Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

La cécité de l’Union européenne face à la stratégie militaire des États-Unis

Les responsables de l’Union européenne se trompent complètement sur les attentats islamistes en Europe et les migrations vers l’Union de gens fuyant les guerres. Thierry Meyssan montre ici que tout ceci n’est pas la conséquence accidentelle des conflits au Moyen-Orient élargi et en Afrique, mais un objectif stratégique des États-Unis.

 

JPEG - 29 ko
Le Conseil européen du 23 avril 2015 observe une minute de silence en mémoire des migrants perdus en Méditerranée.

 

Les dirigeants de l’Union européenne se trouvent soudainement confrontés à des situations inattendues. D’une part des attentats ou tentatives d’attentats perpétrées ou préparées par des individus n’appartenant pas à des groupes politiques identifiés ; d’autre part un afflux de migrants via la Méditerranée, dont plusieurs milliers meurent à leurs portes.

En l’absence d’analyse stratégique, ces deux événements sont considérés a priori comme sans relation et sont traités par des administrations différentes. Les premiers ressortent du Renseignement et de la police, les seconds des douanes et de la Défense. Ils ont pourtant une origine commune : l’instabilité politique au Levant et en Afrique.

 

L’Union européenne s’est privée des moyens de comprendre

Si les académies militaires de l’Union européenne avaient fait leur travail, elles auraient étudié depuis une quinzaine d’années la doctrine du « grand frère » étasunien. En effet, depuis de très longues années, le Pentagone publie toutes sortes de documents sur la « théorie du chaos » empruntée au philosophe Leo Strauss. Il y a quelques mois encore, un fonctionnaire qui aurait dû être à la retraite depuis plus de 25 ans, Andrew Marshall, disposait d’un budget de 10 millions de dollars annuels pour mener des recherches à ce sujet [1]. Mais aucune académie militaire de l’Union n’a sérieusement étudié cette doctrine et ses conséquences. À la fois parce que c’est une forme de guerre barbare et parce qu’elle a été conçue par un maître à penser des élites juives étasuniennes. Or, c’est bien connu, les États-Unis-qui-nous-ont-sauvés-du-nazisme ne peuvent préconiser de telles atrocités [2].

Si les hommes politiques de l’Union européenne avaient voyagé un tant soit peu, non seulement en Irak, en Syrie, en Libye, dans la corne de l’Afrique, au Nigeria et au Mali, mais aussi en Ukraine, ils auraient vu de leurs propres yeux l’application de cette doctrine stratégique. Mais, ils se sont contentés de venir parler dans un bâtiment de la zone verte à Bagdad, sur une estrade à Tripoli ou sur la place Maïdan de Kiev. Ils ignorent ce que vivent les populations et, sur requête de leur « grand frère », ont souvent fermé leurs ambassades de sorte qu’ils se sont privés d’yeux et d’oreilles sur place. Mieux, ils ont souscrit, toujours à la requête de leur « grand frère », à des embargos, de sorte qu’aucun homme d’affaire n’ira non plus sur place voir ce qui s’y passe.

 

JPEG - 48.6 ko
Un nombre indéterminé de migrants est mort en Méditerranée. Parfois, les vagues rapportent des corps sur les plages italiennes ou les douanes saisissent une embarcation remplie de cadavres.

 

Le chaos n’est pas un accident, c’est le but

 

Contrairement à ce qu’a dit le président François Hollande, la migration des Libyens n’est pas la conséquence d’un « manque de suivi » de l’opération « Protecteur unifié », mais le résultat recherché par cette opération, dans laquelle son pays jouait un rôle leader. Le chaos ne s’est pas installé parce que les « révolutionnaires libyens » n’ont pas su se mettre d’accord entre eux après la « chute » de Mouammar el-Kadhafi, il était le but stratégique des États-Unis. Et ceux-ci y sont parvenus. Il n’y a jamais eu de « révolution démocratique » en Libye, mais une sécession de la Cyrénaïque. Il n’y a jamais eu d’application du mandat de l’ONU visant à « protéger la population », mais le massacre de 160 000 Libyens, dont trois quart de civils, sous les bombardements de l’Alliance (chiffres de la Croix-Rouge internationale).

