Suite à une mise en demeure de l’avocate des ayants droit de Pierre Desproges, nous avons dû retirer la vidéo.
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Dans la lettre d’Alcuin (moine anglais et conseiller personnel de l’Empereur Charlemagne) à Charlemagne en 798, on trouve cette citation :
« Nec audiendi qui solent dicere, Vox populi, vox Dei, quum tumultuositas vulgi semper insaniae proxima sit », qui se traduit par « Et ces gens qui continuent à dire que la voix du peuple est la voix de Dieu ne devraient pas être écoutés, car la nature turbulente de la foule est toujours très proche de la folie ».
Sur l’abrutissement des masses et des pseudo-élites :
"Les livres [de la Social-démocratie] sont pour les niais et les imbéciles des "classes intellectuelles" moyennes, et aussi naturellement des classes supérieures ; les journaux sont pour la masse. (...)
Seul, en effet, un sot pourrait, connaissant cet énorme travail d’empoisonnement, en condamner la victime." (...)
Car il faut bien se dire que ces hommes dévoyés ne sont que des victimes. Si, maintenant, je m’efforçais de dépeindre en quelques traits l’âme de ces classes "inférieures", mon tableau serait infidèle si je n’affirmais pas que, dans ces profondeurs, je retrouvais encore la lumière ; j’y ai rencontré de rares sentiments de sacrifice, de camaraderie fidèle, d’extraordinaire modération et de réserve pleine de modestie, surtout chez des ouvriers d’un certain âge.
Et bien que ces vertus se perdent de plus en plus dans les nouvelles générations, surtout sous l’influence de la grande ville, il y reste encore beaucoup de jeunes gens chez qui une nature foncièrement saine l’emporte sur les vilenies ordinaires de la vie. Et si ces braves gens pleins de cœur apportent l’appui de leur activité politique aux ennemis mortels de notre peuple, c’est qu’ils ne comprennent pas et ne peuvent pas comprendre toute l’infamie de leur doctrine ; c’est que personne n’a pris la peine de se soucier d’eux ; c’est qu’enfin les entraînements sociaux ont été plus forts que leur première volonté d’y résister. C’est la misère qui, s’emparant d’eux un jour ou l’autre, les a poussés dans le camp de la Social-Démocratie."
Et sur la stratégie de diabolisation :
"Je compris l’infâme terrorisme intellectuel qu’exerce ce mouvement surtout sur la bourgeoisie qui, ni moralement ni physiquement, n’est de taille à soutenir de semblables assauts. La tactique de la Social-démocratie consiste à faire pleuvoir, à un signal donné, une véritable averse de mensonges et de calomnies sur les adversaires qui lui semblent les plus redoutables, jusqu’à ce que leurs nerfs soient brisés, et qu’ils se soumettent à l’odieux, dans le fol espoir de recouvrer la tranquillité."
A. H. (1925)
C’est une question tendancieuse que celle là : démocratie, despotisme ou aristocratie. Je pense qu’il faut lui apporter quelques points non exhaustifs :
ne pas sous estimer le soft power et le conditionnement d’ensemble. Que la démocratie nécessite une éducation maitrisée, recentrée sur des vrais clivages, une certaine maitrise politique.
que le peuple est poussé par l’émotion, la jouissance (consommateurs, légèreté), l’interprétation (voleur d’argent vs gentils immigrés) et l’inconséquence de ses choix sur le global.
qu’un bon système rejette cabales et réseaux voilés, toute oligarchie non déterminé.
que le système de parti est facilement réduit au bipartisme. (Il y a autant qui font le choix A que le choix B par rationalisation).
que se vouloir être électeur élu/privilégié est spécieux, mène sans précaution à l’intérêt des puissants (formation, microcosme) ou on s’éloigne des nécessité du peuple.
qu’il pourrait y avoir plusieurs façon de concevoir l’aristocratie : choix parmi tout le monde, ouverture d’agora..
que la personnification (en simplifiant) se voit souvent d’avantage l’incarnation du national en bon et mauvais (De Gaulle, Monarchies, Bonaparte).
que Chouard propose une forme d’élection par le hasard.
