Ce samedi 12 juillet, vers 21h30, Taysir Al-Batsh, le commandant de la police du Hamas, est la cible de l’armée israélienne. Pour le supprimer, des missiles de F16 viennent pulvériser la maison du clan Al-Batsh. Le bilan est glaçant : 18 morts, tous issus d’une même famille, comme l’annoncent Le Monde et Reuters.
Il s’agit de l’une des nuits les plus sanglantes du conflit israélo-palestinien. Samedi dernier, vers 21h30, l’aviation israélienne bombarde intensivement une maison située dans le quartier Chaaf (est de Gaza) alors que plusieurs fidèles viennent de quitter la mosquée.
« Tout s’est désagrégé »
« Il n’y a eu aucun message d’avertissement pour évacuer et d’un coup, tout s’est désagrégé », a lâché Ahmad, le neveu, dans Le Monde.
Trois maisons rayées de la carte
Trois maisons ont été supprimées, trois autres immeubles voisins (dans un rayon de 200 mètres) tiennent à peine debout. Le bilan fait froid dans le dos : au moins 18 morts, tous issus de la famille Al-Batsh (et 50 blessés). Quatre femmes et une fillette ont été portées disparues. Elles ont probablement été enterrées sous les décombres.