Je me souviens, avant que je n’intègre le gouvernement de la Jamahiriya arabe libyenne, avoir été sollicité pour servir de témoin lors d’une rencontre à Tripoli entre une délégation étasunienne et des représentants libyens. Lors de cette longue conversation, le chef de la délégation US a expliqué à ses interlocuteurs que le Pentagone était prêt à les sauver d’une mort certaine, mais exigeait que le Guide leur soit livré. Il a ajouté que lorsque el-Kadhafi serait mort, la société tribale ne parviendrait pas à valider un nouveau leader avant au moins une génération, le pays serait alors plongé dans un chaos qu’il n’a jamais connu. J’ai relaté cet entretien dans de nombreuses circonstances et n’ai cessé, dès le lynchage du Guide, en octobre 2011, de prédire ce qui advient aujourd’hui.

 

JPEG - 35.3 ko
Leo Strauss (1899-1973) était un spécialiste de la philosophie politique. Il constitua autour de lui un petit groupe d’élèves dont la plupart travaillèrent ultérieurement pour le secrétariat à la Défense. Ils formèrent une sorte de secte et inspirèrent la stratégie du Pentagone.

 

La « théorie du chaos »

 

Lorsqu’en 2003, la presse étasunienne a commencé à évoquer la « théorie du chaos », la Maison Blanche a riposté en évoquant un « chaos constructeur », laissant entendre que l’on détruirait des structures d’oppression pour que la vie puisse jaillir sans contrainte. Mais jamais Leo Strauss, ni le Pentagone jusque-là, n’avaient employé cette expression. Au contraire, selon eux, le chaos devait être tel que rien ne puisse s’y structurer, hormis la volonté du Créateur de l’Ordre nouveau, les États-Unis [3].

Le principe de cette doctrine stratégique peut être résumé ainsi : le plus simple pour piller les ressources naturelles d’un pays sur une longue période, ce n’est pas de l’occuper, mais de détruire l’État. Sans État, pas d’armée. Sans armée ennemie, aucun risque de défaite. Dès lors, le but stratégique de l’armée US et de l’alliance qu’elle dirige, l’OTAN, c’est exclusivement de détruire des États. Ce que deviennent les populations concernées n’est pas le problème de Washington.

Ce projet est inconcevable pour des Européens qui, depuis la guerre civile anglaise, ont été convaincus par le Léviathan de Thomas Hobbes qu’il est nécessaire de renoncer à certaines libertés, voire même d’accepter un État tyrannique, plutôt que d’être plongé dans le chaos.

 

L’Union européenne nie sa complicité dans les crimes US

 

Les guerres d’Afghanistan et d’Irak ont déjà coûté la vie à 4 millions de personnes [4]. Elles ont été présentées au Conseil de sécurité comme des ripostes nécessaires « en légitime défense », mais il est admis aujourd’hui qu’elles avaient été planifiées bien avant le 11 Septembre dans un contexte beaucoup plus large de « remodelage du Moyen-Orient élargi » et que les raisons évoquées pour les déclencher n’étaient que des fabrications de propagande.

Il est d’usage de reconnaître les génocides commis par le colonialisme européen, mais rares sont ceux qui aujourd’hui admettent ces 4 millions de morts malgré les études scientifiques qui l’attestent. C’est que nos parents étaient « mauvais », mais nous sommes « bons » et ne pouvons pas être complices de ces horreurs.

