être payé en or : pas prêteur…

       
    • débarquement "alliés
      54 000 Normands écrasés sous des bombardements "à l américaine" dixit les pilotes anglais
      16000 allemands tués.
      500 soldats américains pendus pour viols sur les Françaises par les autorités militaires alliées.
      15000 viols répertoriés ( déclarés) par les "alliés" en réalité des dizaines de milliers par les "libérateurs" cf( "la face caché des GI’s) R. LILLY livre interdit aux USA
      URSS 27 millions de tués dont des millions de femmes et d enfant violées. Je rappelle que l immense majorité des allemandes ont soutenu "la guerre totale" “Wollt ihr den totalen Krieg ?
      Des milliers "d Oradour "en urss !par ces braves gars de la Wehrmacht !Les soviétiques ont violé des Allemandes ? certes mais au moins elles ont eu la vie sauve !

       
    • #2874916

      Sur Oradour, il faudrait le courage de Reynouard pour répondre, puisque les lois de la République interdisent d’expliciter ses arguments.

      Rappeler les bombardements alliés, c’est nécessaire puisqu’ils sont méconnus.

      Les livres de Lilly recensent 15 000 à 20 000 viols non en France mais en Europe par les soldats américains (de mémoire, 4 500 en France en un an, soit l’équivalent de plusieurs années de viols de temps de paix pour l’ensemble du pays, à l’époque). L’Armée rouge : huit millions de viols. Cinq millions de femmes soviétiques, polonaises, roumaines, hongroises, tchèques, slovaques, etc, violées par l’Armée rouge. Une orgie.

      Admettons le chiffre de 27 millions : on le comparera aux 60 millions de victimes du communisme !

      Toutefois le dernier chiffre donné pour les pertes soviétiques avant la chute de l’U.R.S.S. était de 20½ millions, dont 7 millions de civils. On peut compter 2 millions de morts dus à la famine de 44, quand l’armée allemande en retraite fit ce qu’on appelait autrefois le gas, qu’aujourd’hui on appelle la terre brûlée ; en 41/42, autant moururent parce que l’Armée rouge déjà avait fait le gas en se retirant.

      La seule famine provoquée par l’U.R.S.S. en 32/33 avait fait 7 millions de morts en un an, soit autant que toutes les pertes civiles soviétiques de la guerre. Et des millions de civils soviétiques moururent après la guerre des déportations perpétrées par Staline se vengeant de l’accueil, trop bon à son goût, que maints peuples de l’Union avaient accordé aux Allemands.

      Deux millions de Soviétiques combattirent pour l’armée allemande.

      Sur 5,1 millions de prusonniers de l’armée rouge, 2,8 millions furent libérés par les Anglo-Sacons et remis à Staline, qui en déporta ou fusilla le plus grand nombre.

       
    • #2875042

      Deux ouvrages à connaître :
      Joachim Hoffmann, La Guerre d’extermination de Staline, 1941-1945 :



      … les soldats de Staline furent souvent poussés au combat par l’arme de la terreur, toute reddition à l’ennemi étant passible de la peine de mort et des représailles impitoyables étant exercées contre les familles des déserteurs. Passant en revue les atrocités commises dans les deux camps, Hoffmann dévoile comment toute une série de crimes soviétiques ont été froidement attribués aux militaires allemands par la propagande de Moscou.




      Dans le même sens, on rappellera aussi que Soudoplatov, qui organisa en U.R.S.S. les guérillas combattant dans les territoires occupés par l’Allemagne, décrivit des unités déposées en planeur dans ces territoires occupés, les guérilleros étant déguisés en soldats allemands, et pillant, incendiant, etc, pour soulever les populations contre l’occupant.

      Les livres de Lilly recensent 15 000 à 20 000 viols non en France mais en Europe par les soldats américains (de mémoire, 4 500 en France en un an). L’Armée rouge : huit millions de viols, en Allemagne, Europe centrale et orientale.

      Le dernier chiffre donné pour les pertes soviétiques avant la chute de l’U.R.S.S. était de 20½ millions, dont 7 millions de civils. On peut compter 2 millions de morts dus à la famine de 44, quand l’armée allemande en retraite fit ce qu’on appelait autrefois le gas, qu’aujourd’hui on appelle la terre brûlée ; en 41/42, autant moururent parce que l’Armée rouge déjà avait fait le gas en se retirant.

      Admettons 27 millions, et comptons 60 millions de victimes du communisme en U.R.S.S. et en Eurppe centrale et orientale.

      La seule famine provoquée par l’U.R.S.S. en 32/33 avait fait 7 millions de morts en un an, soit autant que toutes les pertes civiles soviétiques de la guerre. Et des millions de civils soviétiques moururent après la guerre des déportations perpétrées par Staline se vengeant de l’accueil, trop bon à son goût, que maints peuples de l’Union avaient accordé aux Allemands.

      Deux millions de Soviétiques combattirent pour l’armée allemande.

      Sur 5,1 millions de prisonniers de soviétiques, 2,8 millions furent libérés par les Anglo-Saxons et remis à Staline, qui en déporta ou fusilla le plus grand nombre.

