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L’étrange piratage de 33 millions de numéros de sécurité sociale

On commence par les faits, résumés par France 3 Régions :

Les pirates ont attaqué deux sociétés chargées du tiers-payant, Viamedis et Almerys. Ce sont elles qui font le lien entre la sécurité sociale et les mutuelles. Ces entreprises ont informé la Commission nationale informatique et liberté (Cnil) d’une attaque informatique fin janvier. Les données de plus de 33 millions de personnes sont compromises : des informations comme l’état civil, la date de naissance, le numéro de sécurité sociale, le nom de l’assureur santé et les garanties du contrat.
Mais les données les plus sensibles telles que les informations bancaires, médicales, les remboursements santé, les coordonnées postales, les numéros de téléphone et les courriels « ne seraient pas concernées par la violation », selon la Cnil.

Vu le degré d’honnêteté et d’efficacité de la CNIL, qui est à l’image du médiateur de l’énergie ou des banques radicalement inutile, on peut commencer à se faire du souci. Si vous avez un numéro de sécu et une mutuelle, alors il est probable que vos données sont « dans la nature ». La question, c’est quel genre de nature... Et ce ne sont pas les médias mainstream qui vous le diront !

 

 

Ce genre de piratage n’est pas anodin, et il n’est pas sûr qu’il provienne des Russes ou des Chinois, nos deux grands ennemis selon Biden, Leyen et Macron. Notre petit doigt nous dit, en vertu du cui bono, que ce genre de données, votre historique de soins, de pathologies, votre carte sanitaire en un mot, intéresse prodigieusement le Big Pharma – mais aussi le Big Tech (les GAFAM) –, qui investit énormément dans le secteur de la santé.

 

 

C’est le marché non seulement du siècle, mais de l’avenir. Car aujourd’hui, on l’a vu avec le sida dans les années 80, le H1N1 dans les années 2010 et le covid dans les années 2020 (une pandémie bidon tous les 10 ans maintenant), on fabrique de nouvelles maladies pour agrandir le marché. Le capitalisme, dont le profit est victime de l’entropie, a besoin de nouveaux marchés, et dans le domaine de la santé, y a pas mieux qu’une petite maladie inventée, mentale ou physique, virale ou autre.

Alors, pour savoir de quoi les gens souffrent, par exemple les Français, il suffit de payer une bonne petite équipe de hackers qui vont fournir un fichier gigantesque qui vaudra des milliards, des dizaines ou des centaines de milliards d’euros. On accuse le Big Parma, mais il faut des complicités, soit dans l’administration de la Sécu ou des sociétés de tiers-payant, soit au ministère. Depuis quatre ans, on a vu à quel point le politique était lié au Big Parma, on imagine alors une coprod, un braquage en interne...
Bien sûr, tout ceci n’est que supputations, mais on ne voit pas à qui d’autre peut profiter ce vol. Un petit génie de la Camorra ? Allons...

Dans la même veine, il y a 16 ans très exactement, le 25 février 2008, le groupe Lagardère rachetait le site soi-disant féminin Doctissimo pour 138 millions d’euros. Mais ce n’était pas le côté féminin qui intéressait Lagardère, c’était le superfichier de dizaines de millions de Français qui avaient laissé leur trace, c’est-à-dire leurs questions, leurs angoisses et leur CV de « malades », sur le site.

Et c’est pas fini : Doctissimo était la création de Laurent Alexandre, le transhumaniste fou, et de Claude Malhuret, l’ancien ministre des Droits de l’homme (on ne rit pas) qui a injurié les résistants à la tyrannie sanitaire, les antipass et les antivax, pendant 3 ans.
Malhuret est aujourd’hui sénateur, on le revoit en janvier 2022 défendre le menteur pathologique Olivier Véran, alors en poste à la Santé. La Santé du Big Pharma, entendons-nous.

 

 

La violence et la bêtise des propos de Malhuret sont à mettre en face des révélations actuelles sur l’inefficacité – voire la dangerosité – des pseudo-vaccins, ce que les antivax clamaient depuis 2021 et qui est aujourd’hui prouvé.

Cet ex-gauchiste devenu ultralibéral, proche de BHL, a été pendant 11 ans le directeur du développement éthique de Korian, la chaîne d’Ehpad qui a défrayé la chronique avec le scandale de la maltraitance sur des personnes âgées. Et ça donne des leçons...