Il est commun de se moquer de ce pauvre peuple allemand qui conserva jusque à la fin sa confiance dans ses dirigeants nazis et ne prit conscience qu’après sa défaite des crimes commis en son nom. Mais nous agissons exactement pareil. Nous conservons notre confiance dans notre « grand frère » et ne voulons pas voir les crimes dans lesquels il nous implique. Surement, nos enfants se moqueront de nous…

 

Les erreurs d’interprétation de l’Union européenne

 

- Aucun dirigeant ouest-européen, absolument aucun, n’a osé envisager publiquement que les réfugiés d’Irak, de Syrie, de Libye, de la corne de l’Afrique, du Nigeria et du Mali ne fuient pas des dictatures, mais le chaos dans lequel nous avons volontairement, mais inconsciemment, plongé leurs pays.

- Aucun dirigeant ouest-européen, absolument aucun, n’a osé envisager publiquement que les attentats « islamistes » qui touchent l’Europe ne sont pas l’extension des guerres du « Moyen-Orient élargi », mais sont commandités par ceux qui ont également commandités le chaos dans cette région. Nous préférons continuer à penser que les « islamistes » en veulent aux juifs et aux chrétiens, alors que l’immense majorité de leurs victimes ne sont ni juives, ni chrétiennes, mais musulmanes. Avec aplomb, nous les accusons de promouvoir la « guerre des civilisations », alors que ce concept a été forgé au sein du Conseil de sécurité nationale des États-Unis et reste étranger à leur culture [5].

- Aucun dirigeant ouest-européen, absolument aucun, n’a osé envisager publiquement que la prochaine étape sera l’ « islamisation » des réseaux de diffusion de drogues sur le modèle des Contras du Nicaragua vendant des drogues dans la communauté noire de Californie avec l’aide et sous les ordres de la CIA [6]. Nous avons décidé d’ignorer que la famille Karzaï a retiré la distribution de l’héroïne afghane à la mafia kosovare et l’a transmise à Daesh [7].

 

JPEG - 83.5 ko
La secrétaire d’État adjointe, Victoria Nuland, et l’ambassadeur étasunien à Kiev, Geoffrey R. Pyatt. Dans une interception téléphonique révélée par les partisans de la légalité, elle lui indique vouloir « baiser l’Union européenne » (sic).

 

Les États-Unis n’ont jamais voulu que l’Ukraine rejoigne l’Union

 

Les académies militaires de l’Union européennes n’ont pas étudié la « théorie du chaos » parce qu’elle se le sont vu interdire. Les quelques enseignants et chercheurs qui se sont aventurés sur ce terrain ont été lourdement sanctionnés, tandis que la presse a qualifié de « conspirationnistes » les auteurs civils qui s’y intéressaient.

Les politiciens de l’Union européenne pensaient que les événements de la place Maïdan étaient spontanés et que les manifestants souhaitaient quitter l’orbite autoritaire russe et entrer dans le paradis de l’Union. Ils ont été stupéfaits lors de la publication de la conversation de la sous-secrétaire d’État, Victoria Nuland, évoquant son contrôle secret des événements et affirmant que son but était de « baiser l’Union » (sic) [8]. À partir de ce moment-là, ils n’ont plus rien compris à ce qui se passait.

S’ils avaient laissé la recherche libre dans leurs pays, ils auraient compris qu’en intervenant en Ukraine et en y organisant le « changement du régime », les États-Unis s’assuraient que l’Union européenne resterait à leur service. La grande angoisse de Washington, depuis le discours de Vladimir Poutine à la Conférence sur la sécurité de Munich de 2007, c’est que l’Allemagne réalise où se trouve son intérêt : pas avec Washington, mais avec Moscou [9]. En détruisant progressivement l’État ukrainien, les États-Unis coupent la principale voie de communication entre l’Union européenne et la Russie. Vous pourrez tourner et retourner dans tous les sens la succession d’événements, vous ne pourrez pas leur trouver d’autre sens. Washington ne souhaite pas que l’Ukraine rejoigne l’Union, comme l’attestent les propos de Madame Nuland. Son unique but est de transformer ce territoire en une zone dangereuse à traverser.

