Le 3 avril 2012, s’est tenu à Paris le premier Congrès des Amis d’Israel. Ce meeting, à quelques semaines des élections, révèlent la mise au pas totale de la France aux intérets israéliens. Cette soumission était déjà évidente avec le diner du CRIF et la collaboration médiatique. Il semble qu’un pas ait été encore franchi : les élites sionistes semblent ne plus prendre de gants, arborant avec arrogance et obscénité leur main mise sur l’Etat français.
Bien entendu et comme ceci était prévisible, le gratin de la classe politique était réuni. Les représentants des candidats étaient présents : Manuel Valls, Julien Dray pour Hollande, Copé pour Sarkozy (en visioconférence), ainsi que de nombreux députés de droite et de gauche, et notamment l’inénarrable Goasguen qui traitait il y a peu les palestiniens de « peuple de terroristes épouvantables ». Des membres de l’organisation LDJ, considérée comme terroriste par les Etats-Unis et Israel, assuraient la sécurité du meeting. L’objectif était de signer un pacte : les élites sont obligées, désormais explicitement et ouvertement, de déclarer leur flamme à l’entité coloniale sioniste. En guest star, Alain Juppé était présent et a une fois de plus, après s’être montré en kippa en Israel suite à l’obscure affaire Merah, déclaré son amour et son engagement pour la légitimité et la sureté d’un Etat qui bafoue, faut-il le rappeler, toutes les résolutions de l’ONU.
Bien sur, l’affaire Merah était évoquée : il s’agissait d’en tirer un profit politique en usant de la sempiternelle victimisation, pour légitimer, ce qui n’a rien à voir, un Etat étranger. Goldnadel, le sioniste fanatique, est venu à la tribune dire et marteler que Merah était un « jeune musulman », histoire de lier, comme d’habitude, croyance en cette religion et acte de barbarie. Précisait-on que Dutroux, Fourniret, Emile Louis ou Bertrand Cantat étaient chrétiens ?
Avec cette traque, mise en scène et orchestrée par l’exécutif, visant les « islamistes », et ce rassemblement assez vulgaire, qui rappelle évidemment les rassemblements de l’AIPAC, à l’heure où l’entité terroriste continue de coloniser et de tuer des civils, il semble que la France s’enfonce de plus en plus dans la stratégie du choc des civilisations. Cette guerre, tant souhaitée par certaines élites et un certain lobby, qui verra s’affronter le « monde civilisé judéo-chrétien » contre le « monde terroriste et obscurantiste des fanatiques nazislamistes », l’objectif étant, ainsi que l’affirment les écritures juives et d’éminents ecclésiastiques tels Rav ron Chaya, que ces deux blocs s’autodétruisent afin de laisser place à l’avènement du Grand Israël, guide et chef des Nations goys soumises.
Hélas, avec des médias aux ordres, cette stratégie du choc est en passe de gagner. Alors que le problème numéro un est cette crise financière sans commune mesure avec ce que l’humanité a connu, causée par la finance spéculatives et abstraites de Wall Street et des banques usuraires (Goldmann, Lehman…), les élites mondialistes disposent d’une voie royale pour s’en sortir : le déclenchement de cette guerre tant souhaitée. L’on attend avec impatience le procès destiné à révéler la manipulation liée à l’affaire Merah, en espérant qu’elle fera tomber au moins une partie de cette grotesque propagande. Avouons néanmoins que pour l’heure, nous sommes assez pessimistes face à la passivité du peuple qui, il faut le dire, a légitimement bien d’autres problèmes quotidiens à régler…