Peut être que tout ça on pourra tirer une synthèse.
Je pense que les synthèse sont par essence réductrices face à ce que peut être dans sa réalité intrinsèque la richesse de l’humain.
Je pense que les propositions d’Etienne Chouard sont pragmatiques en ce qu’elles ne se basent pas tant sur la subjectivité de la valeur considérée comme supérieure de certains individus comparés à d’autres, mais bien sur la valeur globale d’une société, d’un organisme social humain dans ce qu’il se structure naturellement dans un équilibre de complémentarités indissociables de chacun et de tous.
C’est à dire que priment la valeur collective et la gestion réussie de celle-ci à la notion très surévaluée de l’individu, auquel on attribue des valeurs absolues qui feraient par nature de lui l’unique possible dirigeant ou tête pensante d’un groupe.
Cet être étant défini comme en dehors du temps et de la matière ( comme un Dieu) : qui ne vieillit pas , ne change pas, ne se corrompt pas.
La notion d’élite sociale est dans sa pratique usuelle une ineptie de par son concept hors des réalités concrètes que nous vivons au quotidien.
Même si une hiérarchie est nécessaire pour notre fonctionnement, nous nous fions trop facilement à ce qu’elle pourrait laisser supposer : une réelle hiérarchie humaine.
J’en reviens donc à Chouard qui promeut un système qui permet de compenser et contrer en bonne partie cette paresse mentale et morale.
Il ne s’agit non pas du hasard , mais d’une vraie structure qui implique en son sein le progrès et la valeur de chacun, telle une vraie démocratie.
Car il y a postulat, confrontation, sélection(donc aussi une part d’élection), formation, contrôles divers ET tirage au sort.
De fait, cela reste une structure très balisé qui fonctionne en bonne partie sur une considération positive de la capacité de chacun.
Elle permet de d’amoindrir l’écueil collectif très récurrent qui permet à ceux, qui lorsqu’ils se retrouvent avec les clés du pouvoir (du coffre), les gardent pour eux (et leurs familles), quitte à déstructurer au fur-et-à-mesure la foi en soi d’un peuple et en sa capacité à perdurer, ce par une inévitable corruption (trahison) progressive.
C’est en croyant à une véritable hiérarchie intrinsèque que l’on fait le premier pas dans la corruption de l’esprit.
Ce que propose Chouard permet au moins de prévenir un peu mieux ce trait inévitable du caractère humain.
Je vois là du concret, mais pour accepter ce genre d’approche , il faut déjà se sortir de l’esprit de pyramide...
Il arrive parfois que des peuples s’appuient sur la démocratie pour échapper à la domination mondialiste, c’est ce que font les Iraniens, les Vénézueliens ou encore les Islandais, seulement ça reste des cas particuliers voir même des exceptions qui confirment la règle car si un oligarque comme Soros fait autant la promotion de la démocratie c’est sûrement pas pour se tirer une balle dans le pied mais plutôt parce qu’un dominant comme lui sait combien les masses sont de nature suiveuse (comme l’illustre la longue histoire de l’humanité), or face à une oligarchie prête à toutes les extrémités c’est pas l’existence d’une conscience populaire (comme elle a pu s’exprimer lors des derniers référendums européens) qui va compenser cette triste réalité...
Il n’a pas tord...
Cependant, il oublie de poser la question : pourquoi cherche-t-on à abrutir le peuple ?
Et cela va crescendo dans la connerie d’année en année.
C’est étonnant vraiment.
On entend les mêmes rires ici :
http://www.dailymotion.com/video/xl...
On retrouve la même ambiance là :
http://www.dailymotion.com/video/x9...
On reconnait le même discours ici :
http://www.egaliteetreconciliation....
ou dans une autre vidéo récente (que je n’arrive pas à retrouver, si qqn y arrive, merci...) où CB traite un membre EetR de con et parle de démocratie de l’élite, la seule démocratie valable selon lui (voir le commentaire de "zcomme" plus haut)...
La démocratie est-elle la loi du plus grand nombre, comme l’affirme Desproges ?
La seule démocratie valable est-elle celle d’une élite, comme le pense Cohn Bendit ?
