Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

La Cour de "justice" de la République classe 20 000 plaintes contre Castex et Véran

Elles accusaient les ministres d’« extorsion », de « discrimination », de « publicité mensongère » ou encore d’« abstention de combattre un sinistre ». La commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR) a classé sans suite 19 685 plaintes contre Jean Castex, Olivier Véran, Jean-Michel Blanquer ou Jean-Baptiste Djebbari, annonce le procureur général près la Cour de cassation, lundi 24 janvier.
Ces plaintes avaient été « rédigées en termes identiques à partir d’un formulaire payant mis en ligne par un avocat », et ont donc été traitées conjointement, explique son communiqué. « Les faits dénoncés (...) ne sont pas de nature à caractériser un délit », tranche la CJR, seule juridiction habilitée à juger les actes commis par un ministre dans le cadre de sa fonction. (France Info)

 

Que voilà une décision très républicaine ! Pas d’inquiétude pour les anti-pass et les antivax : la véritable justice n’est pas dans cette Cour, mais sur les réseaux sociaux, ce tribunal populaire où la colère est montée encore d’un cran depuis le 24 janvier 2022 et la mise en place du pass vaccinal, cet apartheid social à la française.

 

 

C’est une leçon donnée à ceux qui croyaient que la justice fonctionnerait indépendamment du pouvoir, ce qui n’est évidemment pas le cas, surtout dans ces procédures qui touchent au politique.

 

 

De la même façon l’énorme pétition lancée par France-Soir, qui a vu plus d’un million de personnes signer (électroniquement) contre le pass vaccinal de la honte, n’a rien donné. Parce que le pouvoir se fiche éperdument des plaintes de toutes sortes, et des pleurnicheries d’en bas.

 

 

Le problème, pour ce pouvoir inique et tyrannique – et il ne s’en cache même plus, il en jouit même ! –, c’est que lorsque tous les moyens de défense démocratiques sont bloqués, interdits, alors le peuple passe à la phase 2. Dans la phase 1, il y a bien sûr la justice, on l’a vu, les médias mainstream, qui ne font plus leur travail de remontée d’information d’en bas, puisqu’ils ne font que relayer celle d’en haut, et il y a aussi les syndicats qui ont montré toute l’étendue de leur faiblesse et de leur veulerie, même chez les plus virulents, théoriquement, voir la sortie de Martinez sur la vaccination obligatoire en entreprise.
Ces corps dits intermédiaires qui sont censés défendre les Français ou les relier aux élites ne fonctionnent plus, ou sont achetés par le régime. Il ne reste que les réseaux sociaux où la colère peut s’exprimer et là aussi, trop de colère vaut punition, exclusion temporaire ou définitive. Or, on sait que plus le couvercle est fermé, plus la cocotte-minute devient dangereuse. Le pouvoir a assis son gros cul sur la colère populaire, c’est un choix. Dans ce combat, la justice a choisi son camp.

Il faut voir comment cette Cour a retourné les plaintes, légitimes, des Français les plus lucides sur la tyrannie en cours. Cette Cour se fait même le relais des injonctions du Big Pharma, le pass sanitaire et l’obligation vaccinale étant considérés comme « des actes positifs » ! Quant à la discrimination entre citoyens, elle n’existe tout simplement pas. France Info écrit :

Dans le détail, la commission des requêtes de la CJR explique que les plaintes accusant le gouvernement d’« abstention de combattre un sinistre » critiquent pour l’essentiel l’instauration du pass sanitaire et de mesures proches d’une obligation vaccinale, « qui constituent des actes positifs et non des abstentions ». (...)

Celle-ci rejette aussi l’accusation de « discrimination » envers les non-vaccinés, qui ne correspond pas selon elle aux critères de discrimination listés par le Code pénal, et celle d’« extorsion » visant à contraindre à la vaccination, « le passe sanitaire n’étant pas obligatoire ». Enfin, conclut cette commission, l’accusation de publicité mensongère ne peut pas viser les spots du gouvernement sur le Covid-19, car il s’agit d’une « communication institutionnelle en période de crise sanitaire et non de publicité à des fins commerciales ».

Là, on rêve. Mais cette décision doit servir de leçon stratégique aux antivax et anti-pass, voire aux anti-régime. La class action ou action de groupe à la française est vouée à l’obstruction par notre justice, qui précise que le « traitement en bloc ne concerne que les 19 685 plaintes "types" aux formulations identiques, et que "les plaintes étayées ont pour leur part toutes donné lieu à un traitement individualisé". »

C’est l’avocat Di Vizio qui avait lancé cette opération sur le site adspe.fr.

 

 

En savoir un peu plus sur cette fameuse CJR

 

Ces explications sont tirées du site vie-publique.fr. Il faut savoir que les membres de cette cour sont nommés par la Cour de cassation, par l’Assemblée nationale et par le Sénat... Autant dire la famille !

La Cour de justice de la République (CJR) est accusée d’être une justice d’exception, symbole d’une justice à deux vitesses. Sa création en 1993 avait pourtant pour objectif de réconcilier l’opinion publique avec ses responsables politiques. (...)

La Cour est compétente pour juger les membres du gouvernement (Premier ministre, ministres, secrétaires d’État) pénalement responsables des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions, qualifiés de crimes ou délits au moment où ils ont été commis. Les infractions n’ayant aucun lien avec la conduite de la politique de la nation sont du ressort des juridictions pénales de droit commun. (...)

Depuis sa création, la CJR a prononcé un jugement à l’encontre de huit ministres et deux secrétaires d’État.

En 1999, dans l’affaire du sang contaminé, la CJR a relaxé Laurent Fabius, Premier ministre à l’époque des faits, et Georgina Dufoix, ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale. Elle a condamné « pour manquement à une obligation de sécurité ou de prudence », tout en le dispensant de peine, Edmond Hervé, secrétaire d’État à la Santé. (...)

La légitimité de la CJR est contestée. Selon Cécile Guérin-Bargues, professeure de droit public, ses décisions sont peu convaincantes, les condamnations très faibles, parfois assorties de jugements moraux. De plus les ministres sont jugés par la CJR mais leurs conseillers par les tribunaux ordinaires, ce qui conduit à une justice à deux vitesses et des jugements peu cohérents.

Comme prévu, sur E&R :

 






Alerter

54 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
Afficher les commentaires précédents