 

JPEG - 18.2 ko
Le 8 mai 2007 (date anniversaire de la chute du régime nazi allemand), à Ternopol (ouest de l’Ukraine), des groupuscules nazis et islamistes créent un prétendu Front anti-impérialiste afin de lutter contre la Russie. Des organisations de Lituanie, de Pologne, d’Ukraine et de Russie y participent, dont les séparatistes islamistes de Crimée, d’Adyguée, du Dagestan, d’Ingouchie, du Kabardino-Balkarie, du Karatchaïévo-Tcherkessie, d’Ossétie, de Tchétchénie. Ne pouvant s’y rendre du fait des sanctions internationales, Dokka Umarov, y fait lire sa contribution. Le Front est présidé par Dmytro Yarosh, devenu aujourd’hui conseiller au ministère de la Défense ukrainien.

 

La planification militaire US

 

Nous voici donc face à deux problèmes qui se développent très rapidement : les attentats « islamistes » ne font que commencer. Les migrations ont triplé en Méditerranée en une seule année.

Si mon analyse est exacte, nous verrons au cours de la prochaine décennie les attentats « islamistes » liés au Moyen-Orient élargi et à l’Afrique se doubler d’attentats « nazis » liés à l’Ukraine. On découvrira alors qu’al-Qaïda et les nazis ukrainiens sont connectés depuis leur congrès commun, en 2007 à Ternopol (Ukraine). En réalité, les grands-parents des uns et des autres se connaissaient depuis la Seconde Guerre mondiale. Les nazis avaient alors recruté des musulmans soviétiques pour lutter contre Moscou (c’était le programme de Gerhard von Mende à l’Ostministerium). À la fin de la guerre, les uns et les autres avaient été récupérés par la CIA (le programme de Frank Wisner avec l’AmComLib) pour conduire des opérations de sabotage en URSS.

Les migrations en Méditerranée, qui pour le moment ne sont qu’un problème humanitaire (200 000 personnes en 2014), continueront à croître jusqu’à devenir un grave problème économique. Les récentes décisions de l’Union d’aller couler les navires des trafiquants en Libye ne serviront pas à enrayer les migrations, mais à justifier de nouvelles opérations militaires pour maintenir le chaos en Libye (et non pour le résoudre).

Tout cela provoquera des troubles importants dans l’Union européenne, qui paraît aujourd’hui un havre de paix. Il n’est pas question pour Washington de détruire ce marché qui lui reste indispensable, mais de s’assurer qu’il ne se placera jamais en compétition face à lui, et de limiter son développement.

En 1991, le président Bush père chargea un disciple de Leo Strauss, Paul Wolfowitz (alors inconnu du grand public), d’élaborer une stratégie pour l’ère post-soviétique. La « Doctrine Wolfowitz » expliquait que la suprématie des États-Unis sur le reste du monde exige, pour être garantie, de brider l’Union européenne [10]. En 2008, lors de la crise financière aux États-Unis, la présidente du Conseil économique de la Maison Blanche, l’historienne Christina Rohmer, expliqua que le seul moyen de renflouer les banques était de fermer les paradis fiscaux des pays tiers, puis de provoquer des troubles en Europe de sorte que les capitaux refluent vers les États-Unis. En définitive, Washington se propose aujourd’hui de faire fusionner l’Alena et l’Union européenne, le dollar et l’euro, et de rabaisser les États membres de l’Union au niveau du Mexique [11].

Malheureusement pour eux, ni les peuples de l’Union européenne, ni leurs dirigeants n’ont conscience de ce que le président Barack Obama leur prépare.

Notes

[1] http://www.voltairenet.org/article186404.html

[2] http://www.newyorker.com/magazine/2003/05/12/selective-intelligence

[3] http://www.voltairenet.org/article187224.html

[4] http://www.voltairenet.org/article187295.html

[5] http://www.voltairenet.org/article14101.html

[6] Dark Alliance, The CIA, the Contras and the crack cocaine explosion, Gary Webb, foreword by Maxime Waters, Seven Stories Press, 1999.