 

Laurent Alexandre, sur E&R

 






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45 Commentaires

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  • #3322508

    Let putch et le coup d’état qui suivra sont déjà très en retard...

     

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  • #3322511

    L’attaque a été d’une simplicité de débutant. Du point d’un hacker, ce n’est pas vraiment une attaque. En fait, les organismes de tiers-payants permettent à certains professionnels de santé habilités d’accéder aux données de sécu dans le cadre de leurs travail.
    Ces accès se font par une application web à laquelle le se connectent les personnes habilités avec leur compte pour effectuer des requêtes et obtenir des informations sur les patients.
    Les "hackeurs" ont obtenu un compte et ont développé un programme (dit "robot") qui simule des requêtes faites par utilisateur (le professionnel de santé). Ce robot effectue sur plusieurs jours des centaines de milliers de requêtes sans être détecté. Cette technique est à la porté du plus nul des bricoleurs informatiques.
    Le problème vient du coté des tiers-payants qui ont mal conçu leur système. Bien qu’ils ont ce qu’il faut pour parer à des robots qui font des requêtes de masse (les hébergeurs ou les serveur web savent comment parer à un seuil de requêtes par unité de temps), ils n’on pas conçu de parade à un robot qui fait des milliers de requêtes AVEC LE MEME COMPTE.
    Il suffit donc pour le "hacker" d’être légèrement en dessous du seuil de l’hébergeur ou du serveur web pour échapper aux radars.
    Pour ce cas là, l’insécurité a eu deux causes :
    - La cause sociale :
    Le professionnel de santé qui s’est fait piquer son compte a probablement soit partagé ses accès soit il les a mal sécurisés (une fois dans un bureau de la DRH, j’ai pu tranquillement lire les accès à Monster.fr qui étaient écrit sur un postit :-D ).
    - La conception du système
    Quand le système implique des données à caractère personnel, normalement, il ne faut pas se contenter de parer des requêtes de masse par seuil, mais ils faut mettre en place un seuil PAR COMPTE. Dans notre cas aucun professionnel de la santé ne peut justifier de faire des centaines de requête par seconde sur plusieur heures ou plusieurs jours.

    Exemple :
    100 requêtes par seconde sur 5 jours c’est largement en dessous du seuil de requête de masse paré par l’hébergeur ou le serveur web, mais très suffisant pour piquer des données de plusieurs millions de patients
    Avec notre exemple le nombre de patients récupérés est le suivant 5x24x3600x100 = 43 millions.

     

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    • #3322644

      "ils n’on pas conçu de parade à un robot qui fait des milliers de requêtes AVEC LE MEME COMPTE."

      La c’est du grand amateurisme. Ton compte mail/bancaire, t’es bloqué au bout de 3 essais ratés. C’est pas très compliqué à mettre en œuvre.
      Si on voulait laisser fuiter les données, on ne s’y prendrait pas autrement.

       
    • #3322682

      Le « brute force » ça s’appelle et ça me paraît peu plausible que ça soit de l’amateurisme. Sûrement du « laissé faire » couplé à des complicités en haut lieu.

       
  • #3322535

    C’est pour nourrir des IA de toutes façons.
    Tout le monde s’en fout de qui est qui ou qui fait quoi !

    Toujours pareil ;Rationaliser, dégager des patterns, réduire les couts
    et faire plus de bénéfrices.
    Sauf que la santé n’a pas comme vocation de dégager des profits records.
    Ce n’est pas un "service" dans le sens habituel du terme.

    L’ IA sera capable de detecter un cancer à venir, latent ou probable ;
    une pathologie lourde,
    sur la base de presciption de "medicaments" anondins et qui n’ont
    en apparence aucun rapport avec la maladie à venir.

    C’est la magie de l’IA.

     

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  • #3322538
    Le 15 février à 00:43 par Francois Desvignes
    L’étrange piratage de 33 millions de numéros de sécurité sociale

    Plus vous mettrez de contrôle,
    Plus vous mettrez de fraude chez les puissants,
    Et plus les petits, en plus d’être victimes de vos contrôles, seront victimes de la fraude..

    Cas pratique :

    Un vieux part en retraite en ASEAN après 40 ans de cotisations sociales (soit environ 700€ x 12 x 40 = 346 000 €.)

    Atteint d’un cancer, faute de convention avec le pays d’accueil, la sécu lui refuse sa prise en charge. Le traitement lui coute 40 000 $. L’équivalent en Europe de 40 000 €.

