Selon l’agence de presse iranienne IRIB, citant un journal canadien « quelques jours après la victoire de la révolution islamique d’Iran, et les événements qui s’en suivirent tels que la prise de l’ambassade américaine à Téhéran et l’opération avortée de Tabass, au nord-est de l’Iran, l’ancien ambassadeur canadien en Iran effectuait des activités d’espionnage pour le compte de la CIA".
Exhorté, il y a 30 ans, par le premier ministre de l’époque pour autoriser au personnel de l’ambassade américaine à Téhéran à retrouver refuge dans l’ambassade canadienne, "l’ambassadeur Ken Taylor avait procédé à une série d’opérations d’espionnage en faveur de la CIA", peut on lire dans la version électronique de samedi du Globe and Mail.
Il a reconnu dans ce journal canadien que dès la prise du nid d’espionnage américain à Téhéran par les étudiants partisans de la ligne de conduite de l’Imam Khomeiny , il s’était, en pratique, transformé en un agent numéro un de la CIA en Iran.