Selon Al-Alam, qui cite des sources saoudiennes, avant même que le roi Abdellah ne décède, le pays semble scindé en deux :
Un émirat de l’Ouest, avec, comme capitale, le port de Jeddah et qui inclut les villes importantes, comme la Mecque, Médine, Taëf et Abha, avec la moitié de la population du pays, et un émirat de l’Est, où se trouvent les principaux gisements pétroliers du pays.
L’émirat de l’Ouest est dirigé par Motab Ibn Abdellah Ibn Abdel Azie, fils du roi, militaire de formation et qui a la charge de la garde présidentielle et que les militaires connaissent et respectent.
L’émirat de l’Est, c’est au fils de Nayef, l’ex-prince héritier d’en réclamer la gouvernance, lui qui a ses réseaux d’influence, et cela, depuis longtemps, au ministère de l’Intérieur.
Selon ces sources, en l’absence de plus en plus prononcée du roi, les princes se sont livrés une très rude concurrence, d’autant plus que le prince héritier actuel est malade et on le soupçonne de gaspiller des milliards de dolars des deniers publics.
L’Est du pays est, en tout cas, sous l’influence de la pensée salafiste du Qatar, tandis que l’Ouest du pays reste, fondamentalement, attachée au wahabisme.
La guerre des clans est donc bien annoncé, alors que l’absence du roi est de plus en plus marquée et que les bruits courent sur sa mort cérébrale.
L’Arabie saoudie pourra-t-elle survivre à sa mort ?