Mensonges et précipitation : c’est, selon Monsieur X, ce qui a caractérisé l’intervention franco-britannique en Libye en mars 2011…
Une intervention militaire qui, au lieu de prendre quelques semaines, a en fait duré huit mois. Et qui, surtout, est allée bien au-delà du mandat que l’ONU avait confié à Paris et Londres, c’est-à-dire la protection des civils…
Car il semble bien que l’objectif réel poursuivi par les deux dirigeants occidentaux, sous couvert de l’OTAN, était l’élimination physique de Mouammar Kadhafi. Mais d’autres mensonges ont accompagné cette opération. Nous allons les examiner dans un instant.
Précipitation aussi dans la reconnaissance d’une direction de la rébellion, le CNT, Comité National de Transition, dont les deux principaux personnages ont été presque jusqu’au bout des fidèles de Kadhafi…
Et Monsieur X soulignait qu’en l’occurrence, Bernard-Henri Lévy avait joué un rôle important en introduisant en particulier ces hommes à l’élysée…
BHL, encore lui, qui, en dénonçant le risque d’un massacre de civils à Benghazi, a donné en quelque sorte le feu vert des bombardements sur la Libye…
Mais, comme dirait Monsieur X, n’allons pas trop vite…
Car il nous faudra également aborder l’épineuse question des relations de la France et de ses dirigeants avec le pouvoir libyen et son fantasque Guide…
Et surtout des graves conséquences entraînées par la chute du régime libyen.