Après le putsch raté de ses frondeurs, le leader issu de la gauche radicale est réélu avec 62% des voix, mieux qu’il y a un an.
Indéboulonnable. Jeremy Corbyn conforte sa légitimité à la tête du Parti travailliste britannique, après un an de contestation de son autorité et trois mois de guerre ouverte avec la majorité de ses parlementaires ligués contre lui.
Le vétéran travailliste issu de la gauche radicale a réuni 61,8% des voix sur son nom lors d’une nouvelle élection déclenchée par cette fronde, dont les résultats ont été annoncés samedi au congrès annuel du Labour à Liverpool. C’est deux points de mieux que son résultat d’il y a un an. En cravate rouge, le leader de 67 ans n’a pas manqué de souligner qu’il était investi d’un « second mandat en un an pour diriger notre parti ».
Son rival malheureux, Owen Smith, sorti du bois au début de l’été malgré une notoriété inexistante, n’a rassemblé que 38% des suffrages. Plus d’un demi-million de militants du Labour ont pris part au scrutin.