Ce fonds avait été ouvert il y a vingt-et-un ans, à la suite d’un accord historique avec des survivants de la Shoah et leurs familles aux États-Unis. Il a indemnisé près de 25 000 personnes, pour un montant total de plus de 200 millions d’euros.
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L’Autriche avait pris la décision historique d’instaurer un fonds d’indemnisation après des décennies de déni de sa responsabilité dans les crimes du national-socialisme. Elle avait fait l’objet d’attaques en justice de survivants et de leurs descendants aux États-Unis, qui accusaient des particuliers comme des collectivités d’avoir profité des spoliations pour s’enrichir impunément.
Après le retour au pouvoir en 2000 du parti d’extrême droite FPÖ dirigé par Jörg Haider, fondé par d’anciens SS, les pressions de la part de Washington et de ses partenaires de l’Union européenne (UE) pour que l’Autriche reconnaisse cette réalité historique et en tire des conséquences financièrement se sont accentuées. Finalement, un accord avait été conclu entre les États-Unis et l’Autriche à Washington en 2001, constituant un tournant mémoriel historique pour le pays de naissance du dictateur nazi Adolf Hitler.
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