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L’Union européenne va rallier la proposition des États-Unis de mettre en place de nouvelles sanctions contre la Russie dans les domaines de l’énergie, de la défense et de la finance.
Le porte-parole de la Commission européenne, Jonathan Todd, a annoncé que l’Union européenne se prononcerait prochainement sur le détail de ces représailles :
« Il s’agit d’introduction de restrictions à l’égard des services financiers, des livraisons militaires et des technologies à double usage, ainsi qu’envers la fourniture de technologies innovantes pour le secteur énergétique russe. »
L’Allemagne, qui ne souhaite pas voir son économie pâtir de nouvelles mesures anti-russes, prône des sanctions sectorielles. Des voix se sont élevées parmi les corps diplomatique des États du sud de l’Europe, qui craignent que leurs économies, déjà fortement fragilisées par la crise, ne subissent les plus fortes retombées de nouvelles sanctions.
Dans ce contexte de tensions entre le bloc atlantiste et la Fédération de Russie, on apprend que cette dernière a été condamnée par la cour d’arbitrage de La Haye à payer une indemnité de 37 milliards d’euros aux ex-actionnaires majoritaires de la compagnie pétrolière Ioukos, démantelée par Moscou il y a dix ans.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a prévenu que Moscou riposterait en utilisant « toutes les options juridiques disponibles ». M. Lavrov a également commenté le projet de nouvelles sanctions contre l’économie russe :
« Les sanctions n’atteignent que rarement leurs objectifs, et elles n’atteindront pas leur but dans le cas de la Russie (…). Je vous assure que nous surmonterons les difficultés qui surgiront dans certains secteurs de l’économie. Il est également probable que nous deviendrons plus indépendants et plus confiants dans nos forces, ce qui sera également bénéfique ! »
