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JO 2024 : le Français Laurent Nuñez déjà médaille d’or de surveillance

Paris, pour le touriste olympique entre le 26 juillet et le 11 août 2024, ça risque d’être ça :

 

 

Après l’humour, le déshumour

Nuñez, le vrai ministre de l’Intérieur, en lien avec des puissances occultes ou étrangères, on ne sait plus trop, profite de l’événement mondialiste pour fliquer tout Paris et, par extension, car les JO sont le laboratoire de demain, toute la France.

Donc faites bien attention aux saloperies liberticides qui vont arriver, parce que tout le monde sera frappé.

Nuñez, on l’a retrouvé dans Le Parisien, l’organe officiel du ministère de l’Intérieur. Dans cette double page consacrée à la sécurité des Jeux, comme si c’était ça l’événement, on a d’abord droit à un édito effarant du chef du service des Sports, Benoît Lallement.
Au lieu de foncer dans les mesures délirantes du « coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme », le rédac chef des pages sport nous sort un parallèle avec Munich en 72 :

Pour finir par nous expliquer que moins de liberté, c’est plus de sécurité. Ce qui est complètement faux, puisque en général, moins de liberté, on le voit en Macronie, c’est moins de sécurité ! Sarkozy nous avait aussi fait le coup.

Le pouvoir exerce une violence pseudo-légitime contre le peuple qui demande de retrouver ses libertés (et son fric) perdues, et ce, bien avant les confinements, c’est-à-dire l’emprisonnement de toute une population en 2020.

Nunez médaille d’Orwell

Ce que le pouvoir vise à travers une poignée de terroristes, en général laissés en liberté, c’est le peuple, tout simplement, qui rechigne à se faire racketter par l’oligarchie, ou la Banque. C’est aussi con que cela.

 

 

Laurent explique qu’il y aura plusieurs périmètres de sécurité à Paris, dont le pire, le rouge, sera accessible uniquement en s’inscrivant sur une plate-forme. C’est le retour du pass sanitaire version olympique. Un QR code donnera accès aux zones interdites aux autres. Orwell doit bien se marrer dans sa tombe.

Devant la levée de boucliers, Laurent rétropédale

 

Les zones rouges à éviter pour pas se faire ficher par Laurent

 

À relire :
le portrait de Laurent Nuñez par Faits & Documents (2018)

 

Laurent Nuñez-Belda. Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur. Préfet, né le 19 février 1964 à Bourges (Cher).

Il est un des trois enfants d’un couple de pieds-noirs d’origine espagnole installés dans le Berry après avoir quitté Oran en 1962 : « À la maison, je n’ai jamais entendu de discours pied-noir militant » se croit-il obligé de préciser dans le JDD (11 juillet 2017).

Enfant, Laurent Nuñez-Belda est scolarisé dans la classe de sa mère, institutrice. Son père, Jean-Marie Nuñez, architecte, fut adjoint du maire LR de Bourges Serge Lepeltier de 1995 à 2001. Il a épousé une Marseillaise connue lors de son passage à Bercy (deux filles).

Passé par le lycée Alain-Fournier de Bourges, titulaire d’une maîtrise de droit public et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées de gestion des collectivités locales obtenus à la faculté de droit de Tours, ce diplômé de l’École nationale des impôts de Clermont-Ferrand est affecté, en 1989, au bureau du contrôle fiscal de la Direction générale des impôts au ministère du Budget. En 1993, il rejoint le ministère de la Fonction publique comme chef adjoint du cabinet du radical André Rossinot (membre du Grand Orient de France) dont il fut l’attaché parlementaire. Inspecteur vérificateur à la Direction nationale des vérifications de situations fiscales (DNVSF), il est affecté au ministère de l’Intérieur à sa sortie de l’ENA en 1999 (promotion Cyrano de Bergerac) où il est entré par la voie interne. Nommé adjoint au chef de bureau des concours financiers de l’État, il est promu chef du bureau des budgets locaux et de l’analyse financière à la Direction générale des collectivités locales en 2001 avant d’être nommé sous-préfet en 2003 et de s’installer à Vesoul en tant que secrétaire général de la préfecture de la Haute-Saône. En 2005, il est nommé chef du bureau de gestion du corps préfectoral et des administrateurs civils. Directeur de cabinet de Claude Baland puis de Nacer Meddah à la préfecture de la Seine-Saint-Denis (2007-2010), il est, depuis décembre 2009, secrétaire de la para-maçonnique Association du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires du ministère de l’Intérieur. Sous-préfet de Bayonne entre 2010 et 2012, il est propulsé directeur de cabinet du préfet de police de Paris Bernard Boucault après le retour de la gauche aux affaires.

Comme numéro 2 de la « PP », véritable État dans l’État, il a notamment été à la manœuvre lors de la répression de la Manif’ pour tous avant d’être titularisé préfet en mars 2014. Victime collatérale de la guerre entre Manuel Valls et Bernard Boucault, il a finalement été débarqué pour sa gestion des manifestations pro-palestiniennes de l’été 2014. Les auteurs de Bienvenue Place Beauvau (Robert Laffont, 2017) expliquent sa nomination à la préfecture de police de Marseille, un joli point de chute, par la possession d’une vidéo compromettante de François Hollande.

Promu directeur des services actifs de la Police nationale et directeur général de la sécurité intérieure (DGSI) à l’arrivée de Gérard Collomb place Beauvau, il semble n’avoir jamais vraiment trouvé sa place à ce poste où lui a succédé l’un de ses proches, Nicolas Lerner (issu du corps préfectoral, ancien directeur adjoint du cabinet de Gérard Collomb, membre de la promotion Léopold-Sédar-Senghor de l’ENA, celle d’Emmanuel Macron). Nommé directeur de cabinet de Laurent Nuñez-Belda, le préfet Étienne Stoskopf, ancien conseiller aux affaires intérieures auprès des Premiers ministres socialistes Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, sera chargé d’épauler Stéphane Bouillon, nommé directeur de cabinet de Christophe Castaner.

Invité depuis 2016 au club Le Siècle (biographie disponible dans F&D n° 428), ce cacique de la fonction publique quelle que soit la coloration politique du pouvoir (passé par les cabinets de Roger Fauroux, de Pierre-René Lemas, de Lionel Jospin, de François Fillon et de Claude Guéant), plusieurs fois condamné, avait mis à disposition sa villa marseillaise pour les vacances du couple Macron à l’été 2017.

Comme prévu, sur E&R

 






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