Ce décret entraîne l’interdiction permanente aux ressortissants venus de six pays à majorité musulmans de pénétrer sur le territoire américain.
Une victoire d’ampleur pour Donald Trump. Son décret migratoire ultracontroversé a été validé mardi par la Cour suprême. À cinq voix pour et quatre contre, les juges ont définitivement entériné ce texte, qui interdit aux ressortissants de six pays de mettre les pieds de façon permanente sur le territoire américain. Sont concernés, des pays à majorité musulmans (Yémen, Syrie, Libye, Iran, Somalie) mais aussi la Corée du Nord. Il bloque aussi l’entrée à certains responsables gouvernementaux du Venezuela.
Dans son arrêt, rédigé par le président de l’institution, John Roberts, la haute cour estime que le Président n’a fait qu’user de façon légitime de ses prérogatives en matière d’immigration. « Le Président des États-Unis possède un pouvoir extraordinaire de parler à ses concitoyens et en leur nom. Nos présidents ont souvent utilisé ce pouvoir pour épouser les principes de liberté religieuse et de tolérance sur lesquels cette nation a été fondée », a-t-il écrit.