Une étude française met une nouvelle fois en évidence les risques associés aux pesticides pour la femme enceinte. Les auteurs alertent plus particulièrement celles qui vivent à proximité de zones de cultures céréalières. Ils ont en effet relevé des « perturbations métaboliques » spécifiques chez certaines d’entre elles.
Ce n’est pas nouveau, « l’utilisation de pesticides provoque la contamination des différents compartiments de l’environnement (air, eau, sols, aliments) et par voie de conséquence la possibilité d’une exposition de la population générale », rappelle l’INSERM dans un communiqué de presse.
Dans cette optique, Sylvaine Cordier et son équipe (Unité mixte INSERM, Université de Rennes 1, et École des hautes études en santé publique, « Institut de recherche, santé, environnement et travail ») travaillent sur la cohorte PELAGIE depuis plusieurs années. Cette étude dont l’acronyme signifie Perturbateurs Endocriniens, étude Longitudinale sur les Anomalies de la Grossesse, l’Infertilité et l’Enfance, a été lancée en 2002 en Bretagne. Elle est réalisée auprès de 3 500 familles.
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