La fédération anglaise (FA) a infligé ce vendredi trois matches de suspension et 50 000 livres (63 517 euros) d’amende à Benoît Assou-Ekotto auteur d’un tweet à Nicolas Anelka. En décembre 2013, l’ex-international français avait fêté son but avec West Bromwich avec une quenelle, un geste antisémite. « Je te félicite pour ta belle quenelle », avait commenté Assou-Ekotto le 28 décembre.
Bien qu’il ait nié toute connotation antisémite de son geste, Anelka avait écopé de 5 matches de suspension et été licencié par son club.
« J’ai toujours dit que quand j’ai tweeté à Nicolas Anelka, je le congratulais pour son geste anti-establishment et pas pour un geste antisémite », s’est défendu le défenseur camerounais de Tottenham.
La FA ne l’a pas suivi et a conclu qu’Assou-Ekotto a enfreint la loi E3, qui traite des propos injurieux et racistes. Elle a aussi souligné que la culpabilité du joueur était évidente « parce qu’il était conscient avant d’envoyer son tweet, que le geste était associé à Dieudonné et que pendant l’automne 2013, l’artiste était au centre d’une affaire suite à ses allégations antisémites ».