[7] http://www.voltairenet.org/article186085.html

[8] http://www.voltairenet.org/article182063.html

[9] http://www.voltairenet.org/article145320.html

[10] Le document est toujours classifié, mais son contenu a été révélé dans « US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop » par Patrick E. Tyler, New York Times du 8 mars 1992. Le quotidien publie également de larges extraits en page 14 : « Excerpts from Pentagon’s Plan : "Prevent the Re-Emergence of a New Rival" ». Des informations supplémentaires sont apportées dans « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » par Barton Gellman, The Washington Post du 11 mars 1992.

[11] http://www.voltairenet.org/article166199.html

 
 






Alerter

16 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #1171850

    L’hégémonie judéo-européenne face au népotisme judéo-américain.

     

    Répondre à ce message

  • #1171950

    L’Union européenne est un cloaque.

    Le moment est venu de créer un Comité de salubrité publique pour nettoyer toute cette merde.

     

    Répondre à ce message

  • Nos soi-disant dirigeants sont de mèches évidemment.
    Toutefois porter la responsabilité d une guerre mondiale n était pas prévu pour cela notre ’’président ’’ et la Merkel essaient de calmer le jeu en Ukraine et ce rendent compte dans quoi ils ont mis la main (baisers pour nos amis de toujours) et que même pour quelques millions et un avenir hypothétiquement radieux à leurs descendance ça craint un brin.
    N écoutant que leurs courage ils ne diront rien à leurs compatriotes respectif en espérant qu ils auront la possibilité d esquiver leur responsabilité et passer le bébé à un autre traître moins scrupuleux comme Manu. Bonne continuation

     

    Répondre à ce message

  • #1171983

    Le meilleur moyen de faire quelque chose de stratégique est de se souvenir des valeurs de l’Occident féodal tel qu’il découle du roman de la Table Ronde : Yvain le Chevalier au Lion (et le Graal).

    Alors prenant conscience du modèle social ET SPIRITUEL solide qui le constitue, la dite Europe pourra se relever de trois siècles de Lumières noires.

    Le moment est plus que déjà venu, sur un plan ésotérique et cosmologique, de REVELER le Mystère de la Fontaine aux Gaulois chrétiens d’une part et aux peuples du monde d’autre part.

    ERIC BASILLAIS

     

    Répondre à ce message

  • #1172074
    Le 28 avril 2015 à 12:40 par Francois Desvignes
    La cécité de l’Union européenne face à la stratégie militaire des (...)

    La théorie du chaos de Strauss est un avatar de la dialectique de hegel et de Marx qui est une dialectique talmudique, judeo-mondialiste qui consiste à organiser une dictature planétaire au profit d’une oligarchie crypto-religieuse, en fait satanique.

    A ce jeu là,(qui perdure depuis la pomme), une poupée en cache toujours une autre et si , aujourd’hui, l’Europe est l’instrument des USA, l’Amérique est l’instrument de son Etat profond et l’Etat profond l’instrument de sociètes secrètes.

    Et sait-on pourquoi ce cirque dure depuis la pomme ?

    Parce que "son inventeur" a partiellement et constamment échoué dans ses entreprises.

    Il gagne toujours et toujours plus mais jamais complètement.

    Et la dernière bataille, il la perdra...complètement.

    Les plans de Satan ne sont pas ceux de Dieu et ceux de Satan ne prévaudront pas sur ceux de Dieu.

    Ce n’est donc pas Obama qui va faire une surprise à l’Europe, c’est le Christianisme qui va en faire une au Pouvoir occulte

    Et cela ni Strauss ni Washnigton ne le voient venir puisqu ils sont "morts".

