La Syrie ne s’attend pas à une intervention armée de la part des Etats-Unis, a déclaré le vice-premier ministre syrien pour l’économie Qadri Jamil.
"Je pense que le rapport des forces dans l’arène internationale ne permet pas aux Américains de jouer, comme autrefois, le rôle d’un pôle unique. Cela m’autorise à exclure un tel scénario", a déclaré M. Jamil dans une interview à la chaîne de télévision russe Russia Today (RT).
Dans une lettre adressée mardi au président de la commission des forces armées du sénat américain Carl Levin, le chef du Comité des chefs d’états-majors, le général Martin Dempsey, a déclaré que le Pentagone avait conçu un plan de frappes à distance limitées visant l’armée syrienne, ses systèmes de DCA et ses postes de commandement. Selon le général, une telle opération coûterait des milliards de dollars.
D’après M. Jamil, "les Américains cherchent à modifier le rapport des forces et à intimider le peuple syrien pour l’amener à faire des concessions".
"Les méthodes d’intimidation utilisées actuellement par les Américains se révèlent inefficaces. En cas d’agression contre la Syrie, le peuple syrien s’unira pour riposter à l’agresseur", a conclu le vice-ministre.