On a connu la justice américaine plus expéditive, plus féroce, plus dent-pour-dent.
Finalement, Khalid s’en sort bien, comme si... Non, rien.
Heureusement qu’il reste la presse mainstream pour nous raconter de belles histoires.
Dans la version officielle du 11 Septembre par l’INA, nous avons exhumé une déclaration d’Oussama ben Laden (séquence à partir de 50’41).
« Nous avions calculé à l’avance le nombre de victimes ennemies qui seraient tuées en fonction de la position de la tour. Nous avions calculé que trois ou quatre étages seraient frappés. J’étais le plus optimiste de tous grâce à mon expérience de terrain. »
On se demande après ce détail, qui nous avait échappé, si les organisateurs de l’attentat premier n’auraient pas été doublés par une seconde organisation terroriste qui aurait miné les tours... Cela corroborerait l’idée qu’un Boeing seul ne peut pas abattre une tour, ce que les physiciens ont admis.
Heureusement, la vérité est tout autre, et le cercueil de la version officielle du 11/09 est bien plombé.
Le Pentagone a annoncé mercredi qu’il avait accepté un accord de peine négociée, lui évitant un procès où il encourrait la peine capitale. Il reste, après Oussama Ben Laden, la figure la plus honnie liée aux attentats du 11 septembre 2001. Un « tueur » qui se distinguait d’autres membres du groupe jihadiste Al-Qaïda par ses projets « dérangés », selon l’ancien agent du FBI Ali Soufan.
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Diplômé d’une université américaine, il travaillait pour le gouvernement du Qatar au début des années 1990 lorsqu’il a commencé à planifier des attaques avec son neveu Ramzi Yousef, qui a fait exploser une bombe dans le World Trade Center à New York en 1993. S’il ne s’est pas, au départ, enrôlé dans Al-Qaïda, le rapport officiel sur le 11 Septembre l’a qualifié d’« entrepreneur terroriste », qui avait des motivations et des idées d’attentats mais pas les fonds et l’organisation nécessaires pour les mener à bien.
« Très instruit et tout aussi à l’aise dans un bureau de fonctionnaire que dans une planque pour terroristes, KSM s’est servi de son imagination, de ses compétences techniques et relationnelles pour concevoir et organiser un éventail extraordinaire de projets terroristes », détaille le rapport.
Torture
Capturé à Rawalpindi, au Pakistan, en mars 2003, KSM est emmené par la CIA dans des prisons secrètes en Pologne pour y être interrogé. Il a notamment été soumis 183 fois au « waterboarding » (noyades simulées) en quatre semaines. C’est le détenu qui a concentré l’attention de toute l’agence de renseignement et qui, par conséquent, a été le plus torturé : coups, technique du mur, privation de sommeil, séances de réhydratation rectale, positions douloureuses.
Selon le rapport du Sénat, un nombre important d’informations recueillies lors de ces séances se sont avérées fausses. Mais après son transfert à Guantanamo en septembre 2006, il a fièrement confessé devant le tribunal militaire : « J’étais responsable de l’opération du 11-Septembre, de A à Z. »
Il a aussi dit avoir été à la manœuvre de trente autres opérations dont des attentats liés à Al-Qaïda à Bali et au Kenya ainsi que du meurtre du journaliste américain Daniel Pearl.
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