     

    Répondre à ce message

  • #1172124

    Arrêtons 2 seconde avec l’union européenne ! cette dernière n’est qu’un instrument totalitaire entre les mains du gouvernement américain,du pentagone,de la cia mais surtout des banquiers(bce),en outre elle est composée d’une commission et d’un président non élu,belle démocratie qui nous est offerte.
    L’union européenne,c’est l’assurance de contrôler les nations et leur destin,d’empêcher leur souveraineté et but ultime,de matraquer les peuples.En clair,c’est le maître esclavagiste qui nous domine et nous empêche d’être libre et souverain.

    Tant que l’union européenne perdurera,la crise sera toujours là.Briser cet instrument du mal,c’est briser ses chaînes mais cette tâche sera particulièrement ardue,du fait que tout les dirigeants européens sans exception ou presque(peut être Orban) sont apatrides et fidèles à la monnaie.

    De plus,ces gens sont extrêmement dangereux et ne reculent devant rien pour atteindre leurs funestes objectifs.A la manière de Machiavel,la fin justifie les moyens,peut importe ce qu’il passe,les morts,la faillite,les guerres...

    Si les pays européens se trouvent sous la coupe américaine,c’est parce qu’ils ont fait 2 guerres mondiales parfaitement inutiles pour eux mais bougrement efficace pour les etatsuniens,le complex militaro-industriel et les banques.

     

    Répondre à ce message

  • Mixpanel, le service qui vous fiche, réellement

    Les services d’analyse d’audience, les régies publicitaires, les sites web vous pistent sur Internet. Mixpanel, un outil d’analyse d’audience à des fins marketing, va plus loin et crée des fiches individuelles.

    Un bel exemple de pistage. Do Not Track Me, l’extension de navigateurs internet qui permet de bloquer les espions publicitaires, a récemment ajouté dans sa "liste noire" la société de "tracking" Mixpanel, une entreprise d’analyses statistiques, sur le modèle de Google Analytics.

    Sur son blog, l’éditeur de Do Not Track Me, Abine, décrit le fonctionnement de Mixpanel, et ça fait plutôt froid dans le dos. Mixpanel ne se contente pas de recueillir des infos sur votre navigation, sur vos goûts pour ses clients, à des fins marketing. L’entreprise se targue carrément de réunir des données pour créer des fiches individuelles. Pas des données anonymisées, comme le font la plupart des annonceurs, non : des données individuelles, clairement identifiées.
    "Comprendre ses utilisateurs"

    Sur le site de Mixpanel, qui explique que les sites peuvent désormais "comprendre leurs utilisateurs", on peut lire : "maintenant, vous pouvez rattacher n’importe quel type de donnée à vos utilisateurs, pour savoir exactement qui ils sont et ce qu’ils font". Mixpanel propose un "tableau de bord" aux sites et aux annonceurs, permettant d’explorer des fiches de visiteurs, avec des détails tels que le nom de la personne, son sexe, sa photo, son adresse mail, sa localisation. La société de pistage affirme surveiller 6 milliards de sites web et d’applications mobiles chaque mois.

    Mixpanel surveille les actions des internautes sur le site client : l’ouverture d’un menu déroulant, un "clic" sur un bouton, un produit ajouté au "panier" d’achat, le survol par la souris d’une zone précise du site. Un fil d’activité ("activity feed") permet de connaître la moindre action d’un visiteur donné (ce qu’il a regardé, ce qu’il a commandé), avec en plus, donc, sa photo, son nom, etc.

    La société Mixpanel propose apparemment la possibilité de bloquer ("opt-out") ses cookies. Mais il faut le faire à chaque fois, sur chaque ordinateur utilisé, et selon Abine, cette option ne garantit pas une protection suffisante. Alors, si vous voulez échapper au pistage, autant utiliser Do Not Track Me ou Ghostery, des "anti-traqueurs" qui bloqueront tout cookie, régie publicitaire et système de mesure d’audience.

    Source

    http://www.cnetfrance.fr/news/mixpa...