La démocratie ceci, la démocratie celà...
Mais au fait, qu’est-ce réellement que la démocratie ?
Avant de se déclarer pour ou contre, ne faudrait-il pas savoir de quoi on parle réellement ?
Pour ça il y a tout le travail d’Henri Guillemin et d’Etienne Chouard, entre autres, mais ces deux-là c’est déjà pas mal.
Essayez de voir le sketch sur les juifs de Desproges sur Youtube ou Dailymotion, bonne chance si vous le trouvez en entier !
Un boulot de dilution a été fait !
La démocratie peut-être bonne lorsqu’elle est au service du bien commun et non lorsqu’elle est orientée vers les individualités et les particularismes ; or le bien commun est l’antinomie du communautarisme, c’est en quelque sorte la dictature de la norme sur les minorités afin de faire émerger une certaine homogénéité. C’est ainsi que la démocratie a fait naître, du moins en France, ce qu’on appelle le modèle assimilationniste. Mais depuis l’avènement des courants libertariens, on revendique facilement une particularité comme un droit en référence aux droits de l’homme. Les français considèrent de plus en plus, comme le fait le modèle anglo-saxon, que le pouvoir doit être un lieu de négociation entre les minorités, il découle naturellement de cela des phénomènes de lobby qui viennent implorer de nouveaux droits au nom de l’égalité.
Tout cela me permet de dire que la démocratie dans un pays non-homogène est non seulement porteuse de germe de frustration pour la majorité, mais aussi d’injustice car dans le modèle qui règne aujourd’hui en France, il n’y a guère de place pour ceux qui n’appartiennent pas à une communauté, le français moyen qui n’est guère habitué à négocier ces droits est toujours largement lésé dans les processus électoraux. Les candidats au pouvoir regardent ainsi la population comme un assemblage d’individus aux étiquettes multiples auxquels on peut donner des gages en fonction des réalités statistiques et des rapports de force inter-communautés : cela s’appelle du clientélisme et c’est le début du règne du chaos.
Ainsi, je pense que la démocratie n’est pas un système de désignation durable à moins qu’on cultive au sein de la population un sens profond du respect de l’autre et du bien commun ; cela implique aussi que les immigrés doivent abandonner une partie de leurs traditions pour se mêler aux autochtones, c’est un processus psychologiquement violent et qui nécessite l’abandon de la bien-pensance compassionnelle ; ce qui n’est assurément pas le cas dans la France actuelle.
Pour finir cette réflexion, je me demande justement si la laïcité est compatible avec la démocratie puisqu’elle est génératrice de divisions et donc participe aux divergences d’opinions dans tous les domaines. La seule façon de vivre une société multi-confessionnelle serait donc le modèle anglo-saxon et c’est bien là le drame ; une société stable n’est-elle pas d’abord basée sur un modèle culturel unique et donc une religion unique ?
Certains n’arrivent décidément pas à voir que rien de bougera tant qu’ils auront les pieds embourbés dans la merde solidifiée de la démocratie, qu’elle soit directe, indirecte, représentative, participative ou gainsbourienne. Une manière pour certains de se la jouer anti-système "dissident" à deux balle sans tout a fait rompre avec le système, preuve qu’il a encore totalement l’emprise sur vous. La démocratie est le système de l’ennemi, inutile d’essayer de le sauver en introduisant de puériles débats techniques, ou de dire qu’il ne faut pas "jeter le bébé avec l’eau du bain" car, en occurrence, le bébé est un démon(-crassie).
E. Chouard, avec tout le respect que j’ai pour lui, est un athée, et sa vision du pouvoir temporel en découle. Voir les choses en profane, en dehors de l’ordre divin, c’est d’emblée se faire le relai de la subversion de l’Adversaire (satan) et s’assurer d’être à côté de la plaque. Même dans la Grèce Antique, la religion jouait un grand rôle vis-à-vis du système politique. Partout et depuis toujours, le pouvoir temporel fut assujettis à l’autorité spirituelle. Seule la contre-civilisation occidentale moderne est tombée dans la monstruosité d’un pouvoir exclusivement humain, légitimé par les droits de l’Homme , tendant vers les bas-fonds de l’infra-humain, orientation logique lorsque l’homme rompt son lien avec Dieu, qu’il lâche le câble de Dieu.