    2 questions :

    - La Secu est-elle plus cher ou moins cher qu’une assurance privée, attendu que pour la même couverture "la Welfare Insurance of pacific réclame à un vieux de 60 ans 3000 €/an avec un délai de carence de 30 jours seulement ?

    - Est-ce qu’il vaut mieux cotiser à la Welfare Insurance of Pacific ou être son propre assureur, comme c’est souvent le cas en ASEAN ?

    Voici pourquoi les ASEAN sont libres et que vous ne l’êtes pas.

     

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    • #3322759

      Si tu calcules et additionnes toutes les cotisations de sécu payées par l’employé ET l’employeur, chaque mois et pour chaque salarié, cette putain de sécu coûte 1000 à 10.000 fois plus cher qu’une mutuelle privée ! Et ne rembourse quasiment rien ! Paraît que les français y sont trézataché à leur sécu !

       
    • #3323210

      La sécu c’est comme la CAF ou autres allocs seuls les parasites et autres fraudeurs en profitent souvent sans cotisation aucune de leur part et d’ailleurs cela devient un sport national y’a qu’à en voir l’émulation faite sur Tik Tok, mieux que le loto...

       
  • #3322556

    Ne pas activer ou s’opposer à la création de son espace numérique reste une solution temporaire . 3422 au téléphone..
    Ca marche .

     

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  • #3322573

    Bonjour à tous.
    C’est quoi le Big Parma ? Le lobby du parmesan ?
    Allez, une petite blague n’a jamais fait de mal...
    Courage les gar.ce.s, notre heure viendra... ou pas...

     

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  • #3322575

    Numérisation, applications, de nos chaînes, êtes les maillons.

    Je revendique la paternité de cette citation, libre de droits. Diffusez un max. Ça peut peut-être ouvrir des mirettes...

     

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  • Doctissimo n’est pas une création informatique, mais un gros dictionnaire des pathologies écrit par Lyonel et Jacqueline Rossant, médecins (que j’ai connu à Nouméa).

     

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  • #3322915
    Le 16 février à 09:14 par L’abbesse du Thaud
    L’étrange piratage de 33 millions de numéros de sécurité sociale

    Cette affaire de données volées est un symptôme de plus que la France est dans un état de putréfaction avancée. Démonstration
    La mission de la Cnil est de protéger les données personnelles, noble tache s’il en est. On s’attendrait donc à ce que ses dirigeants s’y connaissent un peu en la matière. Or la direction de la CNIL est composée de 18 membres (et pourquoi pas 150 ?) dont un quarteron de députés 1.0, de membres provenant d’autres institutions, très hautes évidemment, recasés dans cette sinécure et enfin on y trouve Raquel Garrido de LFI !
    Pour ces nobles personnes la sécurité informatique est un métier de manant. Il serait pourtant de bon gout d’ajouter quelques ingénieurs en sécurité informatique dans cette direction.
    Comme ils n’y connaissent rien ils sont très forts pour faire des enquêtes nationales pour connaitre l’état de l’art afin de produire un livre blanc (sic).
    Si une voyante n’a pas déclaré son fichier client, elle recevra une amende ce qui pour une voyante est effectivement une grosse punition. Mais si une administration telle que les impôts ou la police enregistre des données personnelles sans rapport avec sa mission alors elle recevra un rappel à l’ordre puisque l’on est entre soi et que de toutes les façons il n’y a pas de responsable.

     

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  • #3323811
    Le 18 février à 21:29 par AlternativfurDeustchland
    L’étrange piratage de 33 millions de numéros de sécurité sociale

    Il est clair que seul l’état peut se permettre ce genre de hack. Les vrais hackers se fichent de nos données de santé. Il y a aussi le fait qu’ils préparent une nouvelle arme biologique comme annoncé a Davos en janvier (’disease X’) et ont besoin de savoir ou frapper. De plus, le projet ID 2020 dont la PLANDEMIE était une des conditions est toujours en cours. Le but est de nous ficher en permanence , de lier les données bancaires, santé et autres. Ajoutons a cela leur projet de remplacer le cash par des monnaies numériques contrôlées par les banques centrales (donc par l’oligarchie mondialiste) et le futur asservissement se dessine assez bien. La question est de savoir si 33 millions de français peuvent porter plainte contre les deux sociétés qui ont laissés leur données être collectées aussi aisément. Pas auprès de la CNIL, cette coquille vide, mais un vrai procès pour négligence voire complicité.

     

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