La France est dans une zone dangereuse en raison de la taille de sa dette publique et les efforts entrepris ces dernières années ne lui ont pas permis d’en sortir, a déclaré jeudi le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud.
Lors de l’audience solennelle de rentrée de la Cour, il a mis en garde les autorités françaises contre l’impact sur les comptes publics de « la remontée prévisible des taux d’intérêt qui accompagnera tôt ou tard le retour de la croissance ». Une hausse d’un point de pourcentage des taux entraînerait un surcoût pour l’État de 2 milliards d’euros la première année et 15 milliards d’euros au bout de dix ans, a-t-il souligné.
« Le niveau atteint par la dette place notre pays dans une zone dangereuse. Les efforts jusqu’ici engagés ne suffisent pas à nous en dégager », a déclaré Didier Migaud, rappelant que les documents budgétaires prévoient une dette publique équivalente à 93,4 % du PIB fin 2013, soit 1 931 milliards d’euros.
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