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Hier, mercredi 8 février, Louis Aliot et Gilbert Collard participaient à un petit-déjeuner organisé par la Confédération des juifs de France et des amis d’Israël (CJFAI). L’occasion pour eux de manifester leurs sympathies pour Israël et, incidemment, de se désolidariser de Frédéric Chatillon.
Le blog du Monde « Droites extrêmes », tenu par Abel Mestre et Caroline Monnot, rapporte les propos de Gilbert Collard, député du Rassemblement Bleu Marine. Le franc-maçon du Gard affirme que « toute (sa) vie », il a « œuvré pour Israël, en raison de multiples amitiés », avant d’ajouter, dans un style très néo-conservateur :
« Le dernier rempart de la civilisation judéo-chrétienne, c’est Israël. »
À propos de Frédéric Chatillon :
« Frédéric Chatillon, je ne le connais pas, assure Gilbert Collard. Chaque fois que je le vois, je l’évite. Je crois savoir qu’il n’occupe aucune place dans les instances du Front. (…) J’ai une position très simple. Les gens qui sont discutables, je suis pour qu’on les vire. Chatillon, personnellement, (…) je vous mets au défi de me voir en sa présence quelque part. Il ne serait pas là, on se porterait beaucoup mieux. »
Entre deux croissants, Louis Aliot a également pris soin de donner des gages à ses hôtes, en affirmant que le judaïsme est « une partie de (lui)-même ». « Mon grand-père était juif d’Algérie. Je connais un peu ce monde-là sans totalement le connaître. »
À propos de Frédéric Chatillon :
« Il est un extérieur qui pose problème dans certains milieux, je le conçois. Mais il n’a, en tout cas pour moi, aucune influence dans la politique et dans l’idéologie politique qui sous-tend notre programme. Je veux que ce soit très clair. Je suis aussi un partisan de cette ligne-là. Je n’ai aucune sympathie pour un certain nombre de militants historiques de causes palestiniennes ou pro-palestiniennes, ou d’extrême gauche. Encore moins du révisionnisme historique, ou encore moins d’une tolérance quelconque par rapport au régime nazi. Il faut que ce soit très clair. »
