Paris le 27 Mars 2014
Monsieur le Président
J’ai lu avec attention votre discours du 24 mars dernier et vos propos sont justes.
La vision des événements de ces temps derniers ou vous-même et votre gouvernement avez su encadrer avec intelligence, brio et efficacité la situation en Ukraine ne pose aucun doute à ma compréhension des événements et j’adhère parfaitement aux décisions prises. Félicitations !
Je tenais à ce que vous sachiez, Monsieur le Président que des français, dont je fais partie, partage tout à fait vos positions sur le plan intérieur à votre grand pays et sur le plan extérieur à faire en sorte de résister placidement et fermement aux attaques et aux critiques par des volontés de sanctions, déplacées, souhaitées à votre pays par les occidentaux.
Le proche avenir montrera aux hommes sceptiques, indécis et faibles qui hésitent aujourd’hui à prendre parti combien ils ont tords de ne pas se prononcer ouvertement, immédiatement et sincèrement et combien ils ont tords de ne pas accepter l’évidence.
Le rattachement de la Crimée à la Russie et d’abord et en premier lieu une volonté de ce pays à vouloir prendre en main son destin et par son vote massif, il s’est exprimé d’une façon incontestable. Rien ni personne ne doit en disconvenir.
C’est une page importante de l’histoire présente qui se joue dès lors.
Je regrette que mon pays, la France, n’ai plus son indépendance et ce depuis 2009 par la décision de son rattachement à l’OTAN.
Je souhaite pour mon pays que nos gouvernants se ressaisissent, il n’est jamais trop tard pour prendre de bonne décisions mais lorsque le train passe et s’arrête il faut être là pour le prendre, se ressaisissent donc dans des actions concrètes et courageuses.
Il n’est pas question de choisir un camp, il est question de choisir et pour bien choisir il faut être indépendant et si nos gouvernants ont le courage aujourd’hui de se rendre indépendant alors ils feront preuves de forces et de courage et nos bonnes relations Franco-Russe continueront de bien vivre. Il est grand temps pour nous de nous sortir de l’OTAN. Le pays de Crimée a fait preuve de courage et a su choisir.
Vous comprendrez, Monsieur le Président, par ces mots combien j’aime votre pays et votre peuple pour l’avoir fréquenté et combien j’aime mon pays pour y avoir mes racines et y avoir fait ma vie.
Je souhaite de tout mon cœur que nos deux pays se tendent la main.