Suite à l’occupation par des paramilitaires pro-russes du Parlement et du siège du gouvernement de la République de Crimée et des aéroports de Simferopol et et celui – militaire – de Belbek, le nouveau pouvoir à Kiev a vivement réagi par la voix du nouveau ministre de l’Intérieur :
« Je considère ce qui se passe comme une invasion armée et une occupation. En violation de tous les accords et normes internationaux. Les hommes armés en question ne dissimulent pas leur appartenance aux forces armées russes. Il s’agit d’une provocation directe pour un bain de sang armé sur le territoire d’un État souverain. Cela ne relève plus de la compétence du ministère de l’Intérieur. »
« Cela relève de la compétence du Conseil de sécurité et de défense nationale. Pour l’instant nous ne parlons pas d’employer la force mais (…) si nous devons l’employer pour protéger le territoire du pays – nous aimerions ne pas avoir à le faire, bien sûr – nous le ferons » a quant à lui menacé Pavlo Sheremeta, le ministre de l’Économie.
Enfin le président par intérim, Olexandre Tourtchinov, a déclaré que ces petits commmandos étaient « des terroristes armés opérant sous le drapeau russe ».
« Je suis extrêmement préoccupé par les récents développements en Crimée. L’action de ce matin par un groupe armé est dangereuse et irresponsable. J’exhorte la Russie à ne rien entreprendre qui puisse provoquer une escalade de la tension ou causer des malentendus » a déclaré Anders Fogh Rasmussen, le secrétaire général de l’Otan.
Moscou nie avoir un quelconque lien avec ces groupes d’hommes armés.