Soupçonnée d’avoir joué un rôle majeur dans l’aggravation de la dette publique grecque, la banque d’investissement Goldman Sachs est désormais accusée par les responsables de l’Autorité libyenne d’investissement (LIA) d’avoir encaissé un pactole de « 350 millions de dollars sur une transaction d’un milliard de dollars ».
Les responsables de l’Autorité libyenne d’investissement (LIA), dont la principale mission consiste à gérer les revenus pétroliers de leur pays, étaient entrés en contact avec le groupe Goldman Sachs réputé pour ses activités spéculatives hautement rémunératrices.
Sans véritable expérience de la finance internationale, contrairement aux goldens boys de Goldman Sachs qui en maîtrisent tous les mécanismes, les dirigeants de l’Autorité libyenne d’investissement ont été orientés sur "le marché des produits dérivés", ce qui a permis au géant américain de la finance d’encaisser un rapide et juteux bénéfice.
Se sentant abusés, les responsables de l’Autorité libyenne d’investissement ont décidé de s’adresser à La Haute Cour de Londres, espérant ainsi obtenir une réparation pour ce préjudicie financier.
Suite à cette mise en cause, Goldman Sachs s’est contenté de réagir par l’intermédiaire de son porte-parole en affirmant que la plainte est « sans fondement ».
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