On nous disait que l’Europe, c’était la paix, la prospérité, l’emploi. Depuis trois ans, il devient tous les jours plus évident que ces belles promesses n’étaient que du vent. Le projet européen tel qu’il est aujourd’hui, c’est une politique suicidaire de rigueur et un encadrement bien peu démocratique des États.
L’austérité jusqu’à l’absurde
140% du PIB : voici le niveau de la dette Grecque aujourd’hui. Ce chiffre devrait atteindre 165% en 2014 (on annonçait vingt points de moins il y a seulement six mois). Bien sûr, la Grèce porte une très forte part de responsabilité, mais la cure d’austérité sans restructuration de la dette, en ayant fait baisser le PIB de 10% en trois ans, en a encore alourdi son poids. Bref, les politiques suivies à Athènes, Lisbonne, Dublin, et sans doute demain à Madrid sont intenables en l’état.
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