De plus en plus d’institutions cherchent à vous rendre difficile la simple tâche qu’est de convertir votre capital en liquide.
À l’échelle globale, plus de cinq trillions de dollars de dette ont des rendements négatifs en termes nominaux, ce qui signifie que les obligations s’échangent à taux de rendement négatif, ou que les investisseurs doivent payer pour en être propriétaires.
Et les obligations ne sont pas uniques en leur genre. La Suisse, le Danemark et d’autres pays font payer l’ouverture de comptes de dépôt auprès de leurs banques. En France et en Italie, il est interdit d’effectuer des transactions de plus de 1 000 euros en liquide.
En Louisiane, il est désormais interdit d’acheter des biens d’occasion en liquide. Et ce n’est que le début. La guerre contre l’argent liquide ne devrait que s’intensifier au cours de ces prochaines semaines.
L’idée est simple. Une majorité des entités financières du monde sont insolvables. En conséquence, si de grosses quantités de monnaie digitales étaient converties en liquide, des firmes imploseraient très vite.
C’est vrai pour l’ensemble des banques du monde. L’effet de levier des banques européennes est de 26 pour un. En clair, cela signifie qu’elles ne disposent que d’un euro de capital pour 26 euros d’actifs (achetés grâce à de la monnaie empruntée).