Pape=pontifex=pont entre l’homme et Dieu
Calife=successeur du Prophète (saw), le Prophète (saw) étant le Sceau des Messagers de Dieu .
L’empereur de Chine était désigné comme tant l’intermédiaire entre le Ciel et la Terre, et désigné comme « Fils du Ciel ».
etc, etc ... Partout, il était impensable qu’un guignol dégénéré athée/humaniste puisse venir prétendre au pouvoir au mépris de la Tradition.
De quoi est porteur, transmetteur, représentant un vulgaire "élu" ou "tiré au sort" (soyons fous !) démocrasseux ? Du néant !
Quand un système en est réduit à accepter à son sommet un être inférieur comme Flamby Hollande, la moindre des choses serait de faire le bilan, de prononcer la faillite, et d’envisager autre chose, remettre en question son paradigme. Ceux qui acceptent, et continuent à légitimer le fondement démocratique du pouvoir politique devraient avoir au moins la décence de la fermer physiquement à tout jamais !
Sans trop parler de ma personne, je ne suis jamais allé chercher ma carte d’électeur et je n’ai jamais voté. Au début je ne comprenais pas trop pourquoi, mais il y avait comme une réticence, un dégoût latent, une méfiance inconsciente je crois… aujourd’hui je comprends pourquoi voter n’était pour moi un devoir impérieux, et la situation me révèle à moi-même à quel point j’ai eu raison de ne jamais participer à cet espèce de chambre d’enregistrement des opinions qui ne comptent pour rien.
La situation m’a amené à comprendre que la dimension spirituelle est ce qui manque aujourd’hui ; c’est ce vide qui créé dans la société un certain désenchantement, un certain relativisme, le manque de repères. L’Homme en oubliant Dieu se coupe de son cordon ombilical. Finalement en croyant pouvoir s’occuper de lui-même, par lui-même, pour lui-même, il en vient à s’oublier, car l’Homme ne saurait être lui en ne se définissant que d’après un paradigme matérialiste, c’est à dire en niant en premier lieu l’éclatante immatérialité de son esprit, de son âme.
Jamais aucun chirurgien n’opèrera l’âme, aucun légiste ne dissèquera l’esprit d’autrui : hors le monde actuel se défini par l’atome. Cette conception se retrouve dans la darwinisme, lequel prétend que la matière précède l’immatériel (en disant que nous somme tous issu de poussière d’étoile additionnée au temps écoulé).
Non, l’esprit ne découle pas du corps, car il lui est infiniment supérieur, la capacité d’intelligence en est la preuve. Ce qui nous différencie des animaux ce n’est pas le corps, c’est l’esprit. C’est lui qui nous apporte cette capacité d’aller au-delà de nos sens.
Ce que le corps ne peut pas, l’esprit lui le peut ; mais ce que l’esprit ne peut pas, le corps ne le peut pas non plus.
On ne vit pas dans une "démocratie" quelconque, mais dans un régime libéral capitaliste.
En tant que "pouvoir du peuple" la démocratie n’a jamais existé puisque les cités de la Grèce antique ont été toutes esclavagistes donc seulement 10% de la population (libres et mâles) ont eu le droit d’assisté aux assemblées. Donc si c’est ça l’idéal démocratique - ça s’appelle plutôt une oligarchie et on est en plein dedans...
toujours le même défaut on confond tout volontairement ou par méconnaissance ;il faut faire preuve de dicernement les conditions de la démocratie athéniene ne sont pas l’esclavagisme et le sexisme ,seulement à cette époque le monde entier (connu ) était esclavagiste et sexiste ce n’est pas pour autant que le système de démocratie (tirage au sort ) pratiqué à l’époque était mauvais ,le moyen que tu emplois pour critiquer la réelle démocratie est souvent utilisé par les adversaires tenant du statu quo actuel. de plus le terme oligarchie ne peut pas désigner le système politique de cette époque (voir définition dans un dico)