Cette vidéo fera les délices d’Éric Zemmour, qui rêve de l’opération Ronces, l’armée française qui s’attaque aux banlieues islamisées. On n’imagine pas Riton en première ligne car un intellectuel sioniste reste un intellectuel sioniste : il met le feu mais ne va pas au feu.
Aujourd’hui, la guerre en zone urbaine est redevenue stratégique, on l’a vu avec les durs combats dans les villes syriennes (Alep, Damas) de 2011 à 2019.
La bataille d’Alger, il y a 60 ans, qui opposa la 10e division parachutiste française aux indépendantistes du FLN, inspira l’état-major américain pour sa lutte anti-guérilla en Amérique latine, au Viêt Nam et en Iraq.
Et plus près de nous, les responsables de l’armée israélienne ont étudié en 2012 les méthodes du Gruppenführer Jürgen Stroop, qui avait écrasé le ghetto de Varsovie en quatre semaines en 1943, pour leur opération meurtrière à Gaza nommée Pilier de défense (même quand Israël est l’agresseur).
Verra-t-on un jour des chars dans les cités chaudes du 93 ?
Certains le souhaitent, pour des raisons de remise en ordre du pays. Ce serait la preuve de l’israélisation de la politique sécuritaire française, initiée par Sarkozy, entretenue par Valls et souhaitée par le gang des nationaux-sionistes, Goldanel, Habib, Bercoff et compagnie.
Le lancement d’une telle opération – récupérer les territoires perdus de la République, pour reprendre une des expressions préférées d’Alain Finkielkraut – ferait du bien à la Nation mais consacrerait aussi la victoire des ingénieurs sociaux à l’origine du conflit triangulé qui cherche à opposer les Français entre eux, entre communautés, qu’elles soient de couleur ou de confession, au bénéfice de la pointe du triangle, à savoir le pouvoir profond.
À ce propos, le quotidien L’Opinion se demandait le 25 août 2019 pourquoi le président Macron avait utilisé cette expression – « l’État profond » – que l’on retrouve normalement dans la bouche des résistants à l’ordre dominant, que les journalistes mainstream appellent joliment et avec le sens de l’inversion accusatoire « les cercles complotistes »...
Notre bien-aimé Président lirait-il E&R ?