À partir du 1er janvier 2014, les citoyens bulgares et roumains pourront librement s’installer et travailler dans tous les pays de l’UE, exactement comme tout citoyen européen.
Ce n’était pas le cas jusqu’alors. Lorsque la Bulgarie et la Roumanie ont adhéré à l’UE, en 2007, les « anciens » États membres ont voulu prévenir d’éventuels flux migratoires massifs en direction de leur marché du travail, compte tenu des fortes disparités économiques avec ces deux nouveaux venus (niveau des salaires, pouvoir d’achat, produit intérieur brut…).
Ils se sont donc donné la possibilité, inscrite dans le traité d’adhésion, d’imposer des restrictions au droit des ressortissants bulgares et roumains de travailler sur leur sol. Et cela pour une durée maximale de sept ans. L’échéance du 1er janvier 2014 était donc programmée.
Elle concerne neuf États membres qui imposent encore des barrières à la Bulgarie et à la Roumanie, dont la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Parmi eux, l’Espagne fait figure de cas particulier : après avoir, en 2009, entièrement ouvert son marché aux Bulgares et Roumains, elle a fait machine arrière sous l’effet de la crise. En 2011, elle a obtenu de la Commission européenne l’autorisation de rétablir des barrières concernant les seuls Roumains. Mais ce revirement prendra fin, comme dans tous les autres pays, le 1er janvier.
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