Hollande continue la politique de repentance instiguée par ses prédécesseurs. Il est désormais coutumier de détester son pays, signe contemporain de la détestation de soi et d’une décadence certaine. L’homme modeste ne peut avoir cette prétention, lui qui n’a pas les moyens de s’exiler vers des contrées censées être plus tolérantes ou moins rétrogrades que notre pays fasciste.
Le président révolutionnaire s’est donc conformément à la jurisprudence « Gayssot, Chirac et Taubira » prosterné devant les généraux algériens, dont l’exemplarité morale et la bonté chrétienne ne sont pas à démontrer.
Flamby en a encore fait des tonnes sur les méchants français qui ont commis des méchants massacres et une méchante colonisation sur les gentils algériens. Oui-Oui en Algérie, François sous le bureau de Bouteflika. Il aurait pu rappeler que cela fut d’abord une entreprise de gauche qui souhaitait apporter la civilisation et le progrès aux peuples inférieurs. Discours que la droite nationale et maurassienne a toujours conspué.
Le président de la Ripoublique, malgré son diplôme de l’ENA, devrait se replonger prestement dans des livres d’histoire. En effet, son inculture crasse, qu’il partage avec son prédécesseur – décidément que ces deux-là se ressemblent ! – lui fait commettre quelques erreurs de jugement.
Avant 1830, l’identité algérienne n’existait pas. La région qui correspond actuellement à l’Algérie n’était qu’une entité du Maghreb où vivaient des habitants d’origine phénicienne, berbère ou romaine. Cette population d’essence chrétienne a été convertie de force par les Arabes venus du Moyen-Orient.
Puis vinrent les Turcs, qui ont contribué à maintenir un climat de guerre civile larvée entre les différentes tribus, tout en continuant à prélever l’impôt. Cette absence de maintien de l’ordre a permis le trafic d’esclaves chrétiens. Une partie de ces esclaves étaient d’ailleurs français. Beaucoup d’entre eux ont été rachetés à la fin du XVIIIème siècle par l’Ordre de la trinité.
Au XVIème siècle, trente mille esclaves chrétiens laissaient encore traîner une chaîne derrière eux à Alger. Avec l’arrivée des Français en 1830, les esclaves ont été libérés et les Ottomans chassés permettant aux tribus arabes et berbères de se libérer d’une oppression certaine.
Contrairement au mythe du colon français sanguinaire, les français ont apporté la médecine, fertilisé les sols, créé des canaux d’irrigation, un réseau routier, alphabétisé la population et n’ont interdit ni la pratique de l’islam, ni de la langue arabe.
L’Histoire constitue une totalité qu’on ne peut rabaisser à un bon et un mauvais côté. Si Maurras avait raison dans sa lutte contre la colonisation, la stupide repentance contemporaine laisse à croire que les Français n’ont perpétré que des atrocités en Algérie, alors que les faits rappelés ci-dessus démontrent le contraire.
Monsieur Hollande devrait prononcer des excuses à l’égard de ses compatriotes, qu’il humilie en rabaissant la France à un petit cancre honteux, plutôt que de s’épancher devant le grand démocrate Bouteflika qui a ramené l’Algérie à une époque quasi précoloniale.