Carl Bildt, le ministre des Affaires étrangères suédois, a annoncé que son pays allait participer aux opérations militaires au Mali.
« Nous avons reçu une requête en termes généraux de l’ONU et nous voulons y répondre de manière positive. Il pourrait s’agir de quelques centaines [d’hommes], mais pas beaucoup plus que cela. L’intervention française il y a un an a réussi à empêcher la catastrophe. Mais maintenant concentrons-nous sur le maintien de la paix à long terme avec les efforts de l’ONU et de l’Union européenne. Il faut construire énormément, il n’y a pratiquement rien là-bas. Cela implique qu’il y a un coût au démarrage qui est tout à fait significatif pour une telle opération et par conséquent cela vaut véritablement la peine de rester quelque temps. »
M. Bildt a effectué un séjour au Mali et rencontré à Bamako le président Ibrahim Boubacar Keïta. Deux cents soldats d’une unité de reconnaissance et de renseignement (le Underrättelsebataljonen) pourraient être déployés à Tombouctou.
Cinquante autres soldats seraient envoyés en République centrafricaine.
Dans le cadre de la Mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM), Stockholm a envoyé vingt-cinq conseillers militaires.
L’union européenne réclame l’envoi de mille soldats supplémentaires de la part des États membres, afin de soulager le dispositif français et faire face à la montée des tensions dans l’ensemble de la région.
Voir aussi, sur E&R :
« Visite au Mali du ministre allemand de la Défense »