L’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) intercepte quotidiennement jusqu’à 200 millions de textos par jour dans le monde, écrit le quotidien britannique Guardian, se référant aux documents fournis par l’ex-agent de la CIA Edward Snowden.
En avril 2011, les services spéciaux américains interceptaient quelque 194 millions de textos par jour. Le programme spécial qui a pour nom de code "Dishfire" leur permettait d’obtenir des informations sur la localisation de l’expéditeur, ainsi que sur ses contacts et ses transactions financières, écrit le Gardian.
A l’aide du programme "Prefer", le renseignement US analysait les données contenues dans les textos automatiques reçus par les abonnés. Ainsi, ils obtenaient les informations sur les appels manqués ainsi que sur le passage des frontières, précise la source.
La base de données concernant les abonnés américains ou résidant aux États-Unis a été presque complétement détruite, tandis que les informations sur les utilisateurs d’autres pays sont conservées, est-il indiqué dans les documents fournis par Edward Snowden. Le journal ne précise toutefois pas quels pays, outre la Grande-Bretagne, sont concernés par cette surveillance.
Début juin, Edward Snowden, informaticien de 29 ans, a révélé à deux quotidiens, le Guardian et le Washington Post, l’existence d’un programme informatique secret baptisé PRISM, permettant aux États-Unis de surveiller des échanges par mail, messageries instantanées, téléphone et réseaux sociaux des utilisateurs aux États-Unis et ailleurs dans le monde.
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