       
    • @ Anonyme
      " who financed Hitler ? ", voici quelques éléments de réponse .
      8 milliards de dollars ( soit 32 milliards de marks) seront investis par les firmes US en Allemagne nazie :
      Opel, entiérement racheté par General Motors, et Ford ( dans ses usines de Berlin, Cologne..) produiront 90% des half-tracks et 70 % des camions de l ’armée allemande. Opel , dans son usine de Russelheim, assemble aussi les avions tel le bombardier Junker JU 88, appareil le plus polyvalent de la Luftwaffe.
      En 1938, la firme ITT acquiert 30 % du fabricant de bombardiers Fockewulf.
      Aprés guerre , le gouvernement américain dédommagera les entreprises US implantées en Allemagne pour les dégats causés par les bombardiers US (!) : ITT/Fockewulf 27 millions de dollars, General Motors 33 millions , Ford 1 million mais aussi 38 millions de francs versés par Vichy , pendant la guerre, pour le bombardement par les alliés de ses usines de Poissy où il fabriquait des camions pour la Wehrmacht.
      Standard Oil associé à Shell et BP participaient aussi à l ’effort de guerre nazi et fournissaient les indispensables carburants.

       
    • Erratum concernant mon précédent commentaire :
      8 milliards de dollars, c’était 3,2 e+16 marks des années 20 ( 8 milliards × 4 millions de marks si l ’on préfère) investis en Allemagne - Voir dossier complet dans Historia n°669 de septembre 2002 .

       
    • #2876232

      Aprés guerre , le gouvernement américain dédommagera les entreprises US implantées en Allemagne pour les dégats causés par les bombardiers US (!)




      Un État qui dédommage ses ressortissants pour les dégâts qu’il a causés : pas de quoi ajouter un « (!) ». Si les bombardiers des capitalistes avaient attaqué l’U.R.S.S. au lieu d’atraquer l’Allemagne, ils auraient pour les mêmes raisons dédommagè les propriétaires américains pour les usines soviétiques où ils avaient des intérêts. cqfd.

      Bien sûr des investissements dans des usines existantes ne sont pas le financement d’un régime, donc la réponse à la question « Qui a financé Hitler ? » est ailleurs (on la trouve dans le livre de Pool : précisément pas les capitalistes ; eux, ils ont financé l’U.R.S.S.).

      Avant que Roosevelt décidât la guerre contre l’Allemagne (1937), celle-ci avait signé des accords avec les géants du pétrole pour échanger les techniques de synthèse de carburant. Chacun estimait faire une bonne opération : ces méthodes onéreuses n’étaient pas rentables et on ne pensait pas que l’Allemagne en tirerait profit. En fait 75 % des carburants allemands furent synthétiques, le reste venant des accords avec la Roumanie.

      Malgré le pétrole roumain (2,2 % de la production mondiale) et le carburant de synthèse, l’Allemagne n’eut jamais assez de carburant, n’étant pas ravitaillée par les capitalistes en pleine guerre. (au contraire de l’U.R.S.S.). Hitler manqua de pétrole, sauf entre 1939 et 1941 (période où Staline lui fournit le carburant pour attaquer les capitalistes).

      Les indispensables carburants furent fournis à l’U.R.S.S. par les États-Unis : les champs pétrolifères de Bakou ne purent être exploités que grâce aux capitaux et savoir-faire des géants pétroliers anglo-saxons. Le kérosène étant plus raffiné, l’U.R.S.S. peina à en produire pour ses avions. Les moyens techniques lui vinrent exclusivement des Anglo-Saxons qui, en outre, fournirent 36 % du carburant de l’aviation soviétique (V.V.S.).

       
    • #2876271
      Le Janvier 2022 à 14:18 par la Realpoloitik, c’est pas la joie !
      La justice russe dissout l’ONG Mémorial, au grand dam de l’UE et des médias (...)

      Et bien sûr ce fut au contraire l’U.R.S.S. qui réarma l’Allemagne ; notre stalinolâtre lui-même avait d’ailleurs estimé que la fourniture de châssis Carden-Lloyd prouvait que les capitalistes avaient réarmé l’Allemagne, alors que justement les capitalistes avaient refusé de les fournir à l’Allemagne, mais les avaient vendu à l’U.R.S.S., et que ce fut l’U.R.S.S..qui, clandestinement, en revendit quelques uns à l’Allemagne.

      Ce qui pour Jean prouvait le réarment de l’Allemagne par les capitalistes prouve donc en réalité, selon ses propres critères, que ce fut l’U.R.S.S. qui réarma l’Allemagne, et les capitalistes qui armèrent l’U.R.S.S.

      Merci de cet aveu.

       
  • Le passé de la Russie ? Un pays qui a vaincu le nazisme, est allé dans l’espace avant les champions du capitalisme, a formé gratuitement des centaines de milliers de scientifiques, n’a jamais guerroyé autrement que pour défendre ses alliés, etc., etc. ! Qui dit mieux ?

     

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    • Ils sont allés les premiers dans l’espace parcequils ont capturé et fait travailler les meilleurs ingénieurs allemands en 45 ! Sinon ils seraient encore en train de chercher... ! Idem pour les amerloques ! Le bon technologique après guerre (avions à réaction et fusées et missiles) venaient directement de la recherche et ingénieurs Allemands !

       
  • #2873909

    « La Fédération de Russie semble s’éloigner davantage de nos normes et valeurs européennes communes [...] Aujourd’hui marque un jour sombre pour la société civile de la Fédération de Russie », a-t-elle ajouté.

    Mais peut-être qu’il en ont déjà fait l’expérience de nos normes communistes ?

     

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