Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

L’Égypte obtient un accord de cessez-le-feu entre l’armée israélienne et des groupes armés palestiniens

L’escalade meurtrière, la plus violente entre Gaza et Israël depuis août 2022, a commencé mardi par des raids aériens ayant permis à Israël d’éliminer trois commandants militaires du Jihad islamique.

 

Une trêve est entrée en vigueur, samedi soir 13 mai, après cinq jours de combats de missiles et de roquettes entre l’armée israélienne et des groupes armés palestiniens de Gaza ayant fait trente-cinq morts depuis mardi.

L’Égypte, médiateur traditionnel entre les belligérants, a obtenu l’accord des parties sur une trêve commençant dès 22 heures (21 heures à Paris), a annoncé Mohammad Al-Hindi, un haut responsable du groupe militant du Jihad islamique à Gaza, à la chaîne Al Kahera Wal Nas. « Nous voulons remercier l’Égypte pour ses efforts », a déclaré, à l’Agence France-Presse (AFP), Mohammad Al-Hindi.

Quelques roquettes ont encore été tirées dans le quart d’heure ayant suivi l’entrée en vigueur théorique de la trêve, suivies de nouvelles frappes israéliennes avant un retour au calme. Célébrant une « victoire » en agitant des drapeaux palestiniens ou de divers groupes armés, quelques centaines de personnes se sont réunies dans la soirée sur une place de Gaza. Selon l’armée israélienne, deux roquettes ont encore été tirées de Gaza après 23 heures locales, sans faire de victime.

(...)

Cet accord de trêve survient après cette escalade meurtrière, la plus violente entre Gaza et Israël depuis août 2022, commencée mardi par des raids aériens ayant tué trois commandants militaires du Jihad islamique, mouvement qualifié de « terroriste » tant par les États-Unis et l’Union européenne que par Israël.

Pour les habitants de la bande de Gaza le temps s’est écoulé au rythme des frappes aériennes israéliennes tandis que dans les zones israéliennes limitrophes de la clôture ceignant le mince territoire littoral, les habitants étaient calés sur celui des sirènes d’alertes antiroquettes, terrés dans des abris.

Peu avant l’annonce de la trêve, le général israélien Herzi Halevi, chef d’état-major interarmes, s’était félicité qu’Israël avait « atteint d’importants objectifs tout au long de cette campagne [qui] n’ont fait qu’augmenter tant en nombre que dans leur ampleur », et que « les tirs [de roquettes] continus de l’organisation terroriste Jihad islamique [avait permis à l’armée] de pousser encore l’avantage ».

Plus tôt, les Brigades Al-Qods, branche militaire du Jihad islamique, avaient annoncé la continuation de leurs « tirs de missiles sur les villes » israéliennes « face à la poursuite des assassinats et des bombardements » israéliens.

À Gaza, territoire sous blocus israélien depuis la prise de pouvoir du mouvement islamiste Hamas en 2007, le ministère de l’Intérieur a accusé Israël de concentrer ses frappes « sur des objectifs civils et des bâtiments résidentiels », et appelé les organisations de défense des droits de l’homme locales et internationales à « faire pression [sur Israël] pour qu’il cesse [ses] crimes [relevant] de la justice internationale ».

Lire l’article entier sur lemonde.fr

Voir aussi, sur E&R :

 






Alerter

8 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article