La fusillade récente qui s’est déroulée sur la base de Fort Hood (Texas) a remis en lumière la problématique des soldats américains qui reviennent des territoires en guerre.
Sur cette base, on a dénombré 4 morts et 16 blessés suite aux tirs d’un vétéran de guerre souffrant de troubles mentaux qui s’est ensuite donné la mort après la fusillade.
Le tireur avait servi dans l’armée en 2011 et était en observation afin de déterminer s’il souffrait d’un stress post-traumatique. Son supérieur direct a confirmé qu’il se trouvait dans un état mental lamentable.
Selon le U.S. Department of Veterans Affairs, cette année, plus de 2 000 vétérans se sont déjà suicidés. 22 vétérans américains en moyenne se suicident par jour. Il s’agit d’une véritable « épidémie de suicides », précise l’organisation.
Les vétérans se plaignent de cauchemars, de flashbacks, de changements de personnalité, de troubles du sommeil et d’idées suicidaires, de syndrome de stress post-traumatique (PTSD ou post traumatic stress disorder). Selon le VAD, les symptômes n’apparaissent souvent que longtemps après le retour de guerre.
D’après une enquête du Washington Post/Kaiser Family Foundation, il semble que 51% des vétérans d’Irak et d’Afghanistan connaissent quelqu’un qui s’est suicidé ou qui a tenté de le faire.
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