     

    Répondre à ce message

  • #1172324

    Nos dirigeants ont oublié de faire leur "devoir de mémoire", c’est pas de bol ! Ils pensaient surement que c’était juste un truc bon pour terroriser la populace.

     

    Répondre à ce message

  • #1174028
    Le 30 avril 2015 à 22:05 par ·٭·щargueri†e·٭·
    La cécité de l’Union européenne face à la stratégie militaire des (...)

    ( nonobstant plein de justesse d’analyse )
    Mr Meyssan, vous vous ralliez là au dernier lieu commun, qui devient envahissant : les dirigeants politiques européens ne seraient que des innocents : abusés, inconscients, mal conseillés ou ignorants. Ils font mal mais veulent le bien.
    Ce thème est l’axe unique d’un Sapir, d’un Bourgoin maintenant, et d’autres.
    Or, on ne peut pas valider l’idée d’une clique vicieuse quelque part à Washington, ayant tout pouvoir d’abuser l’ensemble du personnel politique mondial, même allié. Et une armée d’imbéciles aux commandes de tous les pays occidentaux.
    Ça ne tient pas.
    Si nos personnels sont à leur place, c’est qu’ils sont corrompus - on est d’accord - et par là ils ont une conscience certaine, peut être imparfaite, des objectifs de leurs corrupteurs-commanditaires.
    Qu’un Sarkozy joue l’idiot, l’inconscient, le feu follet, il ne faut pas le croire. Quand en politique intérieure, il s’agit d’empaler un Balladur ou un Chirac, tout le monde lui prête un machiavélisme affuté. Et quand il s’agit du même sort mais au sens propre envers un Khadafi, il serait d’un coup devenu idiot et inconscient ?
    On peut certes valider que nombre d’élus ou de fonctionnaires sont des idiots manipulés, balladés par des idéologies, autant que volontairement soumis. Il reste qu’il faut des manipulateurs, ceux qui tirent les ficelles du théâtre de marionnettes.
    La vraie analyse reste à faire ! Etablir le degré de conscience et de complicité de chacun dans les cercles de pouvoir, en Europe.
    Ce n’est pas facile, car un épais voile de secret et de désinformation recouvre la vérité. Mais cette vérité existe, et elle est sordide, mais certaine : toute une couche du personnel dirigeant dans les pays européens oeuvre consciemment et volontairement à la politique dirigée à Washington, et pratique un double jeu assuré par une lourde campagne de désinformation.

     

    Répondre à ce message

  • #1176884

    Depuis son analyse rapide du 11 septembre 2001, l’avis de M. Meyssan m’intéresse toujours autant. Il reste si cohérent que les objectifs de nos "élites marionnettistes" deviennent ridicules.

    L’intérêt des peuples sera, un jour ou l’autre, respecté. Je suis persuadé que le monde serait meilleur sans médias abrutissants. J’ai 40 ans et j’ai seulement l’impression d’apprendre la vraie Histoire du monde. Merci à vous tous, dissidents de tous horizons, de nous éclairer sur tant de sujets importants.

    La majorité des gens veulent rester aveugles je crois. Je m’en rends compte quand je parle autour de moi. Si je parle de Pierre Jovanovic, Alain Soral, Etienne Chouard, Olivier Delamarche, Thierry Meyssan et d’autres ..... Je parle tout seul et c’est vraiment frustrant. Par conséquent, je continue à m’informer. J’écoute de nombreuses vidéos et me rends à la bibliothèque près de mon domicile.

    En parallèle, j’essaie de réunir toutes les pensées de chacun, de synthétiser. Je me forge alors une opinion forte et ancrée grâce à des sources sûres et informations recoupées. Je me sens seul, mais j’avance et je sais qu’un jour, toutes ces connaissances me serviront.

    Merci donc à tous pour votre travail qui mériterait bien plus d’attention. Bonne continuation.

    Philippe (Belgique)

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents