Il ne s’agit pas de couvrir des crimes ou des délits, mais de relativiser les choses, de les remettre en perspective.
Quand c’est Haziza qui commettait des agressions sexuelles sur des employées de LCP, la presse a été bien timide, et le lobby juif n’est pas intervenu pour chasser le frotteur de sa communauté, bien au contraire. De plus, avant d’être définitivement limogé par la télé publique, il avait quand même été réintégré à la rédaction !
Même topo avec d’autres coreligionnaires dans le milieu culturel, ou plutôt médiatique, car parler de culture avec Arthur ou Abittan, c’est très exagéré. Si Abittan a été inculpé pour des faits de viol, il a été blanchi depuis. Mais ça a mis du temps.
Arthur, lui, malgré les preuves, innombrables, et qui s’accumulent, de son harcèlement sur des candidates en plateau, est toujours en place.
Les extraits qui ont fuité n'étaient donc rien. Arthur, pendant des années, s'est permis bien plus que ce que l'on avait imaginé. En témoignent ces quelques extraits parmi les 1.100 (oui, 1.100) que j'ai isolés ces dernières semaines. pic.twitter.com/1VWDUgRnsk
— Le Fou Allié (@fou_allie) January 7, 2025
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Depuis que la sainte figure de l’abbé Pierre est démolie par les témoignages des femmes qu’il a harcelées ou agressées sexuellement, les médias se frottent les mains : enfin un salopard qu’on va pouvoir enfoncer, pour les autres, s’entend.
Deux religions, deux poids, deux mesures. La différence avec les autres, c’est que l’abbé, au-delà de son addiction sexuelle, a fait le bien. Les autres ont plutôt fait du fric, de la daube ou de la désinformation. C’est factuel.
On résume : un cureton qui agresse des femmes sexuellement, c’est un crime imprescriptible. Un rabbin, c’est de l’antisémitisme.
Voici maintenant la deuxième salve de dénonciations du comportement de l’abbé. Là, c’est la totale, selon Apolline : « agressions sexuelles, viols, un cas d’inceste présumé »... On savait que l’abbé était un tantinet antisémite, bientôt on va apprendre qu’il était peut-être catholique, et pratiquant !
Selon nous, ce matraquage médiatique matérialisé par cette avalanche d’accusations n’est peut-être pas sans rapport avec le catholicisme à l’ancienne du petit père des pauvres. En tout cas, n’écoutant que son âme – ou le pouvoir profond –, le boss de la Conf des évêques n’a fait que son devoir et dénoncé l’amateur de seins et de fesses déguisé en saint.
Au bout du compte, on se rend compte qu’il est dur d’être un saint. Nous, c’est parce qu’on n’est pas des saints qu’on se permet de reluquer les femmes (et de dire des méchancetés sur les puissants). C’est mal, mais c’est la loi naturelle. Dieu nous a faits comme ça, il nous a faits pécheurs pour que les femmes fassent des bébés (et aussi prennent du plaisir en passant).
Entrer dans le sacerdoce, c’est aller contre son instinct en pensant que l’esprit sera plus fort que la chair. L’abbé ne sera pas le premier à avoir touché des femmes, baisé sa bonne ; le souci, c’est qu’il était célèbre, célébré, et cela a peut-être joué dans le fait de profiter de sa notoriété, un peu comme une star. On le sait, les stars se sentent au-dessus des lois, pensent jouir de l’impunité.
Et l’abbé (après la mort de Cousteau, pas celui-ci, l’autre !), était la star française numéro un, selon le classement annuel du JDD.
Sur un podium tournant, il y avait toujours Yannick et surtout Jean-Jacques, qui a pourtant des, enfin, c’est même beaucoup plus embêtant, il, parce que, non, rien. Tout vient à point pour ceux qui savent attendre.
Malherbe : « Vous êtes le président de la Conférence des évêques de France, vous êtes la parole de l’Église ce matin, d’abord votre réaction lorsque vous avez appris ces nouvelles accusations, ça porte à 33 témoignages, effrayants, contre l’abbé Pierre. »
Moulins-Beaufort : « Et en plus y en a d’autres qui sont présumés, non encore complètement vérifiés, donc ma première réaction c’